Certes, on est pas les spécialistes de l’hémoglobine dans le cinéma français, nous c’est plutôt du genre drame dans le drame dans le drame avec des problèmes de famille et de la pluie. Et pourtant, on a quelques réalisateurs qui sortent du lot avec des films hors norme, violent, parfois malsain, sans forcément être des films d’horreur. Du trash, du vrai.

Grave, de Julia Ducourneau

La dernière sortie ciné incontournable. Ce tout premier film de Julia Ducourneau est un chef d’oeuvre sous toutes les coutures, avec sa dose de globules rouges de malaise mais aussi d’humour. L’histoire de deux sœurs en école de vétérinaires qui se découvrent un addiction peu commune. Je vous en dis pas, plus, allez-y. Sauf toi.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Seul contre tous, de Gaspard Noé

Excellent premier film de Gaspard Noé qui a du financer lui même le projet (sur 5 ans) tant personne n’a osé y mettre une bille et c’est tant pis pour eux puisque le résultat est un film ultra glauque mais ultra génial. La dérive d’un ex-taulard à Lille et Paris, avec un monologue en voix off quasi omniprésent et quelques scènes bien violentes mais aussi bien kiffantes.

Bernie, d'Albert Dupontel

Si tous les films de Dupontel n’ont pas été à la hauteur (en revanche je vous recommande vivement ses deux spectacles absolument excellents dans l’extrêmement absolu), ce premier film est une réussite de trash. En même temps avec l’histoire d’un orphelin jeté dans la poubelle par ses parents, on partait bien.

Sheitan, de Kim Shapiron

Voilà encore un joli p’tit film bien malaisant à l’arrière goût de film d’horreur ultra flippant sur une classique soirée de jeunots dans une maison de campagne. Du trash en veux-tu en voilà.

La Grande Bouffe, de Marco Ferreri

Difficile de ne pas le mettre dans ce classement même si La Grande Bouffe reste un classique difficile classable dans une seule catégorie. En tout cas, je vous le conseille pour un bon petit film de dimanche soir devant plateau TV armé d’une grande joie de vivre.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Irréversible, de Gaspard Noé

Encore un film de Gaspard Noé me direz-vous ? Si on voulait être honnête on pourrait à vrai dire mettre quasiment toute sa filmographie dans ce top, mais s’il n’y en avait que deux à retenir ce serait Seul contre tous et Irréversible dont les scènes de violence sont franchement traumatisantes.

Martyrs, de Pascal Laugier

Film franco-canadien donc l’histoire se passe en France. Une gamine enlevée et torturée s’échappe et retrouve ses bourreaux à l’âge adulte. Mais un monstre la poursuit incessamment. Et ça fout les miquettes. Et ça fait badder.

Notre jour viendra, de Romain Gavras

On se souvient du p’tit Gavras qui s’était fait connaitre entre autre par la réalisation provoc’ de son clip « Stress » pour Justice. Son premier film de fiction relate ici l’histoire de Patrick et Rémy, deux roux anarchistes en quête de liberté. Et ça fait mal. La preuve que les roux sont trop dangereux.

Baise-moi, de Virgine Despentes

Si ce premier film adapté de son roman éponyme n’est pas un réussite sur toute la ligne, on peut dire qu’il a eu le mérite de secouer un peu la critique avec une histoire mêlant meurtre, sexe violent, et drogue, un bon combo de trash et une autre version de Thelma et Louise.

Tro-tro fait son cirque, de Caroline Roelands et Thomas Lepage

Dans l’univers du crime Tro-Tro n’est pas un joli cœur. Proxénète de la ville de TooTooLand, il est animé par un désir de vengeance ravageuse et finit par démembrer ses ennemis un par un avant de leur faire cuire les boyaux et de les donner en brochette aux enfants des rues de son quartier. Du trash et surtout beaucoup d’esthétisme.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Maintenant on a de quoi proposer un cycle cinéma enfant dans l’école maternelle la plus proche de chez nous, YAY.