Pas besoin de vous faire un dessin, le basket c’est pas pour les petits. Avec un arceau à 3m05, forcément être grand est un avantage non négligeable. Mais certains joueurs aiment ce sport, malgré un centre de gravité plus proche du sol que la moyenne. Et quand ces « petits » prennent le pouvoir sur les parquets, ils font tout simplement perdre les pédales aux autres, trop lents pour suivre. Pour toutes les personnes de taille normale (car en fait dans la vraie vie faire 1m85, c’est pas être petit, faut pas déconner) une belle leçon de ténacité !

Tyrone « Muggsy » Bogues, 1m59

Le plus petit joueur ayant joué dans la ligue professionnelle américaine. Il s’est fait connaître aux Charlotte Hornets en tant que meneur (pas trop le choix en même temps). Dans un monde ou la moyenne de taille est autour de 1m98 (comme Jordan qu’il côtoya sur les parquets) ce minipouce rendait fou les défenseurs de taille normale. Son action la plus mythique : contrer Patrick Ewing, pivot de New York Knicks de 2 m13 ! Fun fact : il a évolué avec l’un des plus grands joueurs ayant foulé les parquets NBA aux Washington Bullets, Manute Bol, une perche de 2m31… Les statistiques de sa meilleure saison (1993-94): 10,8 points, 10,1 passes, 4,1 rebonds et 1,7 interception de moyenne par match.

Spud Webb, 1m71

Attention respect… Ayant fait l’essentiel de sa carrière aux Hawks d’Atlanta et aux Kings de Sacramento, cet avorton (basketballistiquement parlant, bien sûr) a remporté le concours de dunks du All Star Game de 1986. Pour info, l’arceau se situe à 3m05 du sol. Alors rookie (c-a-d dans sa première année en NBA) le petit Spud va enflammer la salle en battant son coéquipier Dominique « the Tomahawk » Wilkins en finale (également gagnant du concours à deux reprises). Dunk 360 °, dunk arrière après rebond au sol et jams aériens contre la planche remportent tous les suffrages. Avant son dunk arrière Dominique s’exlamera « if you make this one i’m leaving. » (Si tu passes celui là j’me casse.). Le reste fait partie de l’histoire du basket. Sa meilleur saison : 13.4 points et 5.6 passes.

Nate Robinson, 1m75

Pas un excellent joueur en soi, mais un autre petit qui a réussi à gagner de bien belle manière un concours de dunks. Bon… Ca a déjà été fait non ? En fait non, le bougre réussira l’exploit 2 fois (2007 et 2009) ! Aérien et hyper rapide dans les airs, ses « sauts de puces » sont proprement hallucinants. Surtout lorsqu’il saute par-dessus Dwight Howard (Une armoire à glace de 2m11) avant de claquer élégamment l’arceau, l’air de rien… Ah oui, il a aussi contré Yao ming en plein match (un chinois qui fait monter la moyenne nationale, du haut de ses 2m29 !) et ça, ça bute.

Damon stoudamire, 1m77

On revient à du très petit joueur. Rookie of the year 1995-96 et drafté (la draft c’est la loterie NBA des jeunes joueurs) par les tous récents Toronto Raptors, il ne réussira jamais à concrétiser les espoirs mis en lui au début de sa carrière. Souvent pris en état d’ébriété et en possession de marijuana. Sa meilleure saison (sa première) à 9,3 passes décisives et 19 points.

Tim Hardaway, 1m83

Membre du trio TMC avec Chris Mullin et Mitch Richmond aux Golden State Warriors d’Oakland. Ce joueur fantasque, très expressif a mis dans le vent tous les meilleurs joueurs des années 90 avec son fameux « killer crossover », un dribble croisé si près du sol qu’il était quasi indéfendable. Champion olympique avec la Dream Team 2, il était fréquemment présent au All Star Game (match de gala réunissant les meilleurs joueurs d’une saison). Ses meilleurs stats : près de 20 points et 9 passes sur une année.

Allen « the answer » Iverson, 1m83

Un sacré caractère ! Joueur des Philadelphie Sixers où il remporta le titre de rookie of the year (meilleur jeune de l’année) en 1996. Rapide et ultra mobile, il était capable de déstabiliser le grand Jordan sur des dribbles effrénés (pas à chaque fois quand même) lors de ces débuts tonitruants, et de marquer plus de 50 points sur plusieurs matchs d’affilée au zénith de sa carrière! En 2001, sa meilleur année, il amena les Sixers en finale contre les Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal et fut élu MVP de la saison régulière. Son mauvais tempérament le poussera à finir sa carrière sans gloire en Turquie.

Kevin Johnson, 1m85

Fidèle des Phoenix Suns, il fût le coéquipier de Charles Barkley, et un joueur clé qui permit à son équipe d’atteindre les finales NBA en 1993 faces aux invincibles Chicago Bulls de Michael Jordan. Il est l’auteur d’un des plus beaux « In your face » (dunk en pleine face du défenseur) de l’histoire de la ligue professionnelle américaine. Reprenant le ballon sur la ligne de fond, il longe celle-ci avant de s’envoler de côté, pour dunker sur la face de Hakeem Olajuwon, un pivot de 2m13 pas manchot sur les contres pourtant. Sa meilleure saison à 20 points et 9,5 passes (en 1993-94).

Bob Cousy, 1m85

Une légende du basket des années 50. A l’époque où les blancs étaient encore en majorité, son style aérien et fluide fit le bonheur des Boston Celtics. Un sens inné de la passe, dans le dos, autour du corps et autres caviars de génie, il remporta avec son équipe de cœur le titre suprême en 1957 et de 1959 à 1963 ! Il remporte le titre de meilleur joueur NBA (MVP-Most Valuable player) en 1957. Sa meilleure année : 20.6 points et 7,5 passes décisives.

Isiah Thomas, 1m85

Meneur de jeu de génie d’une des équipes les plus rugueuses de l’histoire de la NBA, avec ses « bouchers » de coéquipiers, Bill Laimbeer, Dennis Rodman et Joe Dumars, les « Bad boys » des Detroit Pistons. C’est cette équipe qui retarda l’hégémonie des Bulls de Jordan et Pippen au début des années 90. Champion NBA 1989 et 1990, les Pistons avaient une défense de fer, du genre limite violente. Ils inventèrent les « Jordan rules » c-a-d faire (grosse) faute pour empêcher le Mozart du basket de jouer son jeu. Au-delà de ça, le gaillard était extrêmement doué pour les dribbles avec un sens du panier plein de finesse. 19,2 points et 9,3 passes sur l’ensemble de sa carrière.

John Stockton, 1m86

Fidèle parmi les fidèles, il a joué toute sa carrière aux Utah Jazz aux côtés du roc Karl Malone. Finalistes malheureux de deux finales en 1997 et 1998 ou le couple (inséparable, vraiment) a buté face à… ben oui, Micheal Jordan et son acolyte Scottie Pippen. Dur car le mec reste encore aujourd’hui le meilleur passeur de l’histoire de la NBA (merci Karl, le deuxième meilleur marqueur de la NBA après Kareem Abdul Jabar. Forcément ça aide. Mais bon sans les caviars de l’ami John). Avec Cousy, l’un des meilleurs blancs que la NBA ait connu, malgré un style peu flashy. Ah oui j’oubliais, c’est aussi le meilleur intercepteur de l’histoire de la NBA. White men can’t jump ? OK, mais y’en a qui compensent bien. Stats de carrière : 13,1 points et 10,5 passes par match.

On aussi les stades de NBA les plus populaires, les meilleures équipes de basket en NBA, les signes que tu es fan de NBA, le meilleur cadeau pour un fan de basket et les meilleurs terrains de basket à Paris. On a aussi le classement des sports les plus dangereux (bon le basket n’est pas dedans…)