Un top « utile » qui permet de se lâcher sur des mots qu'on interdit pourtant fermement à ses gosses de prononcer. Un top qui soulage donc et vous fera du bien à lire, voire à enrichir par vos commentaires la "richissitude" de la langue française. Allez, bande d’enfoirés, bonne lecture !

  1. Merde: le top du top. Le plus prononcé, à mon sens. Plaçable partout, en toute circonstance et quasi indétectable tant le monde entier en France l’utilise. A un fort impact quand il est dit à l’intention de son chef, devant lui. N’a pas de sexe non plus. A son pendant avec un « fait chier », surtout le matin quand l’orteil se prend la table basse.
  2. Connard: insulte commune et pourtant ferme et efficace. Très appréciée des conducteurs à propos de leurs semblables. Peut aussi marcher avec « Petit con » (quand on a un plus petit devant soi, sinon, on rajoute « s’il vous plait » quand il est plus grand) et « Ispice di counasse ».
  3. Crétin : l’un des must de l’insulte. Pas violent, mais tellement hautain que l’impact n’en est que plus fort. Désigne vraiment une sous-tasse, une personne insignifiante, un rien. On peut aussi se le dire à soi même quand on a fait une belle boulette.
  4. Putain: précède parfois un « fait chier ». l’origine du mot finalement a perdu de sa valeur. Est devenu donc, le superlatif du 1. on touche là une colère un poil plus prononcée. Invariable également. En fait, c’est au moment où, repassant à coté de la table basse, on se recogne une seconde fois au même endroit et qu’on renverse sa tasse de café.
  5. Racaille: exclusivement réservé aux Présidents de notre République. Désigne un groupe d’individus à l’air louche, cagoulés et habitant des villas de 50 étages. Au moins.
  6. Fuck: en France on peut aussi s’inspirer de pays voisins. Ca fait plus classe en High société. C’est tout en retenue qu’il est prononcé quand on est en soirée et que le champagne déborde de la flute (fallait pas regarder dans le décolleté de la voisine non plus !). car, en individuel, on va plutôt choisir le 1 ou le 3.
  7. Salope : son pendant masculin est moins utilisé (« Salaud »), sauf quand un pote vous fout une raclée au tennis. Désigne une personne de sexe féminin qui n’a pas voulu coucher avec moi mais avec un autre, tellement bellâââââtre... (enfoiré !). ou encore celles, au pluriel, qui couchent avec tout le monde (sauf moi).
  8. Pétasse : quasi synonyme du précédent. Avec un coté plus pédant et réducteur. Vous l’aurez compris, une pétasse est encore moins bien qu’une salope (pour laquelle on garde espoir de coucher avec). Existe aussi en format « soirée pétasse », hommes non invités et ça les arrange (de toute façon, y a foot ce soir !).
  9. PD: devenu extrêmement discriminatoire de nos jours. A utiliser avec forte précaution, notamment pendant la Gay Pride à moins d’être suicidaire ou d’avoir des fantasmes inavoués… bref, une insulte avec un avenir en désuétude sous cette forme.
  10. Saperlipopette: ou ZUT. Bon, le titre parle d’insultes usuelles. J’avoue que là, c’est un peu l’erreur du top (voir d'autres insultes qui ont mal vieilli). Mais, voilà un mot bien pratique quand on a des enfants. Remplace alors les insultes du début.

Et vous, c'est laquelle votre insulte préférée ?