Toujours plus en quête d’identité, et de bon sens, on ne peut pas s’empêcher d’accoler des noms à tout et n’importe quoi. Alors bêtement on pense encore il y a peu que dans la vie il y avait les jeunes, les moins jeunes, les vieux et le troisième âge mais comme toujours, il a fallu complexifier un peu ces concepts en donnant des noms ultra élaborés, avec des générations dans les générations, et puis des générations de générations. Et je parie que vous ne les connaissez pas tous.

La génération silencieuse

Globalement cette génération n’est plus trop présente aujourd’hui ou alors elle s’approche lentement mais sûrement d’un âge centenaire puisqu’on compte leur naissance entre 1925 et 1945. Elle se caractérise par un acharnement au travail et une absence de revendication, c’est sûr qu’on est encore loin des congés payés, du droit de vote des femmes et de la force syndicale.

Les Baby Boomers

C’est simple, les Baby Boomers sont toutes les personnes nées en plein Baby Boom, ce pic de natalité qui a eu lieu de 45 à 75. Ces mêmes Baby Boomers qui ne sont plus tout jeunes aujourd’hui et créent une masse considérable de départs à la retraite ce qui permet de les appeler désormais les Papy Boomers. C’est vrai qu’il n’ont plus grand chose à voir avec les « baby ».

La génération X

Si les sociologues débattent encore pour savoir si cette génération englobe les individus nés entre 66 et 72 ou entre 61 et 81, on peut se mettre globalement d’accord pour les intercaler entre les Baby Boomers et la génération Y. Les X n’ont rien à avoir avec une addiction malsaine au porno, en revanche ils se définissent davantage par une forte baisse de natalités, mais aussi par un fort taux de chômage et de précarité. Bref c’est un peu la génération de la loose, déso.

La Génération Y = Millenials

Si tu es né entre 1980 et 2000 c’est que toi aussi tu fais partie de cette formidable génération qui fait partie des cibles préférées du marketing. On attribue le nom à la forme en « Y » du baladeur qui caractérise majoritairement le mode d’écoute de cette génération (avant ils n’avaient pas de walk-man, et après ils ont eu des casques bluetooth avec la musique en réalité virtuelle). Le concept est plus adapté à l’Occident et englobe un ensemble de critères comme par exemple le fait d’être né dans un monde avec le SIDA mais de ne pas avoir connu la guerre froide, ils sont digital natives mais ont connu pour la plupart le monde sans Internet (ou vraiment a ses débuts), ils jouent aux jeux vidéos mais ont développé un intérêt pour l’écologie.

La génération Z

Appelée logiquement dans la suite des générations X et Y, on l’a nomme aussi génération C (pour « Communication », « Connexion » et « caca », ce qui est moins compréhensible pour ce dernier). Ce sont les petits poussins nés avec Internet, un portable dans la main, après la chute du mur de Berlin mais pendant les attentats du 11 septembre, globalement entre 1995 et 2015. Bref, ce sont des petits jeunots pas prêts à bosser 20 ans dans la même entreprise. A l’inverse des digital natives on les qualifie plus de digital naives dans la mesure où ils consomment (parfois aveuglément) l’information sur les réseaux sociaux.

La génération K

C’est une génération dans la génération. En l’occurrence, les Millenials. La génération K tient son nom de Katniss Everdeen. Non ce n’est pas une blague, on parle bien de l’héroïne de Hunger Games. Ce concept de génération K a été théorisé par une économiste américaine Noreena Hertz qui a mené une étude auprès de 2000 filles occidentales nées entre 95 et 2000. Rebelles mais responsables, angoissée par les dangers du monde modernes : terrorisme, écologie et chômage…

La génération Alpha

Techniquement, elle n’existe pas encore ou du moins, elle bave encore dans ses couches. Mais pour le sociologue américain Mark McCrindle’s, elle va bientôt pointer le bout de nom. C’est naturellement celle qui fera suite à la génération Z, encrée encore plus dans le numérique. Les enfants de moins de deux ans à l’heure actuelle ont majoritairement déjà manipulé des jeux sur tablettes ou smartphones, du coup ils s’en tamponnent pas mal des claviers et des ordi, ils sont passés au niveau supérieur de l’hyper-connectivité, avec une forets d’écrans tactiles.

Les Xennials

C’est la toute dernière trouvaille. Apparemment, on manquait encore d’un mot pour désigner cette génération trop jeune pour être vieille mais trop vieille pour être jeune. Eh bien le voilà. cette micro-génération dont les naissances se situent entre 77 et 83 correspond à ceux qui ont connu le Minitel, Caramail et les Tamtam mais qui ne consomment pas du tout de la même façon Internet et les réseaux sociaux. En gros ils sont au croisement de deux mondes fondamentalement différents.

Finalement, la vie n’est-elle pas qu’une succession de générations ?

Sources :

Konbini

France Inter

France TV Info