Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu sort demain dans les salles, et il vient allonger une déjà bien longue liste d’adaptations des BD de Goscinny et Uderzo. Parfait, on va pouvoir faire un top des meilleurs films alors, et vous pourrez nous dire si vous pensez exactement comme nous ou si, au contraire, nous sommes des gros monstres qui ne méritons même pas d’écrire sur Internet. Allez, on prend une goutte de potion magique et c’est parti. Non, pas toi Obélix, non, tu es tombé dedans quand tu étais petit.

Les Douze Travaux d’Astérix

Vous attendiez peut-être Mission Cléopâtre en première position, mais notre préféré c’est les 12 travaux. Avec toutes ses épreuves, on passe d’un hypnotiseur qui devient un sanglier à des squelettes qui vivent dans une grotte en bifurquant par un cuistot qui fait des éléphants à la coque. Un vrai shonen qui a marqué notre enfance et dont les blagues fonctionnent toujours très bien, quand elles ne sont pas carrément devenues des références (on pense évidemment à la maison qui rend fou). Bref, un perfect.

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre

Allez, on est d’accord avec vous : le film du génie Alain Chabat mérite de partager le haut du podium pour la simple et unique raison qu’il est l’adaptation en live action la mieux foutue et la plus drôle. Tout y est réussi, des dialogues aux vannes efficaces au scénario revisitant bien les BD originales en passant par des décors somptueux. En ajoutant à tout ça des guests de qualité, on obtient la meilleure comédie française.

Astérix : Le Secret de la potion magique

Deuxième « adaptation » d’Alexandre Astier qui n’en est pas vraiment une, puisqu’elle ne s’appuie pas sur une BD en particulier. Ce film d’animation en 3D est encore mieux que Le Domaine des Dieux (un peu plus bas dans ce classement), avec une aventure hyper bien rythmée d’une heure et demie qu’on n’a pas vue passer. Franchement, chapeau (avec des ailes).

Astérix et Cléopâtre

C’est simple : tous les ingrédients de la BD sont réunis dans ce dessin animé réalisé par Goscinny et Uderzo eux-mêmes. Le seul problème, c’est qu’après l’avoir maté, on a « quand l’appétit va, tout va » en tête pendant le reste de la journée.

Astérix chez les Bretons

Le seul Astérix où vous verrez du sanglier à la menthe. On se souviendra aussi de la scène des tonneaux plein d’alcool, et du « Pourrais-je avoir un nuage de lait avec ma magique potion ? ». Niveau réalisation, ça a un peu vieilli, mais ça reste toujours savoureux.

Astérix et le Coup du menhir

Un des films les plus sous-cotés de la franchise. Le Coup du Menhir, c’est de loin le plus poétique de tous, avec un Panoramix complètement marteau qui teste tout et n’importe quoi pour reproduire sa potion et crée des effets un poil loufoques. Certes, il est un peu mélancolique, et c’est pas le plus marrant, mais il est parfait dans son genre.

Astérix : Le Domaine des dieux

Premier opus d’Alexandre Astier, Le Domaine des dieux est aussi la première adaptation en 3D, et il faut dire qu’après quelques minutes de surprise, on a trouvé ça réussi. L’esprit des BD est là, c’est fun, c’est bien doublé, et ça marche bien.

Astérix le Gaulois

C’est la toute première adaptation de la toute première BD d’Astérix, donc rien que pour ça, on l’aime bien. Après, c’est vrai que niveau rythme, effets sonores et qualité visuelle, ça a pris un petit coup dans l’aile. Peu importe, on le rematera quand même avec plaisir.

Astérix et Obélix contre César

Cette fois-ci, on passe à la première adaptation en live action, qui, si elle n’était pas à se taper le cul par terre et que ses effets spéciaux étaient chelous, était quand même vachement bien foutue. Et puis, avoir réuni la paire Clavier/Depardieu pour interpréter les deux héros, c’était bien une idée de génie.

Astérix et la Surprise de César

Des dessins vieillots et un doublage avec une synchro parfois aléatoire, ce sont les deux problèmes principaux de ce film. À part ça, l’histoire du kidnapping de Falbala et de son chevalier blanc Obélix tient bien la route.

Astérix et Obélix, Au service de Sa Majesté

Bon, là, on rentre dans la partie pas ouf du top. Et « pas ouf », c’est une expression qui qualifie bien le film de Laurent Tirard, où aucune vanne ne tombe juste et où on nous sort des accents éclatés toutes les deux secondes. On a bien essayé d’avoir l’esprit ouvert, mais la déception a été immense.

Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu

Le dernier-né des films Astérix, réalisé par Guillaume Canet, est malheureusement bien en-dessous de nos espérances. Le problème, c’est qu’il a cru que filmer une tonne de guests appréciés des jeunes ferait un bon film, alors que ce sont les bonnes blagues intemporelles qui font une bonne comédie, pas des références de « djeunz » qui seront déjà vieilles dans même pas un an. Seuls les décors et Gilles Lellouche en Obélix sauvent le film, et encore.

Astérix et les Vikings

Un dessin animé sans saveur qu’on a oublié aussitôt après l’avoir maté. Fallait peut-être pas filer la réalisation à des Danois qui ne connaissaient pas bien la BD, qui sait.

Astérix et les Indiens

On a du mal à y retrouver le vrai esprit d’Astérix, et puis, on va pas se mentir, les caricatures d’Amérindiens, aujourd’hui ça passe très mal.

Astérix aux Jeux Olympiques

Franchement, rien ne va dans celui-là. À part la bonne surprise de Poelvoorde (faut aimer quand il en fait des caisses) et la constance de Depardieu, le reste est à jeter : les blagues sont mauvaises, le scénario est absent, Cornillac fait moins bien que Clavier, et on a fait venir Zidane et Schumacher parce que… ils étaient connus, même s’ils n’apportent rien du tout au film. Vous l’aurez compris, c’est de loin la pire adaptation d’Astérix.

Et sinon, c’est quoi le meilleur album d’Astérix selon vous ?