Ce soir, on se fait une soirée entre potes et tout le monde passe un bon moment. On a pensé aux cacahuètes, on a pensé aux chapeaux rigolos et Daniel a même fait du guacamole ! Par contre, on a oublié le papier, les stylos et les cartes à jouer et comme on n’a plus rien à se dire, ça aurait été sympa de faire des jeux d’ambiance entre potes. Heureusement qu’on est là pour vous apprendre des jeux

Je n'ai jamais

Si vous aimez les jeux à boire, le « Je n’ai jamais » est une valeur sûre et on peut évidemment y jouer sans consommer d’alcool. On rappelle les règles : la première personne propose une situation qu’elle n’a jamais vécue et ceux qui l’ont déjà fait doivent boire.

Exemples de « Je n’ai jamais » : « Je n’ai jamais vomi dans la rue » ou « Je n’ai couché avec quelqu’un présent dans cette pièce »

Le 21

Le 21 fait partie de ces jeux où tous les invités d’une soirée ont des règles différentes alors on va vous expliquer la nôtre et libre à vous de l’adapter.

Le but est simple : Faire un tour de table en comptant jusqu’à 21 sans être celui qui va devoir dire 21. On peut dire un, deux ou trois chiffres en désignant son voisin de droite ou de gauche qui devra continuer.

À chaque fois que quelqu’un se plante, il boit et on recommence. Celui qui dit 21 doit boire et inventer une règle : remplacer un chiffre par un mot, inverser des chiffres ou associer un chiffre à une action. Quand on se trompe, on boit et on recommence.

Exemples de règles spéciales : « On remplace le 3 par le mot couette », « On inverse le 7 et le 9 », « On doit se toucher le nez en disant 15 »

Le jeu du portrait

C’est comme un devine-tête sauf qu’on n’a pas de petits papiers jaunes autocollants à se mettre sur le front alors on fait confiance à un maître du jeu. Il pense à un personnage, fictif ou non, et on doit deviner qui c’est en posant des questions. C’est aussi un très bon jeu en voiture car il n’y a pas besoin de se regarder pour y jouer.

Action ou vérité ?

On a tous joué à ce jeu au collège pour essayer de pecho son crush secret mais si on imagine des actions un peu plus marrantes que « galoche Antoine » ou « fais une roulade », ce jeu peut toujours être divertissant à l’âge adulte.

Le jeu des trois noms

Pour que ce jeu fonctionne sans aucun matériel, il faut un maître du jeu. À chaque début de tour, tout le monde ferme les yeux et le maître du jeu va aller demander à un des joueurs de lui donner trois mots très éloignés avec un thème commun. Le maître du jeu va énoncer ces trois mots et les autres joueurs doivent deviner le thème ET la personne qui a choisi ces mots. Le mieux, c’est de choisir des mots et des thèmes qui feront rire tout le monde grâce à des souvenirs communs.

Les franglaises

Le jeu consiste tout simplement à traduire en direct les paroles originellement en anglais de chansons connues. Les joueurs doivent alors trouver de quelle chanson il s’agit. Si vous chantez, c’est beaucoup trop simple ; le mieux est donc de simplement déclamer. Il est aussi possible de dire les paroles sur un autre air pour déstabiliser l’audience.

Contact

Quand on joue à Contact, un joueur joue contre tous les autres le temps d’un tour, appelons-le maître du jeu. Il doit penser à un mot, disons « MOUSSE » et en dévoiler la première lettre, le « M ». Les autres joueurs doivent deviner ce mot en équipe : pour obtenir davantage de lettres, ils doivent piéger le maître du jeu en créant des points de contact entre eux : ils doivent tenter de penser au même mot (qui commence par M) en même temps. Un des joueurs va tenter le mot MASQUE, il va donc challenger les autres joueurs en disant un mot lié (par exemple, CARNAVAL ou BATMAN). Rapidement, un des joueurs doit répondre en disant « CONTACT » suivi du mot MASQUE (s’il a bien deviné) en même temps que le premier joueur. S’ils devinent correctement, le maître du jeu doit dévoiler une nouvelle lettre de son mot MOUSSE, en l’occurence un O. Si les joueurs se trompent ou que le maître du jeu trouve le mot MASQUE avant eux, le jeu continue sans lettre supplémentaire.

Pyramide

Comme dans la vieille émission d’Antenne 2, le but est de faire deviner des mots en deux, trois ou quatre coups de synonymes. Deux équipes s’affrontent. Pour que ça aille vite, les mots doivent être prévus au début du jeu par les deux personnes qui font deviner. Pas besoin de Patrice Laffont ou de Pépita (seuls les vieux auront la ref).

Ni oui, ni non

Le principe du jeu est très simple. Au cours d’une conversation vous ne devez jamais répondre par oui ou par non. Si vous le dites, vous avez perdu. Un jeu très apprécié chez les moins de 10 ans, chiant à 20 ans, sympa après quelques verres.

Pierre, feuille, ciseaux

Pour jouer à ce jeu vous n’avez besoin que de vos mains mais attention. Cela nécessite un certain doigté puisque vous devez reproduire des formes assez précises à l’identique : une pierre, une feuille, des ciseaux mais aussi un puits. NON on déconne, surtout pas un puits. Vous allez beaucoup vous amuser et comme on est sympas on vous explique comment gagner à Pierre feuille ciseaux.

Le jeu des mimes

Non il ne s’agit pas du taboo ou du Times Up. Le jeu des mimes n’a pas besoin de plateau ou de cartes pour exister, il suffit de désigner un maître du jeu à chaque partie et celui-ci doit chuchoter à l’oreille d’un joueur le mot à deviner au reste des joueurs. Le joueur qui fait le mot et celui qui le devine remporte chacun un point. À la fin, celui qui a le plus de points a le droit de recommencer.

Le téléphone arabe

On peut commencer à y jouer à partir de 3 personnes mais c’est chiant, le mieux est d’être une petite dizaine. Les joueurs forment une ligne ou un cercle ; le premier joueur arrive avec un message et le murmure à l’oreille de la deuxième personne. Le deuxième joueur répète le message au troisième joueur, et ainsi de suite. Quand le dernier joueur est atteint, celui-ci annonce à voix haute le message qu’il a entendu. La première personne de la liste compare ensuite le message original avec la version finale (qui est évidemment est très loufoque sinon le jeu n’a pas d’intérêt).

Le jeu des "tu préfères..."

Pour se repousser dans ses retranchements moraux, on peut lancer des dilemmes débiles qui commencent par « Tu préfères… ». On l’a tous fait en étant enfant et c’est toujours aussi drôle et stupide une fois adulte.

Exemple de « Tu préfères ? » : « Tu préfères devoir repasser ton permis 10 fois en payant toutes les heures nécessaires d’un coup ou ne plus jamais pouvoir conduire de ta vie ? »

L'Undercover

Pour jouer à l’Undercover sans cartes ni application, il faut un maître du jeu. Ce dernier va choisir deux mots assez proches. Le premier mot va être chuchoté à l’oreille de tous les joueurs sauf trois. Deux des trois joueurs restants auront l’autre mot et le dernier n’aura aucun mot. Ensuite, le jeu commence : chacun son tour, chaque joueur doit dire un mot qui a un lien, proche ou lointain avec le mot qu’on lui a chuchoté. Le but est de découvrir qui sont les trois Undercover et ces derniers doivent faire semblant d’avoir le même mot que les autres.

Exemples de mots : Chine et Japon, plage et piscine, pizza et lasagnes

Le jeu qui plagie "LOL : qui rit, sort !"

Si tu n’as jamais regardé la série LOL : qui rit, sort !, on t’explique les règles du jeu : il faut tenter de faire rire les autres participants par tous les moyens sans rire soi-même. C’était amusant à regarder avec des acteurs et des humoristes et on s’est tous dit la même chose : « ce serait encore plus drôle avec mes potes ».

Le jeu des noms inventés

Le jeu est très simple mais il faut avoir un peu d’imagination. Chacun se présente à tour de rôle avec un nom inventé, il est interdit de citer des noms de gens qu’on connait ou de célébrité. C’est mieux si les noms ont des consonances amusantes et c’est encore plus drôle si ça forme un jeu de mots comme dans les blagues monsieur madame. Le premier qui se trompe ou n’a plus d’idée a perdu.

Exemples de noms amusants : Jean-Luc Nicromarde, Cindy Chabouleau ou Jérémy Molette si on veut un jeu de mots.

Le jeu de la complicité

C’est le même principe que dans l’émission Les Z’amours : on fait des paires de gens qui se connaissent bien et on leur pose des questions. Pas besoin d’ardoise, il suffit de répondre en même temps pour vérifier si leur connexion est bien réelle.

Exemples de questions : « À quel âge [nom de l’un des deux] a couché pour la première fois ? », « À quel endroit vous vous voyez le plus ? », « En quelle année vous vous êtes rencontrés ? »

Le "Qui de nous ?"

Pas besoin d’explications alambiquées pour ce jeu : chacun leur tour, les joueurs posent une question au groupe qui commence par « Qui de nous… ? ». Il faut ensuite voter tous en même temps en pointant du doigt quelqu’un.

Exemple de « Qui de nous ? » : « Qui de nous va boire le plus ce soir ? », « Qui de nous a embrassé le plus de gens ? », « Qui de nous est le plus fainéant ? »

Le killer

Si les jeux d’école primaire vous manquent mais que vous n’avez pas de ballon pour jouer à la tomate, il est toujours possible de jouer au killer. Il faut être en cercle ou autour d’une table pour jouer et le détective ferme les yeux le temps qu’un killer soit désigné. Ensuite, le killer doit tuer tous les autres joueurs en faisant un clin d’oeil à chacun sans se faire prendre par le détective.

On connait la chanson

Le tour de jeu commence en choisissant un mot simple que l’on peut retrouver dans beaucoup de chansons, « soleil » par exemple. Ensuite, chacun doit citer une chanson et/ou chantonner un morceau de chanson qui comprend le mot en question. Celui qui se trompe ou n’a plus d’idée a perdu et on change de mot. Bien sûr, on peut traduire le mot dans plusieurs langues pour trouver plus d’idées.

Exemples de mots : SOLEIL/SUN, AMOUR/LOVE, VIE/LIFE, MORT/DEATH

Comme quoi on peut s’amuser même quand on n’a rien. Si tu avais anticipé que cette soirée, tu aurais pu faire un jeu avec des cartes mais ce sera pour une prochaine fois.