Quand on fabrique une arme, on pense souvent à sa capacité de nuisance et de mort. On pense moins souvent à lui offrir un design inventif et amusant pour permettre aux meurtriers de tuer dans le confort et aux victimes de mourir en étant surprises. Et ouais les mecs : c’est bien beau de mourir, mais le faire avec style c’est quand même autrement plus important.

Le macahuitl des Aztèques

Vous aimez la pelote basque ? Vous aimez déglinguer la tronche de vos adversaires à coup de lattes ? Le macahuitl est fait pour vous. Cette arme blanche aztèque, utilisée entre le XIII° et le XVIII° siècles, était composée d’un panneau en bois continuée d’un manche d’un côté et de lames très très tranchantes de l’autre. Le macahuitl était suffisamment tranchant pour décapiter un homme, le trancher en deux, ou stopper net un cheval. Oui, un cheval.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Zuchinni one

Le katar indien

Utilisé jusqu’à la fin du XIX° siècle au nord de l’Inde, le katar était doté d’une poignée en forme de H pour permettre d’être utilisé à pleine puissance et de transpercer des armures. Même si le petit singe sculpté sur la lame de celui-ci est plutôt mims.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Saad Akhtar (Saad) from New Delhi, India

Le Zhua chinois

Son nom signifie littéralement la griffe de la terreur. Il s’agit d’une arme lourde, utilisée en Chine au V° siècle avant Jean-Christian, qui mesurait 510 mètres de long et était surmontée d’une sorte de main de métal lancée sur l’adversaire pour le faire tomber de cheval, le griffer ou lui arracher son arme. Etrange étrange.

Crédits photo (Domaine Public) : Máo Yuányí

Le sabre d'abordage de la marine italienne

Au XVI° siècle, les Italiens disposaient des meilleures armes de marine de toutes les mers du monde : leurs sabres d’abordage disposaient d’une pointe en leur bout pour repousser les assaillants et les lames étaient crantées de façon à pouvoir couper les cordes des bateaux. Pratique.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

L'épée Zulqifar

C’est le nom de l’épée donnée par le prophète Mahomet à Ali lors de la bataille de Uhud. Pas sûr que c’était l’épée la plus pratique à manoeuvrer, mais bon, se plaindre aurait été mal vu.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Royroydeb

Les flèches "nids d'abeilles"

Dans la Chine du XIV°, on pouvait tirer 32 flèches d’un coup en utilisant ces arcs bizarres et les flèches qui vont avec. Ambiance essaim d’abeilles, donc, et mort a priori assurée.

La double épée à crochets chinoise

Elle était utilisée par les maîtres des arts martiaux chinois pendant la dynastie Qing, entre le XVII° et le XX° siècle. Pas sûr qu’elles avaient vocation à figurer sur un champ de bataille, mais elles avaient quand même la classe.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Chris

L'épée Ngombe

Cette épée était l’apanage de l’ethnie des Ngombe, qui vivaient sur le territoire de l’actuelle RDC au début du XIX° siècle. Certains historiens pensent que cette épée servait à pratiquer des exécutions, d’autres qu’il s’agissait simplement d’un attribut de pouvoir ornemental, pour impressionner dans les soirées mondaines.

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Le kpinga

Les Zandé qui, eux aussi, vivaient (et vivent encore) sur le territoire de l’actuelle RDC, utilisaient ce couteau destiné à être lancé au début du XVIII°. Il s’agissait d’énormes couteaux de près de 50 centimètres, garnis de trois lames, comme des étoiles de Michelangelo des Tortues Ninja pour bien déglinguer l’adversaire.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : M.casanova

Le flingue harmonica

Le magasin de ce pistolet ressemblait à un harmonica, ou à des ailes d’avion. C’est Browning qui, le premier, a créé ce modèle de flingue au milieu du XIX° et il est à parier que Billy the Kid en a eu un entre les mains.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Amendola90

Idéal pour mourir en s’amusant !

Source : Ranker