Lorsque le temps fait son travail et qu’il le fait bien, l’eau qui se faufile le long des reliefs dessine de fabuleux endroits où l’on peut aisément se cacher lorsque nos collègues de boulot, les odeurs rances du métro et le quotidien nous accablent (c’est-à-dire souvent). Et quoi de mieux que de contempler un superbe paysage pendant que l’on réfléchit à la meilleure méthode d’égorger son stagiaire impotent. Rien.

Les Gorges du Verdon

L’eau y est turquoise (on n’a clairement rien à envier aux Caraïbes), la végétation bien verte (je connais mes couleurs) et l’on peut se balader le long de ces dernières en suivant le Sentier Blanc-Martel qui se termine par un petit passage franchement pas désagréable dans le tunnel de Trescaïre (110 mètres).

Les Gorges du Tarn

On les trouve dans le très beau (et très grand) Parc national des Cévennes au nord de Montpellier. Et oui, je me réfère à une ville de plus de 200 000 habitants parce qu’ici on s’adresse essentiellement à des citadins relous en mal de nature. VOILÀ.

Les Gorges de l'Ardèche

Ce paysage ardéchois ne laisse pas indifférent… Admirons ensemble ce joli sillon d’eau qui caresse délicatement les berges de sables clairs. -La prochaine fois que ce gros con de Jean-Eudes de la compta’ me force à lui payer son vieux café à 50 centimes, je le détruis.- Et ces somptueux reliefs harmonieux et reposants…

Les Gorges de la Jonte

Encore une fois, de la verdure, de la nature, de la haute température et de bonnes grosses courbatures après avoir grimpé des sommets (plus ou moins) vertigineux pour atteindre de superbes points de vu(r)e offrant une vision panoramique de ces jolies gorges (bien moins compliqué qu’une visite chez le médecin… Et oui, j’ai fait cette blague.)

Les Gorges du Fier

Alors celles-là, elles feraient bien de redescendre d’un étage, ces grosses bouffonnes avec leurs escaliers en métal tout pourris. J’me calme. Mais perso, je les renommerais bien « Les Gorges du Gros Con Prétentieux, Détends-toi direct ». Y a plus de respect.

Les Gorges de Kakuetta

Elles se trouvent dans les Pyrénées. On ne peut s’y balader qu’en période de basses eaux du 1er juillet à fin septembre (sinon, on risque la mort, ce qui n’est pas franchement une activité oufissime pendant les vacances). Étonnamment, on peut observer là-bas, un climat presque tropical en raison de la mousse, des lichens et fougères qui y poussent. Plutôt dépaysant.

Les Gorges d'Héric

Tiens, si vous avez envie de faire l’original et de donner un nom un peu chelou à votre gamin, pourquoi ne pas l’appeler « Héric » ? Vous limitez la casse puisque, à l’oral, personne ne se doute du fait qu’il porte un nom de merde, mais vous assouvissez tout de même votre besoin inévitable d’attention.

Les Gorges du Loup

Dans l’arrière pays cannois, après que l’on ait affronté le bling-bling du Festival, les petits vieux tout bronzés en jogging fluo qui nous barrent la route et les innombrables terrasses où l’on pourrait être tenté de s’arrêter pendant plusieurs heures, il suffit de prendre un peu d’altitude pour découvrir ces belles gorges, et pourquoi pas, pour s’y baigner.

Les Gorges d'Olhadubi

Admirez cette immense passerelle sur laquelle on n’aimerait franchement pas rester coincé. Mais genre, vraiment, vraiment pas… Imaginons que soudainement, elle lâche. Oussp.

Les Gorges de la Bourne

Ce village des plus atypiques puisqu’il fait trempette dans la rivière directement se nomme « Pont-en-Royans », l’activité principale étant le « tournage de bois » qui consiste en l’art de fabriquer des objets dans la matière susmentionnée. Et nous sommes sûrs que cette information vient de changer votre existence.

Alors ? Le dépaysement fut tel que vous en avez oublié vos connards de collègues ? Oui ? Non ?

Source Image : DanyL, Erskine