Si tu vas à San Francisco, pense bien à mettre une fleur dans tes cheveux. Pense aussi à t’éloigner des sentiers battus pour explorer la ville, qui a beaucoup à offrir à ceux qui ne s’en tiennent pas strictement aux guides touristiques classiques. San Francisco et ses rues pentues, ses maisons bariolées, ses hippies et son pont. Mais pas seulement…

L'escalier secret

Vous cherchez une vue à couper le souffle sur San Francisco et vous n’avez pas peur de monter quelques marches ? Direction cet escalier secret composé de 163 marches superbement décorées avec des carreaux de mosaïques. Un projet qui a fédéré des artistes locaux (et bénévoles) de 2003 à 2005.

Les toboggans

Des pancartes ont beau indiquer que les toboggans sont interdits aux adultes non accompagnés d’un enfant, personne ne semble vraiment en tenir compte et il y a de toute façon peu de chances que vous vous retrouviez à Alcatraz pour avoir emprunté ce toboggan. Tout d’abord parce qu’Alcatraz est fermée depuis un bail et puis parce que personne ne vous en voudra d’avoir voulu essayer cette attraction gratuite située dans le Corwin Community Garden. Il est conseillé d’apporter un bout de carton pour encore mieux glisser.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La fontaine de Yoda

C’est aussi pour cela qu’on aime les États-Unis. Parce que là-bas, la pop culture a autant d’importance que toutes les autres cultures. C’est ainsi qu’on peut tomber sur des curiosités comme cette magnifique statue de Yoda, le célèbre maître Jedi, à l’extérieur du Letterman Digital Arts Center.

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Il n'a pas souffert, promis

Les bisons du Golden Gate Park

À l’origine implantés dans ce parc afin de participer à la sauvegarde de l’espèce, les bisons sont finalement restés. On estime à 500 le nombre d’animaux nés dans le parc proche du fameux pont. Et oui, on peut donc voir des bisons en (semi) liberté à San Francisco.

Hippie Hill et l'arbre de Janis Joplin

On reste dans le Golden Gate Park pour se rendre dans l’épicentre de la communauté hippie. Là où, dans les années 60, on venait pour se détendre, jouer de la guitare et fumer des cigarettes qui font rigoler. Habituée des lieux, la chanteuse Janis Joplin venait y chanter sous un arbre qui porte aujourd’hui son nom. Un bon endroit pour se recueillir quand on est fan de l’artiste. Le seul d’ailleurs car les cendres de Janis furent dispersées au-dessus du Pacifique.

L'Hotel Majestic

C’est le plus vieux hôtel encore en service de San Francisco. Un monument historique à lui tout seul, qui propose à ses clients une délicieuse atmosphère victorienne et une flopée d’esprits frappeurs. Car oui, le Majestic est hanté ! Les baignoires s’y remplissent toute seules, on entend des bruits de pas, et on aurait tendance à y faire d’affreux cauchemars. Un chouette package disponible pour à peu près 150 € la nuit.

Le distributeur automatique de nouvelles

Une machine qu’on ne trouve d’ailleurs pas qu’à San Francisco. Le principe est simple : on sélectionne la longueur de l’histoire choisie, on paye et un reçu est imprimé avec la nouvelle en question. Des récits écrits par des utilisateurs ou des écrivains qui souhaitent faire connaître leur travail. À noter qu’on peut aussi en trouver une notamment à l’hôtel de ville de Grenoble.

Le Wave Organ

Le but de cette étrange construction datant de 1986 ? Amplifier le son des vagues qui viennent s’échouer dans la baie de San Francisco. Construit à l’aide de béton et de PVC, cet instrument géant comprend une vingtaine de tuyaux, qui descendent dans les flots pour ensuite faire résonner la musique de l’océan. Ce qui ressemble un peu à ce qu’on entend quand on met un coquillage à l’oreille. Mais en plus puissant.

Les cercles de druides du Golden Gate Park

En provenance d’Espagne, ces pierres constituent aujourd’hui un site dédié aux adorateurs de la nature. À la base destinées à la construction du deuxième manoir de William Randolph Hearst, elles sont issues d’un monastère du XIIème siècle d’Oliva. Bloquée par la grande dépression, la construction n’eut jamais eu lieu et les pierres restèrent dans le parc. Et pourquoi fait-on mention des druides ? Tout simplement parce que ce sont des druides américains qui, en 2010, s’opposèrent à la ville qui voulait utiliser les pierres.

Les épaves de bateaux

Avec le brouillard et ses puissants mouvements de marais, la baie de San Francisco a toujours été problématique pour les navigateurs qui furent nombreux à s’y échouer. On peut d’ailleurs apercevoir, depuis le Land’s End les épaves de l’Ohian, du Lyman Stewart et du Frank Buck. À marée basse bien sûr.

Sans oublier la maison de Mrs. Doubtfire au 2640 Steiner Street.