L’odorat, à la base, c’est un atout important dans notre survie, il permet de différencier ce qui est bon pour nous de ce qui ne l’est pas (genre la viande pourrie qui commence à sentir et qui risque de t’envoyer directement à la morgue). Mais de temps en temps un aliment se pointe avec une odeur à te déboucher le nez pour les cinq années à venir mais avec un goût pas dégueu, voire très très agréable. Celui-là, c’est l’exception à la règle, la petite pépite d’or bien cachée dans la boue, celui qu’on ne doit pas juger avant de l’avoir goûté.

Le fromage

BIEN SÛR. Quand on y réfléchit, c’est vrai que c’est ouf d’aimer autant quelque chose qui a une si mauvaise odeur. Tout le monde se souvient avoir déjà regretté l’ouverture d’un frigo où se reposait tranquillement un bon camembert des familles. La palme revient au munster et au maroilles qui peuvent te pourrir l’atmosphère d’un appartement en moins d’une seconde de contact de l’air ambiant. C’est comme ça, il faut passer au dessus de cet a priori et apprécier le goût.

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Les œufs durs

Sous ses autres formes, l’œuf a une odeur acceptable, mais une fois dur, il laisse s’exprimer son odeur démoniaque. C’est dû au sulfure d’hydrogène qui est libéré par l’aliment quand la cuisson est longue. Une fois en bouche, pourtant, ça passe.

L'andouillette

Y’a un gros clivage entre ceux qui adorent l’andouillette et ceux qui voudraient la faire disparaître entièrement de la planète. Mais là où les deux groupes sont d’accord, c’est que son odeur est infecte. Ça ne mérite aucun débat.

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L'ail

Un des meilleurs aliments du monde avec une très mauvaise réputation due à son odeur, que ce soit avant cuisson, pendant la cuisson, et même une fois que tu l’as mangé. La vie est injuste. Petite astuce quand même pour l’haleine et la digestion, parce que je suis sympa. Pour mieux digérer l’ail et éviter de te rappeler toute l’aprem que t’en as mangé au midi, coupe les gousses en deux et retire le germe vert qui se planque bien au milieu. Ça prend environ 2 secondes et ça te sauvera pour les quelques heures qui suivent.

Le filet de poulet cru

Une fois cuit, le poulet ne pose aucun problème, mais cru et à l’ouverture de la barquette il fout toujours le doute : est-ce qu’il est encore bon ? Est-ce que j’aurais dû le manger il y a 2 jours pour éviter de choper une intoxication alimentaire ? Heureusement, le doute passe vite, et on profite des bonnes protéines qui font plaisir.

Le poisson

Quand on parle de l’odeur du poisson (et des fruits de mer), c’est à peu près le seul moment de notre vie où on emploie le mot « iodé ». Donc pour l’amour de la langue française on goûte quand même et on apprécie.

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Il n'a pas souffert, promis

Le durian

Très consommé en Asie du Sud-Est, ce fruit dégage une odeur immonde mais offre à tes papilles un goût pas trop dégueulasse, même si c’est pas ouf non plus. Il faut par contre ne pas en bouffer quand on boit de l’alcool parce qu’il neutralise certaines fonctions du foie. On va pas se mentir, ça fait pas beaucoup de qualités pour ce fruit.

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Le chou fleur

En plus d’être le meilleur jeu pour départager deux gosses dans une cour de récré (si tu connais pas t’as pas eu une vraie enfance), le chou fleur est un aliment assez repoussant au niveau de l’odeur de cuisson. Il évoque à tout un chacun la tristesse, la maladie et même la mort. Pourtant c’est pas si mauvais. Comme quoi, hein.

Les brocolis

Comme le chou fleur, c’est à la cuisson que ça coince. Le brocolis peut t’amener à acheter une cinquantaine de bougies « fraîcheur marine » pour purifier ton intérieur.

La choucroute

Fallait se méfier avec un nom pareil. La choucroute c’est l’assurance d’une agression odorante immédiate dont l’acidité te brûle légèrement l’intérieur des narines. Alors que ça va, c’est plutôt agréable en bouche (j’ai piqué cette phrase dans un épisode de Top Chef.) Et c’est plein de vitamines C et de probiotiques qui donnent du bonheur à ton organisme.

Maintenant on arrête de faire le difficile et on goûte.