La légende raconte que le chômeur ne serait qu’une misérable larve errant l’âme en peine dans son taudis de 15m2. Obligé de retourner vivre chez ses parents dans le Nord-Pas-de-Calais, il se détache de sa vie, de ses amis, de ses passions et redevient l’enfant dont il avait tant rêvé. Si la musique adoucit les moeurs, le cinéma peut lui aussi, à sa façon, casser le cercle vicieux de l’exclusion sociale en nous montrant que le chômage n’est pas forcément inéluctable.

  1. The Big Lebowski
    La bible du chômeur. Les aventures du glandeur le plus charismatique de l'histoire du cinéma incarné par Jeff Bridges. La vie d'un looser magnifique qui passe sa vie entre partie de bowling et cocktails White Russian. Culte bien entendu
    Vertu thérapeutique : Montrer qu'au pire on peut très bien ne rien foutre de sa vie et être le mec le plus cool du monde.
  2. Jerry Maguire
    Jerry Maguire, alias maxillaire-Tom-Cruise, est un jeune agent sportif qui se fait virer comme un clébard après avoir publié un pamphlet contre le manque de valeurs de sa boite. Il monte sa propre agence, basée sur la scientologie ses propres valeurs.
    Vertu thérapeutique : Croire que quand on veut on peut. Sauf si on est aveugle et qu’on veut devenir pilote d’avion. Mais sinon on peut.
  3. Ratatouille
    Remy, un rat d'égout au goût et à l'odorat bien plus développés que ses congénères a un rêve bien particulier : il veut devenir cuisinier. Normal donc.
    Vertu thérapeutique : Si un rat peut devenir cuisinier, rien ne vous empêche de devenir Batman.
  4. The Full Monty
    C'est la crise en Angleterre, et 4 amis au chômage décident de faire du strip-tease pour gagner un peu d'argent. Ils ne sont pas beaux, soyons honnêtes, mais quand on est désespéré on tente des trucs, et des fois ça marche.
    Vertu thérapeutique : Ne soyez pas réfractaire à un corps de métier, le strip-tease est une solution tout à fait honorable.
  5. Erin Brockovich
    Erin Brockovich est une mère de famille (et accessoirement Julia Roberts façon bombasse) avec un bon petit caractère. Quand elle se fait embaucher dans un cabinet d'avocats, elle met à jour une gigantesque escroquerie d'une multinationale. Julia Roberts ne fait jamais les choses à moitié.
    Vertu thérapeutique : Même plus bas que terre, il y a toujours une solution. Les Prudhommes par exemple.
  6. A la recherche du bonheur
    Le film ultime à regarder quand on cherche du travail. L'histoire de Chris Gardner, un père de famille élevant seul son enfant dans la misère. Pour s’en sortir, il décide de recommencer au bas de l’échelle, en devenant stagiaire.
    Vertu thérapeutique : Regarder Will Smith se débattre contre la vie et les galères alors qu’il aurait gagné 23 millions de dollars en 2013 (source: Forbes), c’est un peu votre petite revanche à vous: vous n'êtes pas seul dans la galère.
  7. In the Air
    Ryan Bingham est chargé de licencier des gens pour le compte d’entreprises privées. Georges Clooney va se rendre compte qu’il ne gère pas que des noms mais bien des personnes dont il peut briser la vie du jour au lendemain.
    Vertu thérapeutique : Alternant humanisme et sarcasme, In the Air montre avec beaucoup de subtilité que le mot clé du chômeur est “re-la-ti-vi-ser”.
  8. The Company Men
    La déchéance du rêve américain. Bobby Walker a tout : le job, la maison, la femme et les enfants. Jusqu’au jour où il perd son emploi et accepte de travailler dans le bâtiment.
    Vertu thérapeutique : Tout comme le strip-tease, le métier d’ouvrier ne doit pas vous rebuter. Vous avez deux mains et vous parlez portugais ? Le tour est joué.
  9. Les temps modernes
    Un vagabond et une jeune orpheline tentent de survivre et cherchent le bonheur dans un monde où le travail est dur à trouver et souvent synonyme d'exploitation.
    Vertu thérapeutique : Même Charlie Chaplin a fait tous les pires boulots du monde, de serreur de boulons, à celui de réparateur de machine, en passant par gardien de nuit d'un grand magasin ou serveur-chanteur dans un restaurant. Alors y'a pas de honte à signer chez Manpower.
  10. Looking for Eric (ou à peu près tous les films de Ken Loach)
    Un père de famille issu de la middle class britanique voit ses fils chômeurs partir en sucette. Heureusement, Eric "le king" Cantona débarque et remet tout ce petit monde dans le droit chemin.
    Vertu thérapeutique : abandonner, c'est pour les faibles et Cantona l'a bien compris. Avec l'aide des copains hooligans, on peut tous reprendre sa vie en main. Faut juste connaître Cantona.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Source : Monkey-tie