Un film, c’est des réals, des acteurs, des monteurs, des compositeurs, des maquilleurs, des bruiteurs et plein d’autres « petites mains », mais c’est aussi un truc hyyyyper important, sans quoi il n’y a pas de film : DU POGNON. Eh ouais, il faut au moins un producteur qui accepte de filer de la thune pour que le film se fasse. Et, forcément, quand c’est toi qui crache l’argent, ben t’as un peu envie d’avoir ton mot à dire sur le résultat. C’est comme ça qu’on se retrouve avec des exigences de producteurs parfois très cheloues dont on aurait pu se passer. Mais comme ils l’ont demandé, il a fallu obéir.

Le producteur de Wild Wild West voulait une araignée mécanique géante dans le film

C’est à Jon Peters qu’on doit l’idée de l’araignée énorme en métal de Wild Wild West, et il a peut-être bien fait d’exiger la présence de ce monstre puisque aujourd’hui c’est à peu près le seul truc qu’on a retenu du film. Mais le plus drôle, c’est qu’il s’agit d’une idée totalement recyclée : à la base, Peters voulait mettre une araignée géante dans un film nommé Superman Lives dont la production a finalement été abandonnée. Le mec voulait juste caser une grosse araignée mécanique dans un film.

Les réalisateurs de La Petite Sirène ont demandé à ce que toutes les bulles soient dessinées à la main

Si La Petite Sirène est l’un des meilleurs Disney avant l’ère de la 3D, c’est en partie grâce à John Musker et Ron Clements, ses deux réalisateurs, et au travail de dingue qu’ils ont fait effectuer à leurs employés. Ils leur ont tout simplement demandé de peindre chaque bulle à la main (au lieu de les photocopier pour gagner du temps comme on l’aurait fait sur d’autres productions). Ça a donc fait plus d’un million de bulles toutes différentes les unes des autres dans le dessin animé. Le souci du détail, c’est important.

Le prénom de Lorraine Baines dans Retour Vers le Futur a été choisi par rapport à la femme du producteur

Sidney Sheinberg, producteur du film, avait saoulé Steven Spielberg pour qu’il nomme son film « Spaceman from Pluto », mais il n’a jamais obtenu gain de cause. Par contre, là où il a réussi à modifier le film, c’est en demandant à Spielberg de modifier le nom de la mère de Marty McFly pour qu’elle s’appelle Lorraine, comme sa propre femme. Le mec relou quoi.

Drew Barrymore a éxigé que les héroïnes de Charlie et ses drôles de dames n'utilisent pas d'armes à feu

En plus d’être actrice dans le film, Drew Barrymore était aussi productrice de Charlie et ses drôles de dames, et elle avait une grosse exigence : que les trois héroïnes n’utilisent pas de flingues. Pour elle, ça les rendrait plus sympa de dégommer leurs ennemis uniquement à l’aide des arts martiaux. Tant pis pour le réalisme, de toute façon c’était pas le but recherché.

Le PDG de Marvel a obligé le réal de Iron Man 3 à choisir un homme comme principal méchant du film

À la base, Shane Black, réalisateur d’Iron Man 3, devait mettre en scène la vilaine scientifique Maya Hansen comme principale antagoniste de Tony Stark, mais Isaac Perlmutter, PDG de Marvel, en a voulu autrement. Il a envoyé un mémo à Black pour lui dire de mettre un homme comme gros méchant du film, parce que les garçons achèteraient plus de figurines comme ça (vous avez dit sexisme ?) Bref, c’est comme ça qu’on s’est retrouvé avec une Rebecca Hall reléguée au second plan et un Aldrich Killian (Guy Pearce) propulsé sur le devant de la scène. Pas cool.

Les producteurs de The Signal ont exigé une mort toutes les 8 minutes

David Bruckner, Dan Bush et Jacob Gentry voulaient réaliser un film d’horreur, avec un scénario en tête, mais leurs producteurs leur ont imposé une règle s’ils voulaient la thune : faire au moins un mort toutes les 8 minutes à l’écran. Les gars, qui n’avaient pas trop de poids à la table de négociation, et qui avaient très envie de tourner leur long-métrage, ont donc fini par accepter le deal. Ça a donné un film au scénario chelou qui commence bien avant de partir totalement en vrille, mais au moins ils ont eu du pognon.

Les producteurs du film Le Territoire des Loups ont exigé que le film se déroule en Alaska plutôt qu'au Canada

Le film avec Liam Neeson qui se fighte contre des gros toutous devait initialement se dérouler au Yukon, région la plus sauvage du Canada, mais c’était sans compter sur l’avis des producteurs. Selon eux, l’Américain moyen s’identifierait davantage au personnage si l’action se déroulait en Alaska, sur le territoire des USA donc. Joe Carnahan, réal du film, s’est battu pour garder le Canada comme décor de l’action, mais face à des gens qui possèdent plein d’argent, il a finalement cédé. C’est fou l’argent, ça a l’air de donner beaucoup de pouvoir ce truc.

La production de Justice League a demandé un film de moins de 2h

Si on a beaucoup entendu parler de la « Snyder’s Cut de Justice League« , c’est parce que le réalisateur Zack Snyder avait sorti une première version du film de 4h qui n’a pas été validée par les producteurs. Les gars ont embauché Joss Whedon pour reprendre le projet et faire passer le film en dessous des 2h. Il a accompli sa mission, puisque Justice League dure au final 1h59 et 43 secondes, mais les fans ont été déçus par le résultat final. Zack Snyder a donc sorti sa version longue quelque temps plus tard, et, paraît-il, le truc était plus convaincant.

Après, on peut toujours désobéir aux producteurs.

Source : Whatculture