La Révolution, ce ne sont pas que des mecs sans culottes ni gilets jaunes qui, armes à la main, on dégagé un roi, fait sauter des têtes et placé à leur tête un mec qui s’appelait Maximilien (Maxou pour les intimes). Ce sont aussi d’immenses réformes politiques et sociales qui ont débouché la plupart du temps sur de belles avancées (le système métrique, notamment) et d’autres trucs plus bizarres.

Le calendrier républicain

Thermidor, Ventôse et tout le toutim n’ont pas tenu bien longtemps. Tombé en désuétude en 1806, deux ans après le sacre de Napoléon, le calendrier républicain voulait en finir avec le système des douze mois pour mettre en place un système décimal plus facilement universalisable. Mais ça n’a pas résisté aux us.

L'heure décimale

Dans la même idée, le 4 frimaire de l’an II, il a été décidé de mettre en place le temps décimal. Finies ces histoires de 60 secondes pour une minute, de 60 minutes pour une heure et de 24 heures pour une journée : désormais, tout était en base 10. Mais dans le genre truc qui ne prend pas, on n’a jamais fait mieux : dès 1795, l’heure décimale était abolie en France.

Le suffrage universel

Bon aujourd’hui, ça a pris, mais sur le moment ça a été un peu plus compliqué. La constitution de la Convention prévoyait le suffrage universel masculin (fallait pas déconner, on n’allait pas faire voter les gonzesses non plus). Mais tout ça n’a pas tenu longtemps. En 1795, déjà, c’était réglé cette affaire et on repassait au suffrage censitaire indirect. Le suffrage universel pour de vrai avec les femmes et tout, c’est 1944. Autant dire que ça a pas pris tout de suite.

La fête de la Raison

Dans l’idée de déchristianiser la société, il avait été envisagé de mettre en place un véritable culte de la Raison durant la Révolution, lequel passait par des fêtes où la Raison remplaçait Dieu. Le 10 novembre 1793, une fête de la Raison est ainsi organisée à Notre-Dame de Paris, peu avant que la Commune de Paris n’impose la fermeture des églises. Mais les Robespierristes ne le sentaient pas comme ça et l’affaire a fait long feu.

La constitution civile du clergé

Avant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, dont la première occurrence date de 1794, les Révolutionnaires avaient mis en place une politique de constitution civile du clergé. Les membres du clergé devaient prêter serment sur la Constitution pour obtenir leur assermentation. Mais c’était intenable et ça n’a pas été renouvelé.

Quelques barricades

Toutes les barricades n’ont pas tenu pendant la Révolution. Elles étaient pas ultra-bien construites, c’est pour ça.

Ils pouvaient pas TOUT réussir.