Le Prix Goncourt dans l'année, c'est un petit rituel français, le prix littéraire préféré de l'hexagone, dont tout le monde connait le titre et dont beaucoup l'offrent à Noel un peu comme LE livre à lire dans l'année. un gros bandeau rouge sur la couverture, des chiffres de ventes très élevés, un cérémonial un peu désuet, le Goncourt, c'est une histoire. Avec ses petits secrets. (Maj Nov 2013).

  1. Quand tu as gagné, tu peux dire "ça c'est fait"
    Oui parce que le Goncourt, t'as pas le droit de le gagner deux fois. Romain Gary, alias Emil Fantomas Ajar, est le seul à l'avoir eu deux fois, sous un pseudo donc.
  2. Le montant symbolique du vainqueur du Goncourt est de 10 euros, payable par chèque
    Il se murmure que l'auteur gagnerait un tout petit peu plus avec les droits d'auteur, au final.
  3. C'est un homme qui gagne dans 90 % des cas
    Si même la littérature est sexiste...
  4. Si tu es une femme, reste une femme
    Bats toi avec tes petits 10% et écris donc sur la condition féminine, c'est ta seule chance. Marie NDiaye, en 2009, en est un bon exemple.
  5. Les titres de 4 mots ont moins de chance de gagner
    C'est pas moi qui le dit ce sont 110 ans d'histoire. Deux mots, c'est bien. Un, c'est super. Un point d'exclamation seulement, et y'a même plus de match.
  6. Si tu es auto édité, dans ton garage ou sur Internet, c'est moins bien
    Faire partie d'une grosse maison d'édition, celles qui se tirent la bourre tous les ans, ça aide beaucoup. C'est même éliminatoire de pas en être, vu que longtemps on a même dit que c'était truqué ce concours.
  7. Depuis 2008, on ne peut plus être à la fois juré du Prix et rémunéré par une maison d'édition
    Non, tu veux dire qu'on ne peut pas voter pour quelqu'un à qui on voudrait faire plaisir ? - Si. - Mais tout ne va-t-il pas un peu trop loin ?
  8. Un gros bandeau rouge sur la couverture, ça aide beaucoup à être vendu. Et des fois même lu
    Environ 400 000 personnes ont acheté les vainqueurs des dernières années et presque un demi million pour "Rouge Brésil" en 2001. Ok, c'est pas Harry Potter, mais tout de même.
  9. Pour gagner le prix, c'est mieux de partir du réel
    Parler d'un conflit. Ou d'une grosse guerre. Bref un truc qui sent le vécu. Parler de soi même c'est encore mieux, sans tomber dans le trop cru. Il se dit ainsi qu'il y a quelques années "Elle m'appelait Miettes" de Loana, n'a jamais vraiment été considéré comme un vainqueur potentiel. Chienne de vie.
  10. Thierry Roland ne l'a jamais eu
    Ça parait évident, mais ça va mieux en le disant. Tant pis pour "La Balle au centre" ou "100% bleus" qui aurait mérité un peu plus de visibilité. Il l'aura autant eu que Louis-Ferdinand Céline, c'est déjà ça.

Et vous, vous en connaissez d'autres des petites choses sur le prix littéraire qui se la pète un peu ?

Source : un peu partout sur le web, et chez Arte