Voilà, c’est fini. Comme quoi, même Jean-Louis Aubert peut dire des trucs tout à fait justes. L’été, c’était sympa. L’été, c’était la fête. Et l’été s’achève. Que va-t-on devenir ? Rien de bien spécial. On attendra le prochain été. Avidement. Impatiemment. Mais minute, papillon ! Il y a tout de même des raisons de se réjouir de la fin de l’été. Non que l’automne ne nous plaise tant, non ; mais l’été aussi il y a plein de trucs relous.

Despacito

Il était temps que ça s’arrête. Et Coco Câline aussi. Au bout d’un moment je pense qu’on avait fait le tour. Quand tu commences à connaître une chanson que tu détestes par cœur, c’est probablement que tu as fait le tour, et je dis ça d’expérience. Évidemment, le Barracuda de Patrick Sébastien, c’est autre chose.

La transpiration permanente

L’été, c’est la chaleur et qui dit chaleur dit augmentation de la température corporelle ; or, qui dit augmentation de ladite dit évacuation de ce surplus via les glandes sudoripares sous forme de transpiration ; or, qui dit transpiration dit t-shirt trempé, ruissellement sur les fesses, cheveux qui grattent et mal-être généralisé. Vive les pulls.

Tes potes qui t'appelaient bouboule à la pistoche

Non mais attends, on va pas dire le contraire, tu as passé de très bonnes vacances. De très bonnes vacances, vraiment, c’était sympa et tu as bien rigolé, tu regrettes rien. Mais bouboule h24 dès que tu te baignes, c’était peut-être un peu trop – c’était drôle, hein, mais peut-être un peu trop quand même. Par exemple, quand tu t’es mis à sangloter en leur demandant d’arrêter, ils auraient peut-être pu te prendre au sérieux plutôt que de te danser autour en chantant « il pleure il pleure le gros lard le gros lard a du chagrin ! »

L'angoisse de voir les vacances avancer et la rentrée approcher

Toute personne qui ne sait pas apprécier le moment présent est coutumière du phénomène : on attend un événement et, à mesure que celui-ci se déroule, on ne pense plus guère qu’à son caractère éphémère, redoutant sa fin tout autant qu’on la convoque par l’esprit. Résultat, on ne profite jamais vraiment de rien et tout ça n’a finalement que peu de sens. Au moins, quand on se fait bien chier au travail, la pensée de l’après ne peut être que positive.

Le fait de traîner en slip toute la journée

Appelle ton maillot de bain comme tu veux, mais moi j’appelle ça un slip. Et autant te dire que tout le monde en avait ras la casquette de te voir en slip au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner, tout le temps. Même pour toi, ça devait pas être agréable d’être ainsi renvoyé à des temps immémoriaux où les gens portaient le pagne. Il est temps de se reciviliser un minimum.

En avril, ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu’il te plaît. En septembre, il fait bon se pendre.