Ça y est, c’est le jour J. Après 9 mois interminables, tu es enfin à la maternité pour donner naissance à ton rejeton. Mais tu n’es pas seul(e), d’autres ont eu exactement la même idée que toi (copieurs). Et vu qu’un accouchement, ça ne se passe pas comme dans les films, à coups de « oh-la-la je perds les eaux et pouf, mon bébé est là », tu as le temps d’observer les autres futurs parents qui sont dans le coin avec toi.

Les stressés

Ils arrivent en trombe à la maternité, parce que madame a perdu les eaux, ou parce qu’elle a des contractions qui font très mal. Ils transpirent, paniquent, alors que bon, y’a pas l’feu au lac hein, tmtc que le temps que le bébé sorte, t’as le temps d’aller te faire un petit aller-retour à Disney.

Ceux qui se demandent ce qu’ils foutent là

Ils ont eu 9 mois pour s’y faire, mais non y’a rien à faire ça ne rentre pas, ils ne réalisent toujours pas qu’ils vont être parents. Pour eux, tout ceci n’est qu’une grosse blague, ils ne savent pas du tout ce qui les attend, et commencent à paniquer sérieusement en entendant les autres futures mamans crier en accouchant dans les chambres à côté de la leur.

Ceux qui sont « trop » détendus

A croire qu’ils ne sont pas du tout là pour accoucher, mais juste pour rendre visite. Musique dans les oreilles, magazines ouverts, ils chantonnent, genre la vie est belle, tout va bien. Le tout avant que madame ait reçu la péridurale, parce qu’à un moment, ça commençait à « faire un petit peu mal ». La garce.

Ceux qui sont impatients

Ils n’attendent qu’une chose, que le bébé sorte. Ils ne se concentrent que sur ça, et ne pensent à rien d’autre. Ils parlent même au bébé à travers le ventre, à coups de « j’ai parié que tu allais naître avant 20h, déconne pas fiston, commence pas à me décevoir ». Bon en même temps, c’est assez normal, on est pas là pour enfiler des perles non plus.

Les habitués

Eux, ils sont à deux doigts de présenter leur carte de fidélité pour la faire tamponner (au bout du dixième bébé, ils en ont un gratuit). Ils ont l’habitude de faire des gosses, ils connaissent toutes les sages-femmes et les appellent même par leur prénom, et savent quel distributeur à bonbons file des trucs gratos si tu tapes sur le coté droit de la machine.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

Ceux qui ne comprennent pas pourquoi on ne s’occupe pas que d’eux

Ils passent l’année à gueuler contre ces connards de grévistes, détestent le service public, et lorsqu’ils se retrouvent en maternité, publique elle aussi, ils ne comprennent pas pourquoi il y a si peu de personnel pour s’occuper d’eux. Ah bah fallait pas voter Fillon hein (rends l’argent).

Ceux qui s’engueulent

Vous pensiez qu’avoir un enfant rapproche les couples ? Pour eux, c’est tout l’inverse. Ils se sont engueulé toute la grossesse, sur le choix du prénom et de la couleur de la chambre, et même à la maternité, ils continuent à se pourrir mutuellement. Pas le meilleur moyen d’accueillir un enfant dans le monde hein.

Ceux qui se croient chez eux

Ils ont ramené leur coussin, un plaid, des chaussons, un peignoir, et ont franchement hésité à ramener le barbeuc, les saucisses et les copains. Ils ont décoré la salle de naissance, et le papa se fait un petit Macdo pépouze pendant que sa femme se fait les ongles, après la pose de la péri.

Ceux qui fayotent

Ils pensent qu’en se pointant à la maternité avec une boite de chocolat pour toutes les sages femmes qui vont s’occuper d’eux, ils seront privilégiés. Ils se marrent à toutes les blagues des puéricultrices, papotent à la machine à café, bref des gros fayots bien juteux.

Ceux qui ont eu leur place en clinique privée refusée

Ils devaient accoucher à l’hôpital américain de Neuilly, tu sais celui où il faut péter ton PEL pour y séjourner, mais finalement vu qu’ils n’avaient pas de PEL ils se retrouvent aux Lilas, à devoir faire chambre, douche et toilettes communes avec les autres. Ils ne sont pas contents d’être là, le font clairement savoir, et pestent contre tout et tout le monde.

Et vous, vous êtes quel type de couple ?

Source image : Friends