Bon... On va pas se raconter d'histoires, ça va être compliqué pour Arles-Avignon d'attraper une place européenne cette année. Mais tout n'est pas perdu, et avec 8 points, le promu n'a peut être pas dit son dernier mot dans la course au maintien. Des atouts, l'ACA n'en manque pas, et il y a au moins dix bonnes raisons de garder la foi.

  1. La réalité mathématique : 15 points de retard sur le premier non-relégable, ça veut dire 5 victoires de plus que la concurrence. Si on suppose que ces équipes vont prendre entre 20 et 25 points, il faut qu'Arles-Avignon ramasse 35 à 40 points en 18 matchs. Effectivement, mathématiquement, rien n'est joué.
  2. La piètre concurrence : Que ce soit à Lens, à Caen, à Nice ou à Monaco, on ne s'attend pas à un rythme de points infernal en deuxième partie de saison. La course au maintien devrait être une belle course de surplace et on devrait se maintenir avec un nombre indécent de points cette année.
  3. Les faveurs de la Ligue : On regarde le classement et on se dit "Quoi ? Arles-Avignon a 8 points? Mais ils les ont trouvés où ?..." Effectivement, on se souvient bien du premier point pris à Brest, de la victoire contre Caen... mais pour le reste, on soupçonne la Ligue d'avoir filé des points gratos à l'ACA. Vous verrez qu'en fin de saison le club se sauvera avec 46 points sans qu'on ne se rende compte de rien.
  4. Un mercato audacieux : Après Balde, c'est Lorenzi qui rejoint les Lions au mercato hivernal. Un mec qui est remplaçant à Brest, le club qui a donné son premier point à l'ACA (on s'était bien foutu de leur gueule à l'époque...), voilà ce qui s'appelle du recrutement judicieux.
  5. Un effectif redoutable : Un vainqueur de la Ligue des Champions, triple champion d'Espagne, un champion de France, deux finalistes de la Coupe UEFA, un double vainqueur de Coupe de France et un champion d'Europe U19... Un palmarès comme ça, ça descend pas.
  6. Les miracles de la DNCG : Il paraît que ça ne va pas fort au niveau financier à Saint-Etienne ou à Lens. Avec un peu de bol, on décide de trois relégations administratives. L'ACA ne risque rien à ce niveau là : ils ont sorti deux Grecs du chômage pendant une demi-saison. L'Europe saura être reconnaissante
  7. Le problème identifié : Et le problème, c'était Robert Duverne. Un préparateur physique qui remplit l'infirmerie de Lyon, qui réussit à égarer un chronomètre en Afrique du Sud et qui ne parvient pas à optimiser des Champions d'Europe grecs est au mieux un poissard, au pire un bon à rien. Il est parti, la saison arlésienne peut commencer. Enfin.
  8. Un calendrier favorable : Eliminé dans les deux coupes, évidemment pas concerné par les échéances européennes, assuré de prendre des valises à l'extérieur, l'ACA peut se consacrer sur son objectif sereinement, gagner ses matchs à domicile, et ferait déjà 27 points. cf. point 1.
  9. Un juste retour des choses : Il faut bien l'avouer, les Lions n'ont pas été vernis avec l'arbitrage lors de la première partie de saison. Et si l'on se réfère à la Loi de Quiniou "Ca s'équilibre sur la saison", on peut s'attendre à quelques victoires bien scandaleuses des promus dans les semaines à venir.
  10. Parce que la vérité est ailleurs : et que comme le répètent nos footeux week-end après week-end "Dans le football, tout est possible". On ne sait toujours pas ce que ça veut dire, mais ça doit pouvoir inclure le sauvetage d'Arles Avignon.

Et vous? Vous avez la foi dans l'ACA?