Il est toujours délicat de voyager en été. Déjà parce que c’est plus cher et en plus parce que bien souvent, il y a trop de monde. Quand on ne peut pas voyager hors saison, c’est à dire hors vacances scolaires, mieux vaut donc privilégier les coins un peu moins populaires et garder les autres pour plus tard. À moins de profondément aimer son prochain au point de rester coller à des inconnus 12 heures par jour devant des monuments engorgés. C’est un trip comme un autre après tout !

Barcelone (Espagne)

Fuyez pauvres fous ! Barcelone en été, c’est infernal ! Surtout des coins hyper populaires comme les Ramblas. Il y a tellement de monde qu’on ne voit même plus où on marche. Inutile de dire que pour découvrir la ville et sa magnifique architecture, c’est mort aussi. Ou alors dans des conditions lamentables. En fait, se balader à Barcelone au cœur de l’été, quand il fait beau, c’est à dire 35 degrés, c’est un peu comme se retrouver en fosse en plein soleil, pendant un concert sur la main stage au Hellfest (la bonne musique en moins).

Rome (Italie)

Alors le Colisée ? « Oui je l’ai vu de loin parce qu’il y a avait trop de monde et vu que je mesure à peine 1m70, j’ai surtout vu un truc que j’ai vaguement reconnu pour l’avoir déjà vu au cinéma. En fait, sur le moment, j’ai cru qu’ils distribuaient du fric au passant tellement l’ambiance était frénétique mais non. J’ai donc pris mon mal en patience et je suis allé voir d’autres trucs mais là encore c’était l’enfer. Alors je suis rentré à l’hôtel pour jouir des conséquences de mon insolation peinard. »

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La Grande Motte (France)

À deux pas de Montpellier, cette station balnéaire, à l’instar de quelques autres dans la région, est prise d’assaut par les touristes pendant l’été. La population double ou triple et c’est invivable pour tout le monde. Il faut se battre pour trouver un carré de sable inoccupé sur la plage, on bouffe du sable à cause du vent et le soir, quand on veut se détendre en se payant un petit moules/frites dans un restaurant, il faut patienter des plombes pour avoir une table.

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Il n'a pas souffert, promis

Paris (France)

Forcément, la capitale française est dans le top. Toujours très populaire, elle reçoit tous les ans des millions de touristes du monde entier. L’été étant la période préférée des visiteurs. Et pas à cause de Paris Plage hein ! Paris, la ville lumière, l’été, c’est la ville galère. Surtout des coins comme Montmartre. On se tape la montée à pied, on sourit gentiment au niveau du café d’Amélie Poulain, puis on se retrouve tout suant sur la Place du Tertre avec des Orangina à 30 € et des mecs qui nous sautent dessus pour avoir le privilège d’immortaliser cet instant avec une petite caricature.

Majorque (Espagne)

Le tourisme de masse est un problème en Espagne. Du genre préoccupant. En 2010, Majorque avait accueilli 6 millions de touristes. En 2018, ce chiffre était passé à 10 millions. Du coup, l’environnement morfle méchamment. Et en plus, ça devient naze de se retrouver noyé dans un flot continu de personnes suintantes et bruyantes non ?

Venise (Italie)

30 millions de visiteurs par an ! C’est dingue ! L’été, Venise, c’est comme un film adapté de Dan Brown : on ne fait même plus gaffe aux décors et on ne se focalise que sur les défauts. Il faut attendre partout, on participe plus ou moins directement à la dégradation de la ville, ça sent mauvais et il faut attendre partout. Comment ça je l’ai déjà dit ? Bref, privilégiez le hors saison. En plus, c’est moins cher.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Dubrovnik (Croatie)

La Croatie attire tous les ans des jeunes et des moins jeunes à la recherche du grand frisson. Depuis la diffusion d’une série dont je tairai le nom, avec des dragons, des loups géants et un grand type qui dit tout le temps « Hodor, Hodor, Hodor », Dubrovnik, qui a servi de décors pour la ville fictive de Port-Réal, est prise d’assaut. Alors c’est plutôt cool car au début on ne sait plus où regarder mais au bout d’un moment, quand on se ballade dans les ruelles par 40 degrés, on a davantage l’impression de participer à la marche de la honte de Cersei qu’à de véritables vacances reposantes.

Santorini (Grèce)

C’est bien beau de vouloir jouer à Meryl Streep et Pierce Brosnan dans Mamma Mia ! en Grèce, mais essayez un peu de monter une chorégraphie sur Dancing Queen au milieu d’une foule compacte ! Autant refaire le Lac des Cygnes dans la ligne 1 du métro parisien en fin de journée. Alors oui, Santorini, en Grèce, c’est sublime. Mais quand il n’y a pas un chat c’est encore mieux !

Londres (Angleterre)

Mieux vaut aller voir la relève de la Garde en décembre. On se pèle, parfois il neige mais au moins on voit quelque chose. L’été, Londres, c’est le rendez-vous du monde entier. Et vas-y que j’engorge Piccadilly Circus et Oxford Street avant d’aller foutre le bordel du côté de Covent Garden. Le soir, c’est Camden qui est gavé de monde. Encore une victime de son succès ! Heureusement, la ville regorge de coins moins populaires où il est possible d’en profiter en prenant son temps. Si, si.

Le Mont-Saint-Michel (France)

Ils sont nombreux à se presser pour s’empiffrer d’omelette avant de déambuler dans les ruelles de ce fabuleux bijou qu’est le Mont-Saint-Michel. L’été, 15 000 personnes s’y rendent tous les jours. Au bas mot ! Et vu que ce n’est pas très grand, c’est vite plein. Et vite insupportable du coup.

Conseil d’ami : sur le plateau du Larzac, même en plein été, on est large !