Qu’est-ce qu’un microclimat ? C’est simple : il s’agit de conditions climatiques limitées à une zone bien particulière au sein d’un territoire habituellement soumis à un climat différent. Un microclimat résultant de la topographie d’une zone, de son altitude, de la proximité d’une chaîne de montagnes ou des courants et des vents marins. Et généralement, la végétation est la première à indiquer qu’on se trouve dans un endroit qui se démarque par un climat atypique par rapport au reste du pays ou de la région. Concrètement, les microclimats font qu’on ne sait plus quoi se mettre sur le dos pour sortir…

San Francisco (États-Unis)

« L’hiver le plus rude que j’ai connu, c’était quand j’ai passé l’été à San Francisco ». Voilà ce qu’on dit quand on a un peu bourlingué à San Francisco. Rien à voir avec Los Angeles en somme, où il fait plutôt chaud. À San Francisco donc, il fait plus froid l’été que partout ailleurs en Californie. Il y a régulièrement du brouillard aussi et l’eau de l’océan Pacifique est froide. Plus qu’en hiver. Ce qui fait que certains quartiers du centre, protégés de cette brume, sont plus chauds. Il n’est pas rare de noter des différences de 5 à 8 degrés d’un endroit à l’autre.

L’Île de Sainte-Hélène (Royaume-Uni)

L’île où notre Napoléon national a fini ses jours connaît plusieurs microclimats. Du coup, il peut faire chaud puis froid, puis encore chaud et enfin tiède avant de revenir sur des températures plus froides. Quoi qu’il en soit, sous cette latitude, il ne devrait pas faire ce temps. Car Sainte-Hélène se situe dans la zone intertropicale, alors que le climat observé est plutôt méditerranéen.

Sydney (Australie)

Le brise qui vient de la mer rafraîchit toutes les zones près de la côte mais pas celles qui sont davantage dans les terres. Résultat des opérations, Sydney est coupée en deux d’un point de vue climatique. C’est très étrange et surtout pas très pratique quand il s’agit de choisir sa tenue car il peut tout aussi bien faire 25 degrés au bord de l’eau et 35 quelques kilomètres plus loin.

La province de Grenade (Espagne)

Une région bénie par les dieux de la météo. Une température moyenne de 20 degrés et 300 jours de soleil par an. On appelle d’ailleurs cette zone la Costa Tropical. Un endroit dont l’étonnant microclimat permet d’ailleurs la culture de produits tropicaux.

Casablanca (Maroc)

Casablanca possède un climat que l’on pourrait sans problème qualifier d’idéal : des étés pas trop chauds, des hivers très doux… Que demander de plus ? Pourtant, le désert du Sahara n’est pas loin. Mais ici, c’est l’océan qui dicte sa loi !

Biarritz (France)

On observe deux microclimats à Biarritz : un positif et un négatif. La proximité des Pyrénées y est pour quelque chose. Les montagnes qui provoquent ce que l’on appelle un effet de Foehn soit une montée des températures. Alors oui, il fait beau et chaud à Biarritz mais c’est aussi l’une des villes de France où il pleut le plus. C’est valable pour Biarritz mais aussi pour une bonne partie du Pays Basque.

Leeds (Angleterre)

À Leeds aussi, on observe plusieurs microclimats. Un phénomène dû aux différences d’altitude entre le centre et les autres zones de la ville. C’est aussi l’un des endroits où il pleut le moins en Angleterre. Un bon plan si on veut s’installer sur les terres de Sa Majesté mais qu’on n’aime pas la pluie.

Calgary (Canada)

Un peu comme Leeds, Calgary connaît plusieurs microclimats en raison des différences d’altitude entre le centre et tout ce qui se trouve autour.

La Bretagne (France)

Et ouais les amis ! Victime d’une vilaine idée reçue qui affirme qu’il pleut tout le temps, la Bretagne présente en fait plusieurs microclimats. Bien sûr, cela est dû aux vents et aux courants marins qui rendent le temps très changeant et un peu imprévisible. Au bord de l’eau, les hivers sont ainsi doux et l’été, il fait beau. Pour preuve les palmiers qui s’épanouissent sur le littoral.

Le Costa Rica

On compte 12 microclimats au Costa Rica. Rien de moins ! Malgré sa petite taille ce pays offre une grande variété de climats. On peut y suer abondamment et se peler méchamment les miches. Tout dépend de l’altitude et de la topographie de la zone dans laquelle on se trouve.

N’oubliez pas de prendre une petite laine, on ne sait jamais…