Il fait beau, un peu chaud, on est dimanche, bref les planètes s’alignent pour que tu ailles te prélasser pépouze dans un parc public avec plein de verdure pour te détendre un peu. Sauf que la moitié de la ville a eu la même idée que toi, et que tu n’es pas seul(e). On ne le sait que trop: « l’enfer, c’est les autres ».

Où que tu ailles, y’a toujours des gamins qui jouent au ballon

C’est mathématique: si tu es assis dans l’herbe, tu te prendras forcément un ballon dans la gueule. Soit parce qu’ils n’auront pas fait exprès, soit parce qu’ils se font chier et que tu deviens une cible humaine.

Le seul spot de libre, c’est là où il n’y a plus de gazon

Tu te demandais pourquoi il n’y avait personne à cet endroit alors que tout le parc est pris d’assaut: c’est parce que c’est le seul mètre carré où la pelouse n’est qu’un lointain souvenir, et qu’il n’y a plus que 4 brins d’herbes dans de la boue séchée.

Tu t’assois dans LA crotte de chien

Elle était là, cachée sous une feuille, tu ne l’avais pas vue et paf: t’en as partout sur ton jean tout propre. Et tu sais que même si tu arrives à enlever la tache avec un mouchoir et ta bouteille d’eau, seuls outils à ta disposition sur le moment, l’odeur, elle, restera quoi qu’il arrive.

Y’a des vieux qui se font bronzer en slip

Dès que t’as trois rayons de soleil et que la température est au dessus de 14 degrés, t’as toujours les vieux nostalgiques de l’été qui sautent sur l’occasion pour faire péter le slip de bain, foule ou pas foule. Alors que toi, t’as pas franchement envie de tomber sur leurs vieux pectoraux tous desséchés et cramés par le soleil.

Des ado s’amusent à faire rouler leur voiture télécommandée

Celle qui fait un bruit de scie électrique, et qui te frôle à seulement 5 cm parce que ces petits cons n’ont visiblement pas de compas dans l’oeil. Ça fait un bordel pas possible et ça fait aboyer tous les chiens du coin, ce qui rajoute pas mal de décibels à l’ambiance sonore.

Y’a un canard qui te regarde de travers

Tu le vois de loin, et il te voit aussi. En même temps t’es chez lui, au bord de son lac, et il te fait comprendre clairement que t’as rien à foutre là, sauf si tu lui files un bout de ton gouter. A tout moment, il semble près à te sauter dessus, c’est pire que la mafia ces trucs.

Tu te fais chier dessus par un oiseau

C’est un peu de ta faute aussi, t’as voulu te poser sous un arbre, quelle inconscience. Qui dit arbre, dit branches, et qui dit branches, dit oiseaux. C’est comme ça, c’est la nature. T’étonnes pas d’avoir une grosse goutte qui te tombe sur le haut du crâne, alors qu’il ne pleut visiblement pas.

T’as trouvé le seul spot où tu te prends forcément le soleil dans la gueule

Celui où, peu importe la direction de ta tête, tu auras forcément les rayons qui t’aveugleront. Si tu lui tournes le dos, tu seras face au lac, qui reflète la lumière, et qui termine de te cramer la rétine.

Y’a trop de monde, partout

Entre les parents et leur bébé en poussette, les gamins en trottinette, les connards qui font du jogging, les vieux qui provoquent des bouchons et les chiens qui chient partout, tu te rends vite compte que c’est irrespirable, alors que c’est pas l’espace qui manque à la base. Même le stand à gaufres est blindé de monde, et ça, c’est le pompon.

Il faisait beau toute la journée, et le temps tourne dès que tu arrives

Alors qu’ils avaient prévu un temps de ouf toute la semaine, tu es visiblement touché par une malédiction: dès que tu fous le pied au parc, les nuages arrivent, l’air se refroidit, et le vent se lève. La prochaine fois, reste chez toi devant Netflix hein.

Et vous, vous connaissez d’autres malédictions du parc ?