memoire
Crédits photo : pluggedin

Faisant souvent l'objet de fantasmes et légendes urbaines en tout genre, les étudiants en ingénierie font partie d'une classe très rare et unique qui ne demande qu'à être explorée et découverte vu sa diversité. Laissez-nous vous présenter certains spécimens.

  1. Le passionné
    Il connait déjà tous les termes techniques quand votre savoir se limite au marteau et au tournevis. Il parle d'optimisation de contraintes et de matériaux du futur pour construire des fusées, au détriment de travailler les maths et la physique. Il ne passe, en général, pas l'année.
  2. Le fétichiste
    Élève correct, il poursuit son bonhomme de chemin en travaillant et obtient des notes passables. Cependant, sa vie va prendre un nouveau tournant : captivé par le cours de "thermodynamique des fluides newtoniens adiabatiques", il ne va vivre que pour ça, et ne travaillera plus que cette matière qu'il chérit désormais plus que sa copine, au point de négliger les autres et rater son année. Dans la vie, on fait ce qu'on aime.
  3. tumblr_ltud6wqZtd1qhghzn
    Crédits photo (creative commons) : fuckyeahtheengineer
  4. Celui qui pose tout le temps des questions
    Rien qu'à sa tête tu sens que la claque va partir toute seule. Cet énergumène prend plaisir à poser toutes sortes de questions sur tout et n'importe quoi du moment que ça lui passe par la tête. Se croyant souvent doté d'une intelligence hors norme, il montre qu'il est parti en camp d'été en Cornouailles en seconde en utilisant l'anglais pour mieux s'adapter à son interlocuteur. Par exemple, si le professeur a un nom étranger, il commencera toujours ses phrases par "Excuse me..."
  5. Le touriste
    Quand il décide de se lever, il vient toujours avec deux heures de retard, joue sur son smartphone en cours et n'écoute rien. De toute façon "l'examen c'est au talent". Bah oui. Le théorème pour lequel il y a plein de prix Nobel chez les gens qui y vont uniquement au talent est très connu. Un génie incompris.
  6. 2679
    Crédits photo : truegif
  7. L'arrogant
    Il a fait ingénieur parce que ça lui permettait de montrer à tout le monde qu'il était intelligent et que par conséquent il pourrait devenir "chef" plus tard. Point. Ne le contredisez pas. Si vous avez le malheur de le croiser en soirée il se fera un plaisir de vous rappeler à quel point vous êtes une merde et que votre vie est insignifiante. A éviter.
  8. La fille
    Elle qui était d'un physique banal et passait relativement inaperçue au lycée, voilà qu'elle peut maintenant se prendre pour Megan Fox. Assaillie par des hordes d'affamés aux hormones débordantes, elle n'aura pas de mal à se faire aider, à trouver un groupe de projet, ou à choper.
  9. Celui qui n'en a rien à faire
    Il répète inlassablement que les maths ce n'est pas son truc, qu'il aurait du faire droit, et manier le verbe débattre avec son cœur plutôt que de calculer des cosinus. Il prétend même être un poète dans l'âme et lira ses compositions à ses camarades pendant les cours. Avant la fin de l'année il n'existera plus. Peut être tant mieux pour lui.
  10. Celui qui n'en a rien à faire (2)
    Similaire au premier, celui-ci est en quelque sorte son évolution. Il prend son mal en patience, bosse, se saigne, bûche, travaille jusqu'à en vomir quitte à répéter en boucle sa haine de la matière. Le pire, c'est qu'il finit souvent dans les tout premiers, au grand désarroi des passionnés, révoltés par cette injustice. Oui, il ne sait pas ce qu'est une turbine mais il s'en fout : il sera riche.
  11. Le gamer
    Aligné avec sa bande, que dis-je, sa "team" tout au fond de l'amphi, ils sont cachés derrières une armée d'ordinateurs énormes bardés de stickers en tout genre et faisant plus de bruit qu'un sèche-linge. On peut entendre parfois leurs petits couinements pendant le cours, quand l'un d'entre eux perd sa partie d'Agario contre ses voisins qui eux exultent. N'a aucune chance avec "la fille".
  12. Le simple
    Souvent bon camarade, pas méchant pour deux sous, le "simple" n'est pas le plus horripilant de ce top. Le genre de gars qui te réveille en sursaut quand sa tête frappe sa table à grand fracas un quart d'heure près le début du cours. Même si c'est sa troisième première année, cela n'empêche pas qu'il passe plus de temps à chercher à se réorienter qu'à travailler. Noter cette énorme bosse sur son front faisant suite à tous ces tapages de crânes de détresse sur son bureau.

Si vous connaissez d'autres types de gens qu'on croise en école d'ingénieur, faites le savoir et on vous fera des bisous.

Un top signé DirtyAdiabatic