Le principe de la loi, c’est d’être une suite de paragraphes écrits dans un Code qui essaient d’encadrer une pratique en en envisageant tous les dérivés possibles. Du genre : il est interdit de fumer dans les lieux publics – et de là s’ensuit une litanie d’exemples, de cas, de dispositions complexes, de poursuites civiles envisagées et tout le toutim. Mais si consciencieux qu’il soit, le législateur ne peut pas TOUT imaginer, contrairement à ceux qui souhaitent continuer à exercer leur activité favorite malgré l’interdiction. Eux, ils sont tout disposés à tout imaginer pour parvenir à leurs fins. Et parfois ça tutoie le génie.

Quand des potes construisent une île pour picoler en pleine prohibition

En 2017, la mairie de Coromandel, une petite ville de 30.000 habitants située en Nouvelle-Zélande, a décidé qu’à partir de maintenant c’était finito pépito on n’avait plus le droit de boire de l’alcool dans la rue – l’idée était d’éviter le bordel au Nouvel an. 160 euros d’amende pour ceux qui y contreviendraient. Mais c’était sans compter sur un groupe de potes qui, eux, avaient bien l’intention de picoler le jour de l’an. Ils se sont donc mis à construire une petite île, minuscule, au milieu de l’estuaire, ont installé une petite table dessus et se sont mis à picoler pour le jour de l’an. Leur justification ? Ils étaient dans les eaux internationales. Ça n’a pas suffi à convaincre la police qui a arrêté tout ce beau monde. Mais ils ont été relâchés sans poursuites.

Les sites de musique, les droits photo et les Lego

Il arrive souvent que les gros groupes de musique mettent des bâtons dans les roues des journaux locaux en ne mettant aucune photo à leur disposition pour écrire des articles. Le site GoldenPlec s’est ainsi vu refuser l’autorisation de prendre des photos par le groupe The Killers quand ses membres étaient en tournée. Du coup, pour pouvoir illustrer l’article tout en faisant leur critique du concert, les journalistes et photographes du magazine ont décidé de recréer le groupes avec des Lego. C’est la photographe Debbie Hickey qui a construit cette représentation après s’être vu refuser le droit de photographier le groupe pendant qu’il jouait à Dublin.

Le mec qui voulait vraiment porter des sacs à dos à la fac

Allez savoir comment allez savoir pourquoi, mais un jour un membre de l’équipe pédagogique et deux étudiants de la Spalding Grammar School de Lincolnshire, au Royaume-Uni, se sont blessés à cause d’un coup de sac à dos. La direction a eu la main lourde en décidant aussitôt d’interdire totalement le port du sac à dos au sein de l’établissement. Vous avez dit complètement con ? En tous les cas, deux élèves ont cherché à contrer cette décision, l’un en organisant une pétition, l’autre en envoyant une lettre de 3000 mots au proviseur qui n’en a rien eu à carrer. Du coup, ce petit malin a commencé une campagne particulièrement marrante pour montrer à la direction que sa décision était absurde : tous les matins, il arrivait avec un faux sac à dos fabriqué à partir de trucs de chez lui. Un jour il a donc débarqué avec une casserole à dos, un micro-ondes à dos, etc. Bref, l’escalade a commencé avec les chefs d’établissement et il a fini par changer d’école.

Le drapeau LGBT et l'interdiction russe

En 2013, Poutine a fait passer en Russie une loi interdisant ce qu’il appelait la « propagande homosexuelle » devant les mineurs, ce qui était un genre de dénonciation déguisée de l’homosexualité qui a logiquement conduit à une augmentation considérables des violences contre les LGBT. Mais avec la Coupe du monde en Russie en 2018, plusieurs activistes ont décidé de contourner cette interdiction dans l’idée de pouvoir brandir le drapeau LGBT dans les stades. Leur technique consistait à reproduire le drapeau à partir de plein de maillots individuels correspondant à la couleur d’une équipe nationale. Rapidement, le dispositif est devenu viral sur les réseaux sociaux.

Les Iraniennes qui supportaient la mauvaise équipe de volley pour avoir le droit d'assister aux matchs

En 2014, soit 5 ans avant que le gouvernement iranien n’autorise les femmes à se rendre à des événements sportifs, plusieurs volleyeuses iraniennes ont eu une idée de génie pour pouvoir assister aux matchs de l’équipe nationale : la loi n’envisageait pas la possibilité que des femmes puissent se déplacer jusqu’au stade pour soutenir l’équipe adverse… Lors du déplacement de l’équipe brésilienne au stade de Téhéran, un groupe de supportrices s’est habillé avec des maillots de l’équipe brésilienne, se faisant passer pour des étrangères et ont réussi à entrer dans le stade pour regarder le match en passant à travers les mailles de la police de la moralité.

Le Grec qui voulait absolument fumer dans les cafés

Aujourd’hui, en Grèce, fumer dans un lieu public peut coûter 1000 euros d’amende. Pas suffisamment pour un Grec très attaché à pouvoir fumer à l’intérieur de son café et qui a fabriqué un dispositif absolument absurde : un trou dans la vitrine, le bout de la cigarette dehors et donc la fumée à l’extérieur et une petite paille en plastique juste en dessous de la cigarette pour pouvoir expirer la fumée.

Le supporter turc qui était banni des stades

Yamuk Ali, c’est le surnom d’un supporter de foot turc complètement barjot. Tellement barjot qu’il s’est fait bannir pour un an du stade Denizli Ataturk où il avait ses habitudes. Mais Ali n’est pas du genre à renoncer : il a donc loué une grue qu’il a placée juste à côté du stade de façon à pouvoir assister aux matchs par-dessus les gradins. Et le pire, c’est qu’il a suivi comme ça une dizaine de matchs sans qu’on vienne l’embêter.

L'invention de la fondue c'était pour contourner la loi

C’est une des nombreuses histoires que l’on raconte sur l’invention de la fondue. Au XIII° siècle, l’Eglise imposait un régime strict pendant le carême en interdisant de manger du fromage. C’est alors qu’un moine, Vacarius, a eu l’idée de contourner la loi en faisant fondre le fromage pour créer un nouveau plat qui n’avait strictement aucun rapport avec le fromage, c’est évident. Et c’est ainsi que la fondue est devenu un plat tout à fait catholique.

L'Américaine qui se déguisait en grand-mère pour acheter de l'alcool

En 2018, une jeune Américaine (pas encore 21 ans) avait envie de boire un coup. Le problème, aux Etats-Unis, c’est qu’il est interdit de vendre de l’alcool aux personnes de moins de 21 ans et que même si on a 30 ans les mecs sont capables de te demander ta carte d’identité. Du coup, cette jeune Américaine a décidé de prendre le taureau par les cornes et d’éviter que l’on puisse avoir un doute sur son âge en exagérant son déguisement. Elle s’est donc grimée en petite vieille histoire d’éviter toute question. Et comme ça a marché, elle l’a raconté sur Internet. Et comme les gens adorent ce genre d’histoire, plein de gens ont cherché à l’imiter.

Les tickets de caisse obligatoires mais comestibles d'un boulanger français en Allemagne

En Allemagne, il est désormais obligatoire d’imprimer un reçu pour toute transaction financière, même quand c’est pour 50 centimes. Du coup, un boulanger français installé en Bavière s’est dit que ça allait faire cher en papier à la fois pour lui et pour la planète et il a eu l’idée d’intégrer ces tickets de caisse à ses pâtisseries en les faisant en sucre-glace comestible. Malinou, pas vrai ?

Sinon moi une fois j’ai tué un mec puis ensuite j’ai recruté un mec qui lui ressemblait énormément pour qu’il se fasse passer pour lui et du coup j’ai pas été inquiété.

Via : Listverse