Comme disait le grand slameur Baudelaire « Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !« . Bah en fait, pas toujours.

Neymar : le bol de Ramen

Il a beau avoir récemment changé de coupe de cheveux par respect pour son équipe et surtout son pays, il est quand même passé par la phase traumatisante du bol de Ramen qui nous a tous foutu un coup sur le plan esthétique mais aussi sur le plan moral.

Ronaldo : période mulet inversé

Il suffit de faire un petit saut en 2002 pour retrouver ce magnifique épisode capillaire de la star brésilienne du foot qui a eu toutefois le bon goût de s’exprimer à ce sujet en justifiant son atteinte à l’intégrité des coiffeurs pour qu’on arrête de le souler avec son problème à l’aine. Façon de détourner l’attention quoi.

Ronaldo : période capillaire "nazi's style"

Plus récente, cette jolie coupe avec combo de gel dans les cheveux, de rasage serré sur le côté et de raie sur le côté a tout pour nous rappeler le look trendy du IIIème Reich.

Pogba : la phase j'encule le bon goût

Du jaune, du bleu, du noir, et si on se laissait aller aux joies des couleurs dans ce monde si gris et triste ?

Preuve de l’existence de cette coiffure ici.

Pogba : la période léopard

Et on a tous hâte de découvrir la période huître.

Preuve en image.

Zlatan Ibrahimovic : le bun de la force

Celui dont le nom est devenu un adjectif, un verbe et une conjonction de coordination tant il est rentré dans la langue française a aussi su imposer son style avec un bun de qualité.

Olivier Giroud : la gentrification de la coupe de cheveux

Il a une capacité rare à maîtriser le volume de sa chevelure pourtant si raide. Un paradoxe qui est certainement la clé de sa réussite dans sa carrière sportive.

Benjamin Pavard : le Norman des footeux

Avec ses cheveux d’une frisure extrême, le jeune joueur est souvent l’objet de moqueries et de comparaisons douteuses notamment Jeff Tuche (personnage principal d’un des plus grands films français qu’il nous ait été donné de voir depuis le XVIIIème siècle).

Presnel Kimpembe : blanc sur rouge, rien de bouge, rouge sur blanc tout fout le camp

Sur le plan de l’excentricité on est quand même plutôt soft. Le gars a juste mis un peu de folie en passant du blond au rouge (ou dans l’autre sens je sais plus très bien). C’est vraiment juste parce qu’il a un prénom stylé qu’on l’a intégré à ce top mais en vrai, pas ouf.

Antoine Griezman : la période blonde bitch

Griezman est passé par pas mal de tentatives capillaires (y compris la black face dans ses phases les plus sombres, la preuve qu’il est vraiment capable de tout). Notre phase préférée est bien sûr celle de la chevelure blonde.

L’amour du sport jusqu’au bout des tifs.