Vous voyez quand, dans une série, un mec vient faire un caméo ? Quand, dans un film, on retrouve une affiche à l’arrière-plan en hommage à un autre film ? Bah ça existe depuis toujours. Les peintres classiques, depuis la nuit des temps, s’amusent à faire figurer dans leurs tableaux des références à d’autres choses ou à dissimuler des messages. Encore faut-il prendre le temps de les identifier pour les comprendre.

La création d'Adam de Michel-Ange et le cerveau caché

La partie où se situe Dieu et qui semble percer les nues a exactement la forme d’un cerveau humain. Pour de vrai. L’architecture interne du cerveau se retrouve dessinée dans la composition. Outre le message philosophique qui en découle, il s’agit d’une prouesse technique, même pour un mec qui savait tout faire et était lui-même un disséqueur de corps amateur.

Crédits photo (Domaine Public) : Michelangelo

La Cène de Léonard de Vinci et la partition secrète

Tous les petits pains (ou les petites osties) de la scène de la Cène forment un genre de partition, laquelle inclut aussi les mains des apôtres et du Christ. Un musicien s’est amusé à dessiner une partition sur le tableau pour en sortir une composition musicale

Crédits photo (Domaine Public) : Leonardo da Vinci

Des fesses partout dans les Proverbes flamands de Bruegel l'ancien

L’Art flamand de la Renaissance est plein de petits êtres potelés et de motifs scatologiques. Bruegel truffait ses tableaux de fesses. La langue flamande regorgeait d’expressions et proverbes faisant intervenir le postérieur, et Brugel s’est amusé à les traduire littéralement. On ne comprend plus vraiment les proverbes aujourd’hui, mais on rigole en voyant des fesses.

Crédits photo (Domaine Public) : Pieter Brueghel l'Ancien

L'OVNI de La Madonna con Bambino e San Giovannino de Domenico Ghirlandaio

Cette peinture de la Renaissance n’est pas la seule à faire apparaître un OVNI. Selon certains experts, ces apparitions correspondent à la représentation classique du Saint-Esprit. On voit très clairement l’espèce de bateau dans le ciel, derrière la vierge.

Crédits photo (Domaine Public) : Attributed to Bastiano Mainardi

Le miroir des Epoux Arnolfini de Jan Van Eycke

Le miroir convexe, accroché au mur, reflète les autres participants au mariage qui n’apparaissent pas sur le tableau, car ils sont situés derrière le peintre.

Crédits photo (Domaine Public) : Jan van Eyck
Crédits photo (Domaine Public) : Jan van Eyck

Les figurines phalliques de La laitière de Vermeer

En bas à droite, on voit deux figurines peintes sur la céramique qui brandissent des trucs très longs et très durs, lesquels ressemblent à des mikados sexuels.

Crédits photo (Domaine Public) : Johannes Vermeer

Le chibre du Rêve de Picasso

Son visage est coupé en deux, à cette rêveuse. A moins que ce ne soit simplement qu’un pénis soit posé sur le haut de sa tête, quoi. Un pénis rose.

Woman Asleep in an Armchair (The Dream) [1932]

La flûte dans les fesses du Jardin des délices de Hieronymus Bosch

Beaucoup de délices, dans ce jardin. La scène est située dans le tiers droit du tableau, vers le bas. On voit une grande flûte et un satyre étendu dessus, une plus petite flûte s’échappant manifestement de son anus.

Crédits photo (Domaine Public) : Hieronymus Bosch

La tête du peintre dansDavid avec la tête de Goliath du Caravage

La tête de Goliath, dans le tableau le plus connu de Caravage, est en réalité celle du peintre lui-même. Caravage a choisi de se représenter lui-même pour faire pénitence auprès du pape qui lui reprochait de ne pas assez mettre en avant l’orthodoxie catholique dans ses peintures.

Crédits photo (Domaine Public) : Caravaggio

La tête de Jackson Pollock dans The Ballad of the Jealous Lover of Lone Green Valley de Thomas Hart Benton

Thomas Benton était le maître à penser de toute une génération de futurs grands peintres américains. S’il n’a pas eu le même écho que ses élèves, et notamment le plus célèbre, Jackson Pollock, Benton a toutefois fait un clin d’œil à son poulain en donnant ses traits au personnage à l’harmonica de son tableau le plus célèbre, La ballade de l’amant jaloux.

L’art, c’est de la beauté et surtout des mystères.

Sources : Cracked, Listverse