Génie de la comédie, mec trop sympa, pote qu’on aimerait tous avoir, personnalité préférée des Français… il y a plein de manière de décrire Alain Chabat, et elles sont toutes bonnes (sauf peut-être « champion de karaté kyokushinkaï », et encore, on ne sait peut-être pas tout). Bref, ce monsieur ne laisse place à aucun débat : on l’admire, il nous fait marrer, et on adore le voir dans des films. Ça tombe bien, aujourd’hui on vous fait un petit classement de nos films préférés avec Alain Chabat dedans.

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002)

Bon, ça ne fait pas un pli : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre est LE bijou de Chabat, où il excelle aussi bien à la réalisation que dans son rôle de Jules César. Pas besoin de vous refaire le film, vous l’avez tous déjà vu au moins 10 fois, et si vous le matez à nouveau aujourd’hui, vous verrez que son humour n’a pas pris une ride. C’est à ça qu’on reconnaît une comédie réussie. À ce jour, Mission Cléopâtre reste à la fois le meilleur film Astérix, le meilleur film de Chabat et surtout le film français le plus drôle de tous les temps.

La Cité de la peur (1994)

Les plus anciens d’entre vous/nous placeront peut-être La Cité de la peur, parodie géniale de plusieurs films à succès, au-dessus de Mission Cléopâtre. Faut dire que les dialogues étaient sublimes (du genre à dévoiler leurs blagues les plus subtiles au bout de quelques visionnages) et que les personnages étaient tellement bien écrits qu’ils sont tous devenus cultes, y compris les seconds rôles. Dommage peut-être que beaucoup réduisent le film à la blague du whisky et à la Carioca, il vaut mieux que ça.

Didier (1997)

Classique parmi les classiques, Didier c’est la comédie qui n’est pas parfaite mais qui tient grâce à un duo Bacri/Chabat exceptionnel. C’est aussi le tout premier film d’Alain Chabat en tant que réalisateur (et en tant que chien), donc on peut lui pardonner ses petits moments un peu plus mous.

RRRrrrr !!! (2004)

Si ça ne tenait qu’à moi, RRRrrrr !!! serait peut-être en tête de ce classement. Malheureusement, le film avec (et par) Chabat sur le premier criiiime de l’histoire de l’humanité a mis du temps avant de devenir culte et reste moins apprécié que notre top 3. Pourtant, c’est un concentré de vannes absurdes parfaites avec une troupe des Robins des Bois au sommet de leur art. On se demande si on aura droit un jour à un film de la même trempe.

Shrek (2001)

En plus d’être un bon réalisateur et un bon acteur, Chabat est aussi un bon comédien de doublage. La preuve avec Shrek, le bijou de DreamWorks tellement bien qu’il a déjà connu 3 suites (et 2 spin-of). Chabat y campe le rôle principal et arrive à donner à Shrek un air bougon mais gentil, bien comme on l’aime. Qu’est-ce qu’il ne sait pas faire en fait ?? Dites-le nous bon sang.

Le Goût des autres (2000)

Premier film d’Agnès Jaoui, Le Goût des autres s’est payé le luxe de choper 4 César, dont celui du meilleur film et du meilleur scénario. Autre luxe que s’est payé le film : caster Chabat dans un rôle de chauffeur naïf, pathétique, et joueur de flûte traversière. Une masterclass comme disent les jeunes d’aujourd’hui.

Mais qui a tué Pamela Rose ? (2003)

Un chef-d’œuvre du même niveau que La Cité de la Peur (et selon moi une des meilleures comédies françaises de tous les temps). Mais qui a tué Pamela Rose ?, c’est l’histoire de deux agents du FBI très cons (Kad et Olivier) qui enquêtent sur un meurtre pas si complexe que ça, mais qui galèrent bien. C’est rempli de gags de second plan, de vannes subtiles, de vannes débiles aussi, et on y trouve une petite apparition d’Alain Chabat en chanteur de country. À voir absolument si vous ne l’avez jamais maté (perso j’en suis à une trentaine de visionnages facile).

Les Gamins (2013)

On ne parle pas assez de ce film, mais il s’agit d’une comédie extrêmement drôle avec un Max Boublil ultra-touchant et un Alain Chabat très marrant dans le rôle de beau-père en pleine crise de la cinquantaine. La deuxième moitié du film est un peu moins délirante que la première, mais ça vaut quand même largement le coup d’œil.

Santa & Cie (2017)

On retourne sur un film réalisé par Chabat qui a l’originalité d’être un conte de Noël, genre pas trop exploité en France finalement. Si vous voulez tout savoir, je l’ai vu au ciné un jour où je traitais mon appartement contre des petites bestioles reloues (j’étais à la rue pour plusieurs heures, donc), et ce film a sauvé ma journée. En plus, j’ai croisé Alain Chabat en personne avant de rentrer dans la salle, ce qui a insufflé en moi l’esprit de Noël à tout jamais. Si vous n’avez pas eu cette chance, réservez-le-vous pour une morne soirée de décembre, vous allez voir qu’il fait du bien.

Fumer fait tousser (2022)

Petit film-délire-absurde comme sait bien les faire Quentin Dupieux, Fumer fait tousser se mate tout seul. En plus, il a un casting de dingo, à base de Jean-Pascal Zadi, Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulous, Doria Tillier, Benoît Poelvoorde, Jérôme Niel, Vincent Lacoste et… Alain Chabat, dans le rôle d’une sorte de Maître Splinter hideux. Au pire, même si vous n’accrochez pas, sachez que le film dure 1h15 et que vous n’aurez pas perdu votre journée.

Prête-moi ta main (2006)

Chabat, seul garçon d’une famille entièrement composée de femmes, est célibataire, et ses sœurs lui foutent la pression pour qu’il se case. Du coup, pour avoir la paix, il engage Charlotte Gainsbourg pour jouer le rôle de sa fiancée. Une idée de scénario comme ça, fallait y penser. Eh ben c’est l’idée de Chabat, justement.

Play (2020)

Ce film a trois points communs avec Les Gamins : il est réalisé par Anthony Marciano, on y trouve Max Boublil dans le rôle principal, et Chabat y joue un papa. Ah oui, c’est aussi une comédie super touchante. Ça fait quatre points communs. Bref, matez Play, un film qui n’a pas fait assez parler de lui alors qu’il est super bien.

Gazon maudit (1995)

Au beau milieu des années 90, Josiane Balasko a décidé de créer un film sur l’homosexualité féminine. Un pari hyper risqué pour l’époque qui s’est transformé en énorme carton, notamment grâce à un trio d’acteurs incroyable composé de Balasko, Victoria Abril et… Chabat dans le rôle du mari coureur de jupons et jaloux qui voit sa femme s’éloigner pour tomber dans les bras de Marijo. On n’avait jamais vu ça dans le cinéma français, et ça a fait beaucoup de bien.

Valérian et la Cité des mille planètes (2017)

Ce film, qui a failli foutre EuropaCorp sur la paille tant il a coûté cher par rapport à ce qu’il a rapporté, est largement sous-coté. Les fans de la BD originelle ont probablement beaucoup à lui reprocher, mais pour les autres, c’est un univers hyper riche, des effets spéciaux de malade, et une histoire pas si simpliste qu’on a bien voulu nous le faire croire. Bon, et il est où Chabat là-dedans ? Eh ben il joue Bob le pirate, petit rôle dans lequel il était quasi-méconnaissable.

La Science des rêves (2006)

Allez, on termine sur ce film onirique et poétique (comme tous les films de Gondry) qui est aussi une comédie romantique à la mise en scène super bien foutue vu le peu de moyens embarqués. Et puisqu’on parle de l’aspect comique du film, Chabat y est pour beaucoup, puisque c’est par son personnage que naissent les scènes les plus drôles.

Et pour vous, c’est quoi la meilleure réplique d’Alain Chabat ?