Le plaisir de regarder un match de foot, ce n’est pas simplement le plaisir des yeux. Celui des oreilles est aussi important, voire plus, surtout si vous écoutez un match avec les commentateurs qui suivent. Parce qu’eux ils n’aiment pas le foot, ça va un peu au-delà. Alors forcément, un gros match, une belle action, un beau but et ça part en couille…

Gudmundur Benediktsson, le taré Islandais

C’est vrai que personne n’attendait l’Islande à ce niveau dans cet euro. Et visiblement, ce bon Gudmundur non plus. On ne parle pas islandais et pourtant on comprend que c’est une contre attaque, qu’il faut la mettre au fond et qu’ils sont qualifiés

Raul Jimenez, le mexicain allumé

Ça commence doucement, et puis ça monte. La tradition sud-américaine dans toute sa splendeur à base de goal goal goal goal (et re-goal).

Eugène Saccomano, on refait le but

On ne dit même plus Saccomano, on dit Sacco. On pense qu’il est à fond, qu’il est déjà très haut, mais il y a toujours plus haut. Zizou, zizou, zizou…

Un fou dingue colombien

C’est vrai qu’il était beau ce but. Très beau même. Peut-être le plus beau du dernier mondial. Alors forcément le monsieur colombien, il s’excite un chouilla. On n’imagine ce que ça aurait pu donner si les mecs étaient allés en finale.

Un autre fou dingue brésilien

Au Brésil, il n’y a pas toujours de spectacle sur le terrain. Ni dans les tribunes. Alors le commentateur se charge de faire monter la sauce. Quand on aime le foot dans un pays, ça se sent.

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Il n'a pas souffert, promis

Un malade mental espagnol

C’est pas l’Amérique du Sud. C’est l’Espagne, mais c’est une finale. Mention spéciale au petit son de morse qui donne un peu plus de drame à tout ça. Ah oui, y’a but.

Tiziano Crudel, le fou furieux de Milan

En Italie, on est tellement fan de foot qu’on peut faire des émissions pendant les matchs de foot alors qu’on n’a pas les images. Alors forcément quand y’a but, on doit en faire des caisses. Mais le pire c’est qu’on a l’impression que le Tiziano en question, il ne se force même pas… A voir à partir de 0’40s.

Oui on sait, Christian Jean-Pierre vous manque. Nous aussi.