Je sais que vous aimez l’Histoire, et le cul. Vous aimez donc forcément les anecdotes historiques de cul. En voilà des toutes fraîches pour votre bon plaisir. Gardez quand même à l’esprit que certaines peuvent avoir été un peu déformées avec le temps, mais derrière ce genre d’histoires, il y a toujours une part de vérité. Et toujours une part de cul.

Ernest Hemingway aurait rassuré Francis Scott Fitzgerald sur la taille de son pénis

Les deux écrivains ont été amis un temps jusqu’à ce que leurs routes se séparent, et leur amitié aurait pris une tournure assez intime un jour où ils se trouvaient dans un café. Ce jour-là, Francis aurait raconté à Ernest que sa femme se moquait de la taille de son enfin. Ernest, en bon pote, l’aurait alors emmené aux toilettes pour observer la bête avant de rassurer Francis en lui affirmant que sa teub avait une taille tout à fait normale. C’est beau l’amitié bien virile.

Le Président français Félix Faure est mort à cause d'une fellation

Le 17 février 1899, la mort de Félix Faure a marqué les esprits pour deux raisons. Premièrement, il était le seul Président de la République à être mort dans l’Élysée. Deuxièmement, il est mort après un rendez-vous avec sa maîtresse Marguerite Steinheil. Voyant que Felix suffoquait après qu’elle lui ait fait une fellation, Marguerite aurait paniqué et serait partie de la chambre sans remettre son corset. Le Président serait mort un peu plus tard de ce qu’on pense être un AVC ou un arrêt cardiaque déclenché par la gâterie. À l’époque, les journalistes se sont amusés à appeler Marguerite Steinheil la « pompe funèbre », et ça reste probablement à ce jour un des meilleurs jeux de mots de journalistes.

Crédits photo (Domaine Public) : Pierre Petit

Pour l'enterrement de Victor Hugo, les prostituées ont bossé gratuitement

Victor Hugo était un client très régulier des bordels parisiens, et il avait beaucoup de respect pour les prostituées. Dans Les Misérables, par exemple, avec Fantine, c’était la première fois qu’on avait un personnage de prostituée avec des valeurs morales positives, et ça, les travailleuses du sexe l’ont beaucoup apprécié. Du coup, quand Hugo est mort, un bon nombre d’entre elles se sont rendues à l’enterrement, et elles ont passé le reste de la journée à travailler sans faire payer les clients. Le beau geste.

Crédits photo (Domaine Public) : Nadar

La reine Victoria aimait (beaucoup) le sexe

Bon, quelqu’un qui aime le cul, c’est assez commun vous allez me dire, mais pendant l’Angleterre victorienne, le délire c’était plutôt les valeurs puritaines. Alors une reine de l’époque qui ne se cache pas d’adorer coucher avec son mari, et qui écrit dans son journal quelques jours après son mariage « nous n’avons pas beaucoup dormi », ça détonne un peu. Il paraît même qu’on les entendait baiser à travers les murs, mais je n’ai trouvé aucun témoin direct pour me le confirmer, et puis ça arrive dans tous les hôtels donc c’est pas foufou non plus.

Crédits photo (Domaine Public) : Franz Xaver Winterhalter

Benjamin Franklin aimait se mettre à poil devant sa fenêtre ouverte

Mais n’allez pas croire que le mec était un gros exhib. Non, il faisait ça pour des raisons d’hygiène. À l’époque, tout le monde croyait que le rhume s’attrapait en prenant froid (ce qui est faux), mais ce bon vieux Ben ne croyait pas en cette théorie. Il se disait – à raison – que les rhumes s’attrapaient à cause de germes qui s’accumulaient dans les espaces pas assez aérés. Du coup, il prenait des bains d’air en s’asseyant face à ses fenêtres ouvertes, et, tant qu’à faire, se foutait à poil en pensant que c’était encore mieux pour sa santé. Ça fait quand même un peu exhib, il faut l’avouer.

Crédits photo (Domaine Public) : After Joseph-Siffred Duplessis

Edgar Allan Poe a épousé sa cousine de 13 ans alors qu'il en avait 26

On en parlait dans le top des écrivains salauds : à 26 balais, Edgar Allan Poe a épousé sa cousine germaine, Virginia Clemm, qui avait la moitié de son âge. Le pire, c’est qu’avant de l’épouser, Edgar se servait de sa cousine comme messagère pour transmettre des mots d’amour à une de ses voisines. Pas vraiment un chic type, ce type.

Crédits photo (Domaine Public) : unknown; photographed by Rufus W. Holsinger (1866? - 1930)<

Néron a castré un esclave qui ressemblait à sa femme morte pour l'utiliser comme épouse

Ouais, c’est affreux, mais l’histoire est encore plus terrible que ça. On la reprend depuis le début : après avoir tué sa femme Poppée à coups de pieds (oui), Néron a jeté son dévolu sur Sporus, un esclave qui, dit-on, ressemblait à Poppée. Il l’a fait castrer puis l’a épousé. En public, il présentait Sporus comme étant sa femme, et gens jouaient le jeu en appelant Sporus « madame » ou « l’impératrice ».

C’est pas fini.

Après la mort de Néron, Sporus a été donné à un haut fonctionnaire du nom de Nymphidius Sabinus, qui le traitait comme sa femme et l’appelait… Poppée. Puis Sabinus est mort en tentant de devenir empereur.

C’est toujours pas fini.

Sporus a ensuite été pris par l’empereur Othon, qui avait été marié à… Poppée, avant qu’elle ne le quitte et parte dans les bras de Néron. Mais assez rapidement, Othon est tué.

C’est presque fini mais pas encore tout à fait.

Après la mort d’Othon, le nouvel empereur, Vitellius, avait décidé d’utiliser Sporus pour lui faire jouer le rôle principal dans le rapt de Prosperine (un épisode de la mythologie) dans un stade avant un combat de gladiateurs. Pour éviter cette humiliation, Sporus a décidé de se suicider. Il n’avait même pas 20 ans. Maintenant, quand vous penserez à quelqu’un qui n’a pas eu de bol dans la vie, vous penserez peut-être à Sporus.

Crédits photo (Domaine Public) : Bibi Saint-Pol

Alexandre le Grand avait un amant eunuque

La bisexualité d’Alexandre le Grand n’est un secret pour personne, et elle n’avait rien de choquant, même à son époque. Mais ce qu’on raconte moins, c’est que le roi macédonien avait eu une relation amoureuse avec Bagoas, un eunuque perse qui était l’amant du roi de Perse, Darius III. Alexandre avait « remporté » Bagoas après avoir battu Darius III lors d’une bataille. Parce que oui, à l’époque, on pouvait offrir des gens en cadeau. Ne tentez pas de le faire aujourd’hui, c’est interdit et moralement discutable.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : AnonymeUnknown author

Guy de Maupassant avait la vérole et la refilait aux autres

Grand amateur de bordels, Maupassant a fatalement fini par choper la syphilis, une IST fort peu ragoûtante et assez courante à l’époque. Mais au lieu de faire attention à ne pas la refiler à ses partenaires, l’écrivain continuait à aller dans les bordels, ce qui l’amusait un peu trop vu ce qu’il a écrit dans une lettre à un ami : « je baise les putains des rues, les roulures des bornes et après les avoir baisées je leur dis “J’ai la Vérole”. » Si vous voulez mon avis, Maupassant n’avait pas l’air d’être une personne très charitable.

Crédits photo (Domaine Public) : Unknown authorUnknown author

On raconte que Catherine II de Russie aurait eu une relation sexuelle fatale avec un cheval

Bon, vous vous en doutez, l’impératrice n’a très probablement jamais eu de relation sexuelle avec un pauvre cheval, mais il y a quand même énormément de rumeurs sur les penchants sexuels de Catoche, si bien qu’on commence à se poser des questions. On dit qu’elle était nymphomane, qu’elle avait une amie avec qui ses prétendants devaient d’abord coucher pour qu’elle les valide ou non, ou encore qu’elle avait une pièce secrète dédiée au sexe dans laquelle les pieds de table étaient en forme de teub, avec des vulves gravées dans les meubles en bois. On voulait sûrement faire passer Catoche pour ce qu’elle n’était pas histoire de la décrédibiliser, mais l’imagination des gens est quand même fascinante. Perso je pense juste qu’elle aimait le cul, et elle avait bien raison.

Crédits photo (Domaine Public) : D’après Alexandre Roslin

Et maintenant, quelques chiffres sur le sexe que vous n’avez pas envie de connaître. Mais vraiment pas. Ne cliquez pas sur ce lien.