Les rageux aiment bien dire que la Bretagne est une arnaque parce qu’on n’a même plus le Mont saint-Michel. Ces personnes seraient bien embêtés de savoir que la Bretagne est la terre natale de supers inventions révolutionnaires. Pour s’adapter à la vie dans la meilleure région de France et de Navarre, on te conseille les indispensables pour vivre en Bretagne. T’as intérêt à bien t’intégrer.

Le minitel

La technologie du Minitel, c’est l’ancêtre de notre bon vieux internet mais en version française. Le Médium interactif par numérisation d’information téléphonique est créé par l’équipe de Bernard Marti à Rennes et commercialisé dès 1980. En 2000, un français sur deux utilise un Minitel.

Le stéthoscope

Le tout premier stéthoscope a été inventé en 1816 par le docteur René Laennec, né à Quimper. Le bon René, c’est le créateur du diagnostic médical par auscultation qui est quand même pas mal utilisé de nos jours. Un jour, alors qu’il se baladait au Louvre (le gars a vite délaissé sa Bretagne natale), Laennec voit des enfants jouer dans la cour. L’un des garçons gratte l’extrémité d’une poutre en bois avec une aiguille et les autres enfants écoutent les bruits que cela fait à l’autre bout de la poutre. C’est ainsi que le docteur Laennec a l’idée du stéthoscope.

Crédits photo (Domaine Public) : Théobald Chartran

La TSF

Les débuts de la TSF sont nés à Brest, dans le Finistère. En 1898, le brestois Camille Papin Tissot établit la première liaison radio opérationnelle française entre le sémaphore de Brest et un navire. Ils sont forts ces bretons quand même.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : F1jmm

Le planeur

Dès 1857, le breton Jean-Marie Le Bris originaire de Concarneau commence ses tests du tout premier planeur. Son tout premier prototype, qu’il appelle « barque ailée » (stylé) est inspiré de la forme de l’albatros qu’il avait étudié lors de son service militaire dans le Pacifique. Malheureusement, il n’existe aucune preuve qu’il ait fait un essai à partir d’un terrain plat et non en partant d’un point élevé.

Crédits photo (Domaine Public) : Pépin fils from Brest

La police "garamond"

Claude Garamont est un imprimeur et créateur de caractères du XVIème siècle. C’était un breton devenu français, un vrai traitre à ses origines. Il est notamment le créateur de la police d’écriture Garamond, dérivé de son nom de famille. Depuis 1540, c’est l’une des polices les plus utilisées dans l’imprimerie puis dans l’informatique.

Crédits photo (Domaine Public) : Gilbert Bochenek

Le bouton à quatre trous

Alors d’accord, on n’est pas sur une invention révolutionnaire mais tout de même. Avant 1872, les boutons de vêtements n’avaient que deux trous, trop triste. Heureusement, l’industriel de Quimper Alexandre Massé a l’idée d’ajouter deux trous supplémentaires pour que la fixation au tissu soit plus solide. Pas con Alex.

Sanbué, une languette anti-buée sur les lunettes avec le masque

Tous ceux qui portent des lunettes ont vécu cette galère ces derniers mois : la buée sur les verres. Heureusement, deux frères du Morbihan ont trouvé la solution à ce problème. Leur invention s’appelle Sanbué et c’est une languette en plastique souple qui se colle sur les masques lavables comme jetables. Sa compostions reste un mystère mais cela a l’air de fonctionner efficacement. C’est quand même mieux qu’un vaccin, non ?

Bionicohand, la prothèse de main imprimée en 3D

En 2015, le Rennais Nicolas Huchet invente une prothèse de bras à faible cout reproductible à l’infini grâce à l’impression 3D. Après un accident en 2002, Huchet est amputé d’un de ses bras et doit se reconvertir professionnellement. Les prothèses existantes sont alors très chères et peu remboursées par la sécurité sociale. Il décide alors de créer sa propre prothèse et réussit en 2015 à faire fonctionner sa première Bionicohand. La création est libre de droit et le mode d’emploi est accessible gratuitement sur internet, le bras bionique est donc reproductible à l’infini avec une imprimante 3D.

Le cubi de pastis

On sait évidemment que les bretons sont des voleurs. Après le cola et le mont saint-Michel, c’est au tour du pastis d’être récupéré par la Bretagne sans raison apparente. En 2019, le « Brastis » voit le jour à Dinan et est apprécié de la populace locale, un peu moins des gens du sud. Un an après sort pour la première fois du pastis en cubis de trois litres. On fait moins les malins les Provençaux !

Le camembert rapé

Evidemment, les bretons affectionnent toutes les déclinaisons de bouffe bien grasse. De nombreux fromages existent déjà sous leur forme râpée, pourquoi ne pas tenter avec le camembert ? Parce que c’est un fromage à pâte molle me direz-vous. Et bien cela n’a pas découragé AB Technologies Alimentaires, une entreprise de Sulniac (Morbihan). Le but est de pouvoir incorporer le camembert dans des nouvelles recettes : pâtes, pizzas, galettes…

Quel beau pays tout de même.

Sources : Port d’attacheLe TélégrammeOuest-France