L’Etat Islamique, qui commençait sérieusement à se tourner les pouces, a décidé de reprendre son projet d’anéantissement de la ville de Palmyre et de ses trésors anciens de plus de deux millénaires. C’est ainsi que le Tétrapyle a tout récemment été détruit le 20 janvier dernier et s’ajoute à la longue liste des monuments historiques désormais effacés de la carte. Merci qui ? Merci les terroristes ! Ça fera moins de monuments à découvrir dans les livres d’Histoire. YOUPI.
1. La quasi totalité du site archéologique de Nimroud
Le site archéologique irakien où se retrouvaient des joyaux de vestiges assyriens dont les taureaux ailés, a été explosé au bulldozer par l’EI. Parce que les représentations figuratives d’animaux ou d’humains mènent à l’idolâtrie. Bon sens. Logique. Normal.

2. La forteresse mésopotamienne de Hatra
Comme tous les autres sites, la cité irakienne Dur Sharrukin était classée au patrimoine mondial de l’Unesco avant d’être rasée à coups de mitraillettes et de massues par Daesh. On y trouvait également les fameux taureaux ailés, source du courroux islamiste.

3. A Mossoul : la mosquée Al-Qubba Husseiniya, le monastère Saint-Élie, l'église Notre-Dame de l'Heure
Sans oublier la centaine d’œuvres provenant du musée de Mossoul qui font aussi partie des ravages de l’Etat Islamique en Irak.

4. A Ninive : la citadelle de Tal Afar
Proche de Mossoul, la citadelle a été partiellement détruite par les djihadistes en 2015.

5. A Tikrit : la mosquée Al-Arbaïn, l'église Saint-Ahoudemmeh...
En juin 2014, les djihadistes ont pris le contrôle de la ville irakienne et assassiné 1700 prisonniers.
6. A Tombouctou : la mosquée de Sankoré, des mausolées et des tombeaux...
Celle qu’on surnomme « la cité des 333 saints » au Mali a été l’objet d’attaques salafistes en 2012 qui ont détruit plusieurs mausolées et de nombreux tombeaux. On peut toutefois se réjouir qu’un des commanditaires de cette destruction, Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi, ait été condamné à neuf ans de prison en septembre 2016. Une étape importante car c’est la première fois qu’on considère la destruction de monuments historiques comme un crime de guerre.

7. En Lybie : les mausolées, des universités et des bibliothèques...
En 2012, le mausolée d’Al-Chaab al-Dahmani à Tripoli se fait lui aussi castagner à coups de pelleteuses avant que les islamistes ne profanent également son tombeau. A Zliten en Libye, on compte aussi la destruction du mausolée du théologien Abdessalem Al-Asmar, d’une bibliothèque et d’une université et du mausolée du Cheikh Ahmed Al-Zarrouk à Misrata.
8. En Afghanistan : les Bouddhas de Bâmiyân
C’est cette fois-ci les Talibans qu’on doit remercier pour ce joli boulot de destruction de ces vestiges antiques en 2001 en plein centre de l’Afghanistan.

9. A Palmyre : les temples de Bêl et de Baalshamin, le Tétrapyle, le lion d'Athéna, l'arc de triomphe...
Heureusement 400 œuvres ont pu être sauvées à temps et déplacées à Damas. A ce triste record, s’ajoutent 280 exécutions en dix mois sur l’année 2015 seulement selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, dont Kaled al-Assaad, expert du monde antique âgé de 82 ans.

Et cette liste sélective s’allonge désespérément… C’est pas pour rien qu’on parle de « génocide culturel ».
Sources :BFM TV
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