Attention, top de footeux. A peine commencé et déjà parti ? Même si la ligue 1 part sur de bonnes bases, aucune raison que les entraîneurs ne commencent à valser dès que les mauvais résultats s’accumuleront. Petite revue d’effectif des prochains PPH (Passera Pas l’Hiver). "C’est toujours les meilleurs qui s’en vont" comme disait Gilbert Gress. Ou pas.

  1. Mecha Bazdarevic (Grenoble) : Bon il faut bien un premier… C’est dur, mais c’est la vie. Et pourtant, il avait laissé partir Moreira, le club devrait lui en être reconnaissant. Mais le code d’honneur japonais interdit de perdre trois matches de suite.
  2. Alain Perrin (Saint-Etienne) : Un habitué du fait puisque « PPH » c’était déjà son petit nom à Lyon et il avait tenu bon. Pour contrer la malédiction vaudou qui lui blesse un joueur par jour, Alain en fait appel à l’esprit des anciens, se coiffe comme Robert rasta Herbin, ne s’habille plus qu’en Manufrance et va même jusqu’à créer une boite noire. Rien n’y fait, le chaudron l’imole. Vert de rage.
  3. Francis Gillot (Sochaux) : A force de marcher sur un fil de saison en saison, ben J-LO tombe. Partira tout de même avec sa 407 de fonction, on sait vivre chez Peugeot.
  4. Jean Fernandez (Auxerre) : Bien sûr ce n’est pas la politique maison mais là quand même, faire jouer Niculae, s’en est trop. Guy Roux en profite pour re-re-re revenir. Pour la dernière fois, c’est juré.
  5. Rene Girard (Montpellier) : Loulou Nicollin dit qu’il s’est calmé, mais il a encore quelques coups de sang, notamment avec ses amis de 30 ans. Pour éviter l’infarctus, Girard en fait les frais. Et un peu comme capitaine Flam quand il n’y a plus aucun espoir, Michel Mezy reprend les commandes.
  6. Jean-Guy Wallemme (Lens) : On l’avait gardé la mort dans l’âme du côté de la Gaillette. Et on le vire la mort dans l’âme aussi, parce que « Lens, c’est une famille ». Un licenciement à la mode lensoise pour Jean-Guy. Du goudron et des plumes.
  7. Claude Puel (Lyon) : « Aucun impact sur le cours de l’action ». C’est le communiqué laconique que fera l’OL lors de l’annonce par Jean-Pierre Gaillard sur France info du licenciement de Puel en janvier pour manque de résultats. Puel, toujours svelte, reprend une licence à Monaco et forme un nouveau duo de bouchers avec Costa pour concurrencer l’OM et ses poètes.
  8. Rudi Garcia (Lille) : pour lui c’est plus simple, il avait déjà été viré avant le début du championnat. Le président Seydoux s’était excusé en disant « c’est oublié ». Il vient juste de s’en rappeler et lui envoie une Bastos, pourtant parti au Mercato.
  9. Philippe Montanier (Valenciennes) : Kombouaré s’étant barré avec la formule magique, forcèment c’est plus dur. Surtout avec Samassa. Montanier demande à repartir à Boulogne-sur-mer, dont il est à l’origine de la montée, pour mieux les accompagner dans la descente.
  10. Didier Deschamps (Marseille): on ne change pas un club qui ne gagne pas. Jean-Claude Dassier, l’homme de fer, prend ses responsabilités et vire le petit basque qui retourne dans la foulée parler de taquetique sur Canal Plus. Bernès revient au club, Papin devient entraîneur, Di Meco préparateur physique et Eydelie s’occupe de la pelouse. La voie du succès.

Et vous, vous en voyez d'autres, des cadres sup qui viendront grossir les chiffres du Pôle-Emploi ?

Un top à retrouver sur Footito, le blog de Topito sur yahoo Sport.