Perdre au jeu n'est jamais quelque chose de facile, on est tous d'accord là-dessus. Mais si vous vous remettrez aisément d'une partie de Mario Kart perdu ou d'un Twister entre amis, d'autres défaites risquent de vous foutre dans une humeur maussade que seule l'idée d'une prochaine victoire pourra réparer. 10 jeux dans lesquels la défaite est insupportable.

  1. Le Monopoly, le plus "ruiné comme dans la vie"
    Une défaite au Monopoly est une lente descente aux Enfers. On est contraint de quitter la partie, complètement déplumé, à sec, sur une dernière carte "chance" qui vous envoie en prison ou sur un passage dans une Rue de la Paix blindée d'hôtels. Le plus triste est de voir ces autres capitalistes en herbe continuer sans vous, et se partager les restes de votre fortune. Vous pouvez allez chercher des bières dans le frigo ou rejoindre votre chambre pour pleurer un bon coup.
  2. Le Poker, le plus "vraie tune"
    Un peu comme le Monopoly, mais pire puisqu'on parle de vrai pognon. On a beau parier que 5 euros, on ne peut pas s'empêcher de penser que ce "pactole" de 35 euros, cette fortune sur la table, doit nous appartenir. On passe plus son temps à rêver de la grande vie qu'on mènera de ce qu'on fera de l'argent : une nuit en solo dans un Ibis, un trajet Reims-Paris en train, 7 kebabs, plutôt que de se concentrer sur le jeu. Résultat : on perd, et c'est dur, très dur. Sur une paire de 7.
  3. La Pétanque, le plus "chambreur, mais c'est l'alcool"
    S’il y a un jeu où il est permis de chambrer à l'excès, c'est bien la pétanque, le Pastis n'aidant pas à rester un modèle de fair-play. Dans ce jeu de saison par excellence, il y a 10 % de bons qui s'entraînent souvent, et les autres. Avec ceux-là, la partie se joue souvent à qui a commencé à picoler en premier (ou qui a un pris une fille dans son équipe ...). Le vrai problème avec la pétanque, c'est qu'il y a toujours un public, toujours. La défaite n'en devient que plus humiliante. Sans même parler d'être fanny.
  4. La Belote, le plus "générationnel"
    Perdre à la belote, ça veut souvent dire perdre contre des vieux, et ça peut devenir un vrai calvaire, parce qu'ils ne sont pas les derniers à chambrer. Surtout, la plupart du temps quand on joue à la belote, c'est qu'honnêtement on a rien d'autre à foutre (vacances, week-end en Bretagne, veillée funèbre...). Donc, perdre à ce jeu, c'est votre dernier espoir d'un potentiel divertissement qui s'envole. Puis, il y a ces satanés points. On ne prend pas 1-0, ou 13-0, là on prend 1000 points dans la musette. Belote. Et re.
  5. Les Billes, le plus "traumatisme d'enfance"
    Oui quand on est adultes, on y joue rarement, admettons. Mais faites appel à vos souvenirs et rappelez-vous ce que ça fait de perdre son sac de billes face à ce petit enfoiré de Jules Rimard, avec ses lunettes à la con et sa banane pleine de calots. Qu'est-ce que c'est que cette coutume de se faire voler son bien, à chaque fois qu'on perd (sur une touchette avec un œil de bœuf, absolument pas réglementaire en passant). Puis de devoir expliquer à ses parents qu'on a perdu toutes les billes que mémé nous a offertes... Marche aussi avec le Pogs et les Jojo's.
  6. Le Trivial Pursuit, le plus "honteux"
    Le jeu rêvé pour montrer à sa famille et ses amis qu'on est bien abruti(e), même s'ils avaient déjà un méchant doute. Difficile de se cacher quand on a dit devant une dizaine de personnes que le président du Brésil s'appelait Enrico Macias. Voir cette saloperie de camembert rester vide au bout de trois heures de partie est une torture sans nom. Et ce n'est pas ce malheureux quartier rose, obtenu avec une question sur Desperate Housewives, qui va vous consoler.
  7. Le jeu du post-it sur la tête, le plus "n'importe quoi"
    Ou le "kikidonc ?", personne ne connait vraiment le nom exact. Ce jeu où on a un nom collé sur la tronche. Un nom que tout le monde peut voir, sauf vous. Un truc bien frustrant quand on voit la tête de tous ses amis, souriant comme des benêts en se chuchotant des trucs sur ce mystérieux personnage. On peut rester bloquer comme ça pendant des heures, avec un vague aperçu de ce qu'est la vie sans internet : un ennui total où on ne sait rien sur rien. En plus le personnage c'était Godzilla. Oui, ça parait toujours évident. Après.
  8. Le Pictionnary, le plus "en couple"
    Le problème des jeux par équipes de deux, c'est qu'on joue souvent contre des couples, prêts à tout pour repartir avec le titre de champion de la soirée. En perdant, vous allez : vous engueuler avec votre moitié, prouver au monde que vous dessinez plus mal qu'un manchot, subir les vannes répétées de vos amis (qui peuvent s'étaler sur plusieurs années si vos dessins étaient vraiment merdiques). Le Pictionnary, c'est comme passer au tableau devant toute la classe, quand on sait qu'on a pas appris sa leçon. Rassurez-vous en vous disant que les gens qui savent dessiner n'ont pas de vrai métier."Artiste pffff qu'est ce que c'est que ça" ?
  9. Chi Fou Mi, le plus "ridicule"
    D'abord il faut s'accorder sur les règles. Parce qu'il y a toujours un demeuré pour demander si "on a le droit au puits". Et perdre ici n'est que le début des emmerdes. Parce perdre à Pierre-Feuille-Ciseau, ça signifie soit qu'une partie d'un autre jeu commence sur de mauvaises bases (mauvais côté du terrain au foot, prendre les noirs aux échecs...), soit qu'on va devoir faire quelque chose d'hyper gonflant (la vaisselle, sortir les poubelles, l'amour un mardi soir de champion's league, etc.). Préférez donc pile ou face pour 100 % de hasard: "ouais, mais on retourne la pièce avec la main ou pas ? - Ta gueule !"
  10. Tous les autres jeu en fait
    Vous êtes un mauvais perdant invétéré. Vous détestez la défaite sous toutes ses formes. Si vous étiez sportif de haut niveau, on dirait qu'il vous faut ça de toute manière pour faire une grande carrière. Oui mais voilà vous êtes expert-comptable et la dernière fois que vous avez fait du sport, vous avez eu mal aux jambes pendant 5 jours. On donc dit juste de vous que vous êtes un salopard de mauvais perdant. Ce à quoi vous répondez "mais pas du tout", comme tous les autres.
  11. (Bonus): La roulette russe
    Certes, c'est une distraction comme une autre quand on s'embête pendant ses vacances au Vietnam, entre deux combats de coqs et une fumerie d'opium. Mais bon, quand on perd à ce jeu là, c'est quand vachement plus difficile de dire "allez on en refait une autre ? Allez steuplait ..."

Une petite partie ? Allez, je suis sûr que tu vas te refaire.