Le 2 décembre, la décision va tomber: on connaîtra les pays organisateurs des Coupes du Monde de Football 2018 et 2022. Pas la peine de préciser que les Bleus ne sont pas nécessairement à l'aise partout. Et que certains pays rappellent de douloureux souvenirs aux supporters. Le choix de la FIFA va donc forcément peser sur les performances futures. Petit classement des destinations préférées de l'Equipe de France.

  1. Qatar - le camping de luxe: Zinédine Zidane en VRP 5 étoiles et un concept génial, grouper tous les stades sur un territoire grand comme une sous-préfecture : fini les changements de fuseaux horaires comme au Etats-Unis et les interminables voyages en bus. Tout se fera à pied, sous 50 degrés. Et pas de bus, c’est bon pour les Bleus.
  2. Angleterre - la gentille Albion : La France ne perd plus en Angleterre, c'est pour ainsi dire un territoire conquis par nos Bleus. Nos internationaux devraient continuer à être majoritairement salariés des clubs de Premier League d'ici là, ils seront pratiquement à la maison. Et puis taper l'Angleterre chez elle suffira à notre bonheur si on est pas champion.
  3. Belgique/Pays-Bas - comme à la maison : Le Bénélux, c'est un coin où les Français ont quelques bons souvenirs depuis l'Euro 2000. Si en plus d'ici la Coupe du Monde la Wallonie se rattache à la France, on est même partiellement à domicile et Hazard sera français aussi. "I will survive" et compagnie. Les Pays-Bas aussi seront à domicile, mais ces poissards de Oranje devraient encore s'effondrer en finale sur un énième coup de pied sauté arrière du fils de Van Bommel.
  4. Etats-Unis - l'ami de toujours: Le public américain, faute d'une équipe capable d'aller au bout soutiendra forcèment la patrie de Tony Parker (ou pas), de Thierry Henry et de Youri Djorkaeff, et certainement pas l'Angleterre de ce renégat de David Beckham qui se barre jouer dans une "vraie" équipe, l'AC Milan, à la première occasion. Et d'ici là les français se seront multipliés au US: Gallas, faute de mieux, Ben Arfa, faute de club, Gourcuff parce que le reste du monde st trop méchant... Et que serait l'Amérique sans Carlos Bocanegra et David Régis que la Ligue 1 a si gentiment su accueillir ? Les Etats-Unis, c'est un peu une annexe de la Ligue 1.
  5. Russie - un pays tout neuf: parce que ça sera neutre pour a peu près tout le monde, donc on aurait une chance. On pourrait e plus y envoyer Thierry Roland pour qu'il nous livre ses analyses pertinentes sur l'URSS, avoir des supportrices sympas dans les tribunes... Ce sera surtout l'occasion de prendre des nouvelles de Serguey Semak et Dmitri Sytchev. La France a toujours su déceler le talent russe. Le public local saura certainement nous le rendre.
  6. Japon - le pays de l'espoir levant : Les Japonais n'ont pas complètement pigé le principe de la rotation et retentent leur chance après avoir accueilli l’épreuve en 2002. L'Argentine et le Nigéria sont encore traumatisés par ce pays depuis leur sortie au premier tour en 2002. Pas la France, qui n'a jamais eu l'occasion de quitter la Corée du Sud. Avec la Coupe du Monde de rugby 2019 qui se tiendra sur les mêmes pelouses, on devrait même arriver sur place avec un peu de confiance.
  7. Corée du Sud - le traumastisme Hallydaisque : Si on n'a pas de mauvais souvenirs au Japon (et même pas de souvenirs du tout...), on ne peut pas en dire autant de la Corée du Sud. Si on doit de nouveau envoyer une délégation là-bas, on fera profil bas, pas de Johnny Hallyday et on-est-champion-on-est-tous-ensemble, pas de deuxième étoile prête à être brodée... Les Bleus ne sont pas prêts, le traumatisme est trop frais...
  8. Espagne/Portugal - les faux frères : L'Euro au Portugal n'avait pas été fameux, et le drame de Séville en 1982 est encore dans toutes les mémoires. Entre l'Espagne qui devrait encore être monstrueuse en 2018 et un Portugal bénéficiant d'un soutien national délirant, la France ne risque pas d'exister. Et se faire éliminer par le pays organisateur avec un doublé d'Enzo Zidane, ça serait rude.
  9. Australie - l'Afrique du Sud bis : Un pays de l'hémisphère sud, une terre de rugby et des problèmes de racisme? Autant reprendre une réservation en Afrique du Sud, au moins on connaît les meilleurs hôtels. Le dernier souvenir de Coupe du Monde australienne est celui qui a vu les rugbymen anglais gagner le tournoi avec des pénalités de Wilkinson... Si c'est pour voir l'Angleterre devenir championne du monde aux tirs aux buts, non merci.
  10. Indonésie et Mexique - le grand n'importe quoi : Deux candidatures retirées pour finir, les Mexicains se sont finalement dégonflés en raison d’une méchante crise économique et la Fédération Indonésienne a renoncé à une candidature qui n’était pas soutenue par le gouvernement du pays. En désespoir de cause, une candidature commune Indonésie-Mexique aurait été assez rock’n’roll. Dommage. Mais s'il avait fallu déplacer le dentiste de Gallas, ça aurait fait un trou dans les finances de la Fédé...

Et vous? Où vous verriez-vous le mieux arborer la tunique bleue?