La vie est jonchée de petits soucis qui nous pourrissent le quotidien et contre lesquels on aimerait bien pouvoir lutter quelque peu. On dit pas qu’on veut le faire tout le temps, ni avec tout le monde, mais avouez que si parfois on pouvait négocier un petit peu avec ces personnes, l’existence serait quand même un poil plus simple.

Notre chat

Pour : Qu’il arrête de venir nous réveiller à 5h du mat en nous foutant le cul sous le nez. Ce à quoi il semble nous rétorquer que si on ne voulait pas de son cul sur notre nez on avait qu’à pas ouvrir la porte. Ce à quoi on a envie de lui dire que si la porte était ouverte c’est parce qu’il passait son temps à la gratter. Bref, si on pouvait négocier quelques jours de repos par semaine contre de la pâté de meilleure qualité on serait genre hyper joisse.

Notre kebab

Pour : Qu’il nous file de la sauce blanche gratos, il n’y a jamais trop de sauce blanche. Et vu notre fidélité hors norme, si on pouvait aussi avoir un petit traitement de faveur du genre kebab gratos quand on rentre de soirée légèrement aviné ça serait encore mieux.

Nos profs

Pour : Qu’ils arrêtent le cour à la sonnerie, qu’ils arrêtent d’avoir un filet blanc dégueu aux coins des lèvres et surtout qu’ils cessent de donner les notes par ordre décroissant. Oui, on a beaucoup de revendications. Mais s’ils font tout ça on peut promettre d’écouter en classe… tant qu’ils nous laissent jouer sur notre ordi, faut quand même pas déconner.

Nos fringues

Pour : Qu’elles fassent aussi des efforts pour s’élargir un peu après les fêtes. Oui, on a un petit peu forcé sur la bouffe, mais c’est pas une raison pour qu’elles s’obstinent à nous boudiner. On est à deux doigts de menacer de tous les balancer pour porter un jogging 7/7.

Nos amis

Pour : Qu’ils ralentissent un peu sur les cagnottes leetchi. Qu’on soit clair, si on ne vient pas à la fête que t’as organisée c’est pas pour raquer à distance. Surtout si la cagnotte s’appelle « voyage au Brésil » alors qu’on a passé nos dernières vacances sur Quimper.

Nos week-ends

Pour : Qu’ils durent un poil plus longtemps. Allez c’est pas grand-chose, on vous demande juste de donner un peu plus d’heures au vendredi soir, quitte à en prendre un peu sur celui du dimanche, vu qu’il n’a plus aucun intérêt depuis qu’il n’y a plus « ça cartoon » à la TV.

Nos contrôleurs RATP

Pour : Qu’ils fassent sauter cette bête amende qui n’a vraiment pas de sens. Oui, vous avez fraudé, mais c’est uniquement parce que vous étiez très pressé de rejoindre vos potes et que vous ne pouviez pas prendre le temps d’acheter un ticket. C’est pourtant si simple.

Nos radios

Pour : Qu’ils arrêtent de diffuser du Maître Gims. Ou alors un peu moins. A chaque fois ça nous agace et ça nous tourne dans la tête à tel point qu’on ne sait même plus si on adore la chanson ou qu’on l’a déteste.

Notre grand-mère

Pour : Qu’elle arrête de nous faire manger comme si elle voulait faire du foie gras avec nos corps dès le lendemain. Et aussi qu’elle arrête de manger ce qu’elle fait, parce qu’à son âge c’est dangereux et qu’au final, même si elle raconte toujours la même histoire on aimerait bien l’entendre quelques années (genre pour toujours, un truc comme ça). Pour ça on est prêts à faire semblant d’être intéressés par son anecdote sur la fois où elle a oublié une tarte dans le four en faisant semblant que c’est la première fois qu’on l’entend.

Nos frères/soeurs

Pour : Qu’ils nous laissent la grande TV du salon, qu’ils lâchent la salle de bain à l’heure et qu’ils arrêtent de faire semblant que nos parents ne les aiment pas plus que nous. A un moment faut bien se dire que s’ils ont eu une console à noël dernier, quand on a eu des chaussettes, c’est qu’il y a un truc.