L’art, c’est comme ça qu’on appelle les productions humaines belles qui sont suffisamment vieilles ou suffisamment chères pour qu’on les respecte un peu. L’art, c’est aussi comme ça qu’on appelle ce qu’on va voir dans les musées, pour en apprendre davantage sur l’histoire, pour voir des choses belles, ou pour faire son crâneur. L’art, c’est aussi comme ça qu’on appelle les trucs détruits par des débiles qui prennent des selfies dans les musées.

Des vases Qing du XVIIème siècle

Au musée de Cambridge, les vases Qing qui valaient des millions n’étaient pas sous clé, pas sous verre, et positionnés en bas d’un escalier. Du coup, en 2006, un touriste qui n’avait rien demandé à personne s’est cassé la gueule dans les escaliers et bye-bye les vases. Heureusement, tout a pu être recollé. Depuis, ils sont sous plexiglas.

Angel Is Waiting, une oeuvre en verre inestimable de Shelly Xue

En mai 2016, deux gosses débiles et chinois détruisent une oeuvre d’art en verre pendant que leurs parents débiles les filment.

La statue des deux Hercule

En mai 2015, deux touristes amateurs de selfies ont crapahuté sur la statue des deux Hercule de la Piazza del Commune, à Crémone, en Italie. Résultat, la couronne d’un des deux Hercule a lâché. Les touristes ont été poursuivis.

Un vase préhistorique en Grèce

Toujours en ce terrible mois de mai 2015, un touriste s’est amusé à toucher un vase préhistorique grec de la civilisation minoenne (2700 – 1200 avant Jésus Christ) au musée Heraklion. La statue a basculé, blessant le touriste et l’histoire.

Crédits photo (Domaine Public) : Frederic Boissonnas

Une statue de Satyre ivre

En mars 2015, un étudiant a eu l’intelligence d’escalader sur une statue de Satyre ivre visible à l’Académie des Beaux-Arts de Milan. Devinez ce qu’il voulait faire ? Exactement, Mireille : prendre un selfie. Devinez ce qu’il s’est passé ? Non, pas Mireille, oui, vas-y Laurent : exactement, tu as vu juste, il a cassé la statue.

Une statue de la vierge vieille de 600 ans de Giovanni d'Ambrogi

En essayant de comparer la taille de sa main avec celle d’une statue de la Vierge Marie vieille de 600 ans au Musée Florentin dell’Opera del Duomo, un chirurgien du Connecticut lui a arraché un doigt. Il ne devait avoir une sacrée poigne. Vous voyez le rapport ?

Crédits photo (CC BY 2.5) : sailko

Une statue de Saint-Michel du 18ème siècle

Visible au musée d’Art ancien de Lisbonne, la statue de Saint-Michel a récemment fait la rencontre d’un touriste brésilien qui voulait prendre une autre oeuvre d’art en photo. Il devait pas avoir une super focale, donc il a commencé à reculer, reculer, reculer, et jusqu’à faire tomber la statue. Qui n’est pas réparable, d’après le conservateur du musée.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Les statues grecques au Bristish Museum depuis la nuit des temps

Les statues grecques du British Museum prennent cher cher cher cher cher. En 1961, deux gosses qui se battaient dans le musée ont pété la jambe d’un Centaure qui, aujourd’hui encore, n’est pas remise en place parfaitement. Et ça n’arrête pas. En 1981, un ouvrier a laissé tomber depuis le toit un outil sur la tête d’une des statues. Sans compter les vandalismes récurrents, avec graffitis et tout le tralala.

Pi Chacan, une sculpture de Fernando de la Jara

Alors que la statue en forme de vagin était installée en 2015 devant une université allemande, un touriste américain n’a rien trouvé de mieux à faire que d’y entrer, dans le vagin. 22 pompiers ont dû intervenir pour le sortir de là, provoquant des dommages mineurs sur la statue. Le mec s’était enfermé dans un vagin. Il faut être con, quand même. Sinon, Pi Chacan, en Quechua, ça veut dire Faire l’amour.

Crédits photo (Domaine Public) : Skulptur_tuebingen_vulva.jpg: 134.2.247.214

Les Fleurs, de Paolo Porpora

La peinture ne valait qu’1,5 million de dollars. Une caméra de sécurité a capté ce moment de grâce, en août 2014, quand un petit Taïwanais est tombé contre le tableau Les Fleurs, de Paolo Porpora, une peinture italienne du 17ème siècle. Un gros trou dans la toile, voilà ce que ça donne de pas faire ses lacets.

Ce que ça peut être fragile, l’art.

Sources : Cracked, Time.com, The Telegraph, BoredPanda