Les taxis parisiens en plus de porter un peu trop souvent la moustache à notre goût, et d’écouter toute la journée RMC, ont le terrible défaut de coûter un bras (1.30€ au Km sans compter la prise en charge et le temps passé). Et comme on n’en a que deux, on préfère le garder dès fois qu’on en ait besoin. Mais il y a pire ailleurs. Top 10 des destinations où les taxis ne se mouchent pas avec le dos de la cuillère.

Oslo, Norvège (5,9€/km)

La capitale norvégienne serait dans le top 5 des villes dans le monde où le coût de la vie est le plus élevé. Et visiblement, ça n’effraie pas les Norvégiens qui sont de plus en plus nombreux à s’y installer. Pour vous déplacer, vous l’aurez compris, évitez à tout prix (c’est le cas de le dire) de prendre le taxi. Optez plutôt pour un ticket de transport à la journée qui vous permet d’emprunter le métro, le tramway, le bus et même le ferry du fjord d’Oslo. Quant à se rendre à l’aéroport qui se trouve à 50 km du centre ville, préférez la navette Flybussen qui vous coûtera maximum 25 euros.

Crédits photo (creative commons) : Helge Høifødt

Zurich, Suisse (5,07€/km)

La bonne nouvelle, c’est qu’il est facile de se déplacer dans la ville en empruntant le vaste réseau de bus et de tramways qui circulent dans la ville 7 jours sur 7 de 5h30 à minuit. Au delà, il faudra soit pédaler (de mi-mai à mi-octobre, il est possible d’emprunter gratuitement des vélos dans différentes stations), soit raquer en voyageant en taxi. Pour vous donner une idée, un trajet de 8 km, vous coûtera la bagatelle de 40,6€ (ouais on sait, on est balaises en calcul mental chez Topito).

Crédits photo (creative commons) : Wikimedia

Luxembourg, Luxembourg (4,10€/km)

C’est con, parce que le Luxembourg a tout pour plaire. Un patrimoine de dingue, une nature verdoyante, des voisins pas trop chiants (coucou la Suisse), et en plus les gens parlent Français. Problème, le pays est aussi celui où le salaire minimum (1900 euros/mois) est le plus élevé d’Europe et forcément le coût de la vie ferait presque passer un rentier de Neuilly pour un smicard. Quant aux taxis, il faut bien qu’ils payent leurs factures.

Crédits photo (creative commons) : Wikimedia

Genève, Suisse (3,8€/km)

La ville est la troisième au monde en termes de qualité de vie. Une bonne raison pour aller y planquer son argent, qui lui aussi a besoin de se sentir bien accueilli. Et puisque vous êtes venu avec votre valise remplie de grosses coupures, prévoyez quand même d’en garder quelques unes dans votre portefeuille histoire de payer le taxi. Leurs tarifs sont les 4ème plus élevés au monde. Il n’y a pas de raison, eux aussi ont le droit au bonheur.

Crédits photo (creative commons) : Wikimedia

Auckland, Nouvelle Zélande (3,62€/km)

Non, on n’est pas obligé de se déplacer en camping-car en Nouvelle-Zélande. C’est certes plus sympa, mais pas franchement pratique pour bouger dans cette grande ville moche qu’est Auckland. Les taxis s’y font plez et on vous recommande chaudement de les éviter autant que possible. Préférez le métro, vos baskets, voire le bus si vous arrivez à vous y retrouver dans les différentes compagnies qui desservent la ville.

Crédits photo (creative commons) : Wikimedia

Stockholm, Suède (3,4€/km)

L’avantage avec la Capitale suédoise, c’est que si vous ne vous y prenez pas comme un manche, vous ne devriez pas avoir besoin de taxi. La ville est peu étendue et les transports en commun sont bien fichus, à défaut d’être économiques. Et si le cœur et les jambes vous en disent : le vélo qui, comme souvent dans les villes du Nord de l’Europe, a envahi la ville au détriment souvent des piétons.

Crédits photo (creative commons) : Wikimedia

Montréal, Canada (3,23€/km)

Franchement, difficile de dire ce qu’il y a de plus rédhibitoire chez les taxis de Montréal, leurs tarifs
prohibitifs, leur politesse héritée de leurs lointains voisins français, ou leur facilité à inventer des mots qui n’existent pas.

Crédits photo (creative commons) : Pixabay

Milan, Italie (3,17€/km)

Vous pensez que les taxis parisiens sont des escrocs ? Allez faire un tour du côté de l’Italie et notamment de Milan. Se déplacer en taxi à Milan demande pas mal de sans froid et un bon niveau en calcul mental. En effet, les tarifs se basent sur des règles tarifaires complexes et les chauffeurs ne se privent pas pour vous entourlouper. Et dernier écueil : évitez si possible de prendre le taxi si vous êtes une femme et que vous voyagez seule. Ce n’est pas une règle mais sachez quand même que les taxis italiens ne font pas que parler avec leurs mains. Un service de transport nocturne a même été mis en place par la ville pour éviter tout problème.

Crédits photo (creative commons) : Pixabay

Amsterdam, Pays Bas (2,92€/km)

La Capitale hollandaise est clairement un bon plan week-end. Par contre si vous comptez vous y installer, sachez que le coût de la vie y est particulièrement élevé. Et notamment dès qu’il s’agit de circuler en voiture alors que tout est fait ici pour se déplacer à vélo. Autre galère, les taxis n’ont pas le droit de circuler partout en ville et quand ils y sont autorisés, ils ne peuvent pas toujours stationner sans gêner le trafic. Bref, c’est galère mais vu votre état, vous n’aurez peut être pas d’autre choix que d’en héler un pour vous ramener sain et sauf à bon port (d’Amsterdam).

Crédits photo (creative commons) : Patrick Clenet

Toronto, Canada (2,91€/km)

Toronto est de loin la plus grande ville du Canada avec une population qui avoisine les 2 millions d’habitants. Et comme toutes les grandes mégapoles, utiliser sa voiture pour se déplacer devient vite compliqué, que ce soit à cause des embouteillages, ou pour stationner (25 euros/jour en moyenne). Reste deux solutions, les transports en commun plutôt bien fichus, ou le taxi si vous n’avez vraiment pas le choix compte tenu des tarifs pratiqués. Dernière petite gâterie, comme souvent les chauffeurs de taxis de Toronto sont en guerre contre Uber et ont obtenu comme leurs concurrents, de pouvoir augmenter leurs tarifs en cas de forte demande.

Crédits photo (creative commons) : Benson Kua

Au moins les taxis eux, arrivent à nous faire préférer le train ! Et franchement, c’était pas gagné.

Source : Worldatlas