Vous avez sûrement déjà entendu parler du burn-out, habituellement plus souvent assimilé au monde professionnel. Mais il existe aussi le burn-out parental, celui qui te donne envie de tout plaquer et de partir vivre au fin fond du Pérou pour faire pousser tes tomates en vivant dans une grotte. Ça peut toucher tous les parents, soyons vigilants (et mettons des capotes bon sang).

Les mères sont principalement touchées

Même si les hommes sont de plus en plus présents dans l’éducation des enfants et la gestion de la maison, les mères restent celles qui sont les plus touchées par ce burn-out. On estime que 5% des parents sont en burn-out, et que 8% en sont carrément pas loin. Ça fait un bon petit paquet tout de même.

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Il y a quelques signes à repérer

Ce burn-out s’identifie assez clairement en 3 phases distinctes : la fatigue intense (mentale et physique), la distanciation affective, c’est à dire ne plus vouloir, ni être capable de passer des moments avec ses enfants en dehors des taches obligatoires comme les nourrir ou les soigner, et enfin la perte d’efficacité, la sensation d’être le parent le plus nul au monde.

Il faut en parler

Le burn-out est un mot que l’on met sur un mal qui existe depuis longtemps et qui est commun, il n’a malheureusement rien d’exceptionnel. Il ne faut pas hésiter à en parler à ses proches ou à carrément consulter, pour que des solutions soient trouvées.

Il faut arrêter de se foutre la pression

Le burn-out vient de cette envie de vouloir que tout soit parfait, que tout roule, que les enfants soient les plus heureux possible tout en gérant tous les tracas du quotidien, en faisant des gâteaux maison et en ayant un intérieur nickel. Arrêtons deux secondes de vouloir être parfait, ça ne sert à rien. Puis regarde ce que ça a fait à Bree Van De Kamp, c’est pas beau.

Il ne faut pas s’oublier

Quand on est parent, on a tendance à faire passer continuellement ses enfants avant soi, et c’est assez logique. Néanmoins, il ne faut surtout pas négliger le temps pour sa propre personne, que ce soit des moments, des weekends, des soirées, bref faire des pauses quoi, on est pas des machines.

Ça peut se coupler au burn-out professionnel

Souvent, les deux peuvent aller ensemble. Un burn-out professionnel peut entraîner un burn-out parental, ou bien l’inverse. Ce qui est à retenir, c’est cette sensation d’étouffement et de fatigue intense, qui se traduit par un gros pétage de câble dans tous les domaines.

Ça peut arriver à n’importe quel moment

Ce n’est pas forcément après l’arrivée du premier enfant que ça peut débarquer, mais ça peut être à l’arrivée du deuxième, ou du troisième, ou entre les deux, ou quand ils commencent à grandir. Il n’y a pas de règles, ça peut arriver à tout moment.

Il faut faire le deuil de la parentalité idéale

Si on arrête de se foutre la pression à vouloir être la mère ou le père la /le plus parfait(e), ça aidera déjà pas mal à désamorcer sa petite bombe intérieure prête à exploser. Le parent parfait n’existe pas, même sur Instagram, et il faut en faire le deuil. Chacun fait comme il peut.

Il faut apprendre à déléguer

Dans une famille composée d’un couple, il ne faut pas hésiter à se partager réellement les taches et à déléguer (coucou la charge mentale), même si on pense que si ce n’est pas fait par nous, ça ne sera pas parfait. On s’en fout, c’est pas grave. Dans les familles monoparentales, il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide des potes, de la famille ou des voisins, pour lâcher un peu prise.

Ce burn-out touche aussi les parents qui ne travaillent pas

Ce n’est pas parce que le parent reste à la maison ou qu’il bosse à mi-temps qu’il ne peut pas être en plein burn-out, bien au contraire. Des études récentes ont prouvé que ces parents ont tendance à encore plus se foutre la pression pour être parfait dans leur rôle, puisqu’ils estiment avoir plus de temps pour ça. Spoiler alert : même si tu bosses pas 50 heures par semaine, t’as le droit de ne pas être au top.

Si vous vous sentez concerné par ces symptômes, parlez-en, ne gardez pas ça pour vous, ça ne fera qu’empirer les choses. Bon courage !