Quand on s’apprête à passer 12 heures dans une boîte de conserve géante en forme de suppositoire, on a toutes les raisons de ressentir une appréhension. Pression de l’air, sécheresse, froid, enfer. Pour arrondir les angles, le mieux est encore de ne pas se planter de siège. Parce que tout le monde n’a pas la chance de voyager dans une première classe de luxe. C’est toujours une consolation.

S'asseoir vers le fond pour maximiser ses chances de survivre à un crash éventuel

La plupart des études sont formelles : les passagers en queue d’avion ont 40% de chances de plus de survivre à un crash que ceux situés tout devant. Après, c’est 40% d’environ 0% de chances de survie, hein, mais 40% quand même.

S'asseoir devant à gauche pour descendre rapidement

Sauf coup de bol de double évacuation, la sortie de l’avion se fera toujours devant à gauche. Du coup, pour ne pas faire la queue trois heures à la sortie de l’avion, le mieux est encore de s’asseoir bien devant et à gauche pour pouvoir s’extraire de la carlingue du coucou en deux deux après l’atterrissage.

S'asseoir près de la fenêtre pour dormir

La place près du hublot permet de reposer sa tête et d’éviter que quelqu’un ne vous réveille pour aller pisser. Sans compter que vous pourrez décider ou non de fermer la fenêtre. En revanche, côté couloir, ce n’est pas la même limonade.

S'asseoir devant pour dîner vite et mieux

Outre le fait que, 75% du temps, on sera servi avant les autres, les places de devant permettent de mieux manger. C’est que l’air y est plus humide qu’à l’arrière et les bourdonnements moins importants. Les sens gustatifs s’en trouveront plutôt préservés.

S'asseoir au niveau des ailes pour éviter les turbulences

C’est au niveau des ailes que les turbulences sont les moins fortes en avion, pour des raisons évidentes de portance. Si vous avez une petite tendance à être malade, le plus malin est donc de se caler au milieu et d’éviter tête et queue d’avion.

S'asseoir en tête de rangée ou au niveau des sorties de secours pour avoir plus de place pour les jambes

Le problème de ce conseil, c’est que vous n’êtes pas les seuls à l’avoir compris. Les compagnies aériennes tendent aujourd’hui à surfacturer ces sièges où personne ne s’allonge sur vous et où vous n’avez pas le sentiment d’être enfermé dans une boîte de conserve. Enfin on est quand même beaucoup mieux qu’ailleurs.

Fuir les fins de rangées

On ne peut pas allonger le siège, mais vos voisins de devant ne se priveront pas, eux, de s’allonger. Du coup, c’est la double peine, on ne peut plus bouger, on ne peut plus respirer, on a envie que tout s’arrête, que même la vie s’arrête, mais comme on est au fond de l’avion, on a toutes les chances de survivre à un crash : même ça on l’a raté.

Chercher les places sans personne à côté

La plupart des avions ne sont pas pleins. Si l’on entre dans la carlingue en fin d’embarquement, on peut facilement repérer les places sans personne à côté et s’y installer confortablement. Il est également possible de le faire en ligne en réservant tardivement. Sinon, demander au personnel de la compagnie de vous installer à un siège seul devrait vous permettre d’obtenir satisfaction.

Viser les sièges entre les classes

Les sièges entre la business et l’éco offrent plus de place aux passagers. En revanche, il faudra se taper le défilé vers les toilettes et la cuisine.

Essayer d'être surclassé

Si vous entrez en dernier dans l’avion et que, traversant la business, vous voyez une place libre, vous pouvez la demander. L’hôtesse n’aura aucune raison de vous la refuser et vous gagnerez votre surclassement gratuitement.

Bien ouej.

C’est long, un voyage en avion. Mais déjà tu peux essayer de bien préparer ton voyage en choisissant un bon comparateur de vol.

Sources : The Telegraph, Nouvel Obs