Les jeux de sociétés, c’est quitte ou double ! Soit c’est bon délire, tranquille et marrant, soit… Ça prend la tête, et on ressort de là tendu, avec une amitié brisée et des nerfs en pelote. Qu’on se le dise, certains jeux sont particulièrement forts pour rendre fou. Les « divertissements » qui tournent au cauchemar, tant ils sont incompréhensibles. Les jeux à interdire, pour le bien-être de tous.

Le Poker

La règle : faire des associations de cartes plus ou moins fortes, en prenant en compte les couleurs, les signes et les chiffres ou têtes, tout en n’hésitant pas à mentir en faisant croire qu’on a des cartes fortes, alors qu’en fait, on a des cartes par fortes, finir pauvre et à poil parce qu’on n’avait pas compris ce que « strip » signifiait. Facile, non ?

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Backgammon

La règle : ramener tous ses pions à l’intérieur du « jan », en les déplaçant de l’intérieur adverse vers le jan intérieur d’un joueur, pour ensuite les sortir du plateau, le tout en jetant des dés, dont chaque chiffre désigne une action différente. Ça va, vous ?

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Les échecs

La règle : j’ai arrêté d’essayer de comprendre quand on a commencé à me dire que chaque pièce se déplace différemment sur le même plateau, tout ça pour foutre un roi qui n’a rien demandé en échec, quitte à buter quelques cavaliers, dames et pions sur le passage. Très toxique comme « divertissement ».

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La belote

La règle : rien à voir avec une pelote de laine qu’il faudrait tricoter, bien que ce mot à consonance très proche y fasse clairement penser. La belote se joue avec 32 cartes, deux équipes de deux joueurs, en plusieurs manches composées de 8 plis chacune, dans le but d’atteindre 501 points en prems. Ça fait déjà beaucoup trop de chiffre en une seule phrase pour parvenir à y voir clair.

Le black Jack

La règle : battre la banque, représentée par le Croupier, sans dépasser 21 points, sinon c’est banqueroute. Moins de 21 points rapporte 1 fois sa mise (donc rien, mdr), un black jack (une carte valant 10 + un As) (ne me demandez pas pourquoi) (je n’en ai aucune foutre idée), vous mise est multipliée. Arrêtez de vous prendre la tête, et ouvrez-moi un petit Monopoly, qu’on rigole.

Le Tarot

La règle : un jeu « normal » se compose de 54 cartes, un jeu de tarot se joue avec 78 cartes. Au lieu d’avoir trois têtes, il y en a 4 (valets, dames, rois et cavaliers en plus). Ça a pas commencé que c’est déjà compliqué. En fait, il y a 56 cartes, plus 21 atouts, qui permettent de couper une couleur pour remporter un pli. Le but ? Réussir un certain nombre de points, en se faisant aider par des Oudlers. OH STOP ! On dirait un très mauvais scénario de film perché, là ! On n’est pas dans Inception, hein.

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Le quidditch

La règle : il faut marquer le plus de points possibles en envoyant à la main un espèce de ballon de volley qui ne s’appelle pas ballon mais « souaffle » (comme quand t’es désydratlé et que t’as soifl ? mdr) entre trois anneaux suspendus, le tout avec un balai entre les pattes. Le jeu s’arrête si un mec arrive à choper une toute petite balle ailée qui se déplace très vite, et qu’on appelle « vif d’or ». Ça va ? Elle était bonne cette petite herbe ?

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Le jeu de go

La règle : sur un plateau comportant 361 intersections (c’est déjà beaucoup trop), deux adversaires doivent « conquérir un maximum de territoire » en y plaçant leurs petites pierres blanches ou noires. Jusque-là, facile, hein ? Attendez un peu, on va rire. On ne peut pas déplacer des pierres déjà posées, sauf si elles sont capturées, soit : entourée par 4 autres pierres adverses ; une pierre ne peut pas être mise sur un point cerné, sauf pour faire une prise ; quand un point libre et entouré par des pierres d’un même joueur, ça devient un « œil », et quand on a des « yeux » (deux œils), on ne peut pas être pris. Allez, moi j’y go, ça m’a saoulé. (Vous l’avez ?)

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Le bridge

La règle : l’équipe du « Equipe Nord-Sud » et celle « Est-Ouest » (p’tit problème de cohérence en termes de rose des vents, déjà) s’affrontent en plusieurs coups, en sachant que chaque coup s’effectue lui-même en deux temps. Y’a une phase d’enchère avant une phase de jeu, une histoire de « couleur majeures » et de « mineures » et distribution de 13 cartes ici et là, et un bail de contrat fixé à remplir. Bref, on est entre le cours de géographie, le salon de l’antiquaire et la cour de justice, tout ça pour abattre des cartes sur un tapis. Trop pour moi. Je suis épuisée.

Le baseball

La règle : y’a un mec qui tire une balle, un mec qui tape dedans avec une batte, puis qui se met à courir. Pendant ce temps, la balle s’envole, et il faut regarder un truc qui est dans les airs et qui tente d’arriver dans un carré imaginaire, et un petit bonhomme qui court autour du terrain, temps que la balle est en l’air. Donc le batteur devient coureur, il s’arrête à la « base » quand la balle tombe, et peut finir son tour pour valider un point quand un autre lanceur tire, pour qu’un nouveau batteur devienne coureur, mais si l’attrapeur capture la balle sans qu’elle soit tapée, le batteur ne peut pas commencer, et après y’a un chat qui mange des miel pops sur la lune et vous m’avez saoulé avec vos « et » et arrêtez maintenant.

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Le plus simple c’est encore de faire un petit jeu bafa sans matériel, vous vous exposerez à beaucoup moins de galère.