Ahhhhh, le collège… La puberté, l’acné, les heures de colle, les copains, les agendas personnalisés, les trousses défoncées, et ces bons vieux sacs à dos tout crados qui ne nous quittaient jamais. Vous vous souvenez, vous de votre sac à dos de collège ? Perso, c’était un Eastpak beige. Qui a fini marron de crasse et couvert d’encre, mais quand même. Réfléchissez bien, je suis sûre que vous avez partagé plus de chose que vous ne le pensez avec le vôtre !

Décorer les bretelles au blanco

Les plus badass d’entre nous y avaient inscrit des « S » américains absolument parfaits. Les autres avaient simplement écrit le prénom de leurs bff sistah bestah 4 ever.

... Et la toile au stylo bic

Oh bah oui, on allait quand même pas se contenter des bretelles ! La toile de notre sac, c’était le premier support de notre liberté d’expression. Le premier endroit où on a laissé nos potes dessiner des teubs, parce qu’on savait rire, à 13 ans.

Investir dans un Eastpak

C’était LE sac à avoir pour être au summum du style. Le Eastpak c’était le caviar, le reste, c’était juste du Tarama.

Le porter sur une épaule, quitte à te défoncer le dos, pour être stylé

Ah, croyez-moi que je ne regrette pas de me taper une sale scoliose depuis mon adolescence ! Le jeu en valait la chandelle, ça c’est sûr.

Ou le porter en bas du uc, pour un côté un peu plus original

C’était marrant, parce que ça faisait « boing boing » sur ton arrière-train quand tu rentrais à pied. Un airbag de uc en cas de chute, vachement pratique.

Au lycée, le must c'était le plus haut possible

C’était un peu galère à enfiler, mais vu qu’on était tous dans le même cas, ça ne choquait plus grand monde. Avec un peu de recul, on avait quand même l’air de sacrées truffes.

L'échanger avec ton BFF

Oué pck cé ça la vraie amitié en faitch !

Le jeter par terre, partout, tout le temps

Ah bah, ça se voit qu’on ne se l’était pas payé tout seul, notre Eastpak ! On avait clairement 0 respect. On ne le posait même pas par terre, on l’y balançait avec la même vigueur que celle du jeté de chaussette à côté du panier de linge sale.

Cacher le sac de ton pote dans un casier vide

Pour le voir paniquer au moment d’aller en cours. Ah oui, ça, on savait rire, j’vous le dis !

Crédits photo : Topito

Coudre des écussons dessus

La seule et unique fois où tu as cousu un truc, d’ailleurs. Pour faire pas original, c’était toujours un écussion Slipknot, Nirvana, Korn, Metallica ou Sum 41.

Y ranger ton manuel de maths, d'histoire, de géo, de français,...

… De chimie, de SVT, de techno, plus les cahiers respectifs de chaque matière, ton âme et ta dignité, pour finalement te faire engueuler par ta mère parce que « mais il est beaucoup trop lourd ce sac, c’est n’importe quoi !!! ». Si elle savait que t’avais pris une heure de colle pour encore avoir oublié ton manuel d’anglais.

Ou à l'inverse, n'y mettre que le nécessaire vital

Autrement dit, un stylo, une feuille, et de la bouffe. Résultat : un sac à dos tout raplapla, mais une scoliose et un mal de dos évité.

Ton sac = le meilleur coussin pour pioncer en philo

Ne mentez pas, on a tous déjà bavé sur notre sac, en profitant du cours pour finir sa nuit.

Celles et ceux qui préféraient utiliser un sac à main

Un sac à main évidemment beaucoup trop petit, dont les livres dépassaient, et qui finissait défoncé au bout de seulement 3 mois. Mais que voulez-vous, le style avant tout. D’ailleurs, 9/10 fois, c’était un cabas comme celui là.

Cacher tes paquets de clopes dans la poche de devant

Comme si tes parents n’allaient jamais penser à ouvrir cette poche… C’est beau, la naïveté et l’insouciance.

Alors, j’ai raison ou vous avez tort ?