Flash info : la Terre va mal. C’est la merde. La France traverse une sécheresse hivernale record, et à l’échelle mondiale, « La température moyenne mondiale pour 2023 devrait se situer entre 1,08°C et 1,32°C au-dessus de la moyenne observée depuis un siècle ». N-I-C-K-E-L. Pendant que certains font le tour du monde en Jet car l’argent rend aveugle, je vous propose de ne pas faire pareil, et de ne pas fermer les yeux sur les changements de la planète, images de la NASA à l’appui. Spoiler : ça fait flipper.

Great Salt Lake, 1985 VS 2022

Selon la NASA, le niveau du lac a chuté de plus de 6 mètres entre 1985 et 2022.

Source : NASA

Le réservoir de Cerro Prieto, 2015 VS 2022

Le réservoir de Cerro Prieto au nord du Mexique, a atteint son niveau le plus bas depuis sa création en 1980. Les violentes sécheresses de ces deux dernières années ont grandement participé à ce phénomène. En juillet 2022, le réservoir n’était plus qu’à 0,5% de sa capacité de 393 millions de mètres cubes.

Source : NASA

L'effondrement d'une plate-forme glaciaire dans l'est de l'Antarctique, 1989 VS 2022

En fondant, la côté Antarctique a d’ailleurs révélé ce qui semble être une nouvelle île. Outre cette découverte, on voit aussi et surtout combien la fonte des glaces s’accélère.

Source : NASA

Le glacier Okjökull en Islande, 1986 VS 2019

Et aujourd’hui… Plus rien. Le glacier a disparu totalement. Autrefois emblématique, le glacier a fondu durant tout le XXe siècle, et déjà déclaré mort en 2014. En 1901, pourtant, il couvrait 38 km² de superficie.

Source : NASA

Le fleuve Paraná, 2019 VS 2020

Voilà le résultat visible d’une période prolongée de chaleur inhabituellement haute. Le fleuve qui passe par le Brésil, le Paraguay et l’Argentine a atteint son niveau d’eau le plus bas depuis des dizaines d’années.

Source : NASA

La déforestation en Papouasie, 2002 VS 2019

La forêt tropicale indonésienne ne couvre que 1% de la surface de la Terre. Pourtant, elle abriterait aussi 10% des espèces végétales connues, 12% des espèces de mammifères et 17% des espèces d’oiseaux. Selon les données des satellites Landsat, ce sont 750 000 hectares de forêt qui ont été détruits en Papouasie, entre 2001 et 2019, au profit de plantations pour huile de palme, de culture itinérante, d’exploitation forestières sélective, ou pour l’agriculture urbaine.

Source : NASA

Le réservoir de Valsequillo

Les zones rouges, qui se sont largement multipliées entre 2000 et 2020, représente la présence de jacinthes d’eau. Si cette fleur est appréciée de beaucoup pour sa beauté, elle est aussi un terrible envahisseur pour les cours d’eau. Une accélération de la prolifération dont la couverture terrestre urbaine est en partie responsable. Cette plante, l’une des plus envahissantes du monde obstruent les voies navigables, obstruent les centrales hydroélectriques et empêchent la lumière du soleil de pénétrer bien en dessous de la surface de l’eau. Leur présence n’est pas que néfaste : les jacinthes d’eau peuvent également jouer un rôle important dans le nettoyage de l’eau polluée !

Source : Nasa

Le changement de couleur du Mékong, 2015 VS 2020

Oui, un fleuve bleu, c’est plus joli qu’un fleuve marronnasse. Malheureusement, non, ce n’est pas du tout une bonne nouvelle ! Si la couleur change, c’est parce que le niveau d’eau diminue grandement. Alors que l’eau boueuse est normalement remplie de poisson et de sédiments permettant d’améliorer la fertilisation des sols, l’eau claire, elle, est truffée d’algues. Ces dernières obstruent les filets et rendent la pêche difficile. Ce changement brutal et cette baisse du niveau d’eau est liée à la sécheresse, et aux barrages dans la région.

Source : Nasa

Le volcan chilien de Pucón, 2018 VS 2022

Les images sont sans appel : il manque de la neige. Une nouvelle fois, ce sont les périodes de sécheresse et les absences de précipitations qui sont responsables de ce changement.

Source : Nasa

Le glacier Spalte au Groenland, 1986 VS 2020

En danois, « Spalte » signifie « séparer ». Un nom qui correspond en tout point à la situation actuelle du glacier ! Si le glacier s’est autrefois séparé de son glacier parent ( le facilement prononçable Nioghalvfjerdsbrae), en 2020, Spalte s’est totalement séparé de lui mais c’est aussi effondré en plusieurs icebergs. Selon les scientifiques, il a perdu 113 kilomètres carrés (de glace à l’été 2020. Encore un résultat du réchauffement climatique, entrainant la fonte des glaces.

Source : Nasa

Fonte des glaces sur le plateau tibétain, 1987 VS 2021

Dans la région, les glaciers se comptent par dizaines de milliers. Pourtant, la hausse des températures, l’accélération des fontes et le ruissellement des eaux sont en train de les faire disparaitre. Sur ces images, à l’ouest des monts Tanggula, on remarque sans mal la disparition des glaces. En contrepartie, les lacs grossissent.

Source : Nasa

Les Everglades après les ouragans Irma et Maria, 28 mars 2017 VS 1er décembre 2017

Eh oui, c’est la triste réalité : quelques mois seulement séparent ces deux images. Selon les scientifiques, ce sont environ 60% des mangroves qui ont été arrachées ou gravement endommagées par les tempêtes.

Source : Nasa

Vraiment très rassurant tout ça, n’est-ce pas ?

Via : Ranker