Qu’on parte en vadrouille à Lisbonne ou à Roubaix, généralement l’interêt est le même : en prendre plein la vue et voir si le coeur de la ville bat en soi. L’ennui c’est qu’il est souvent facile de céder à la tentation en chopant un métro et s’auto persuader que c’est cool de vivre la vie comme un vrai local. Non Michel, tu es juste une petite flemmasse alors au trot.

Découvrir des petits coins qui sortent des sentiers battus

Traîner dans les rues, c’est voir des choses qu’on n’aurait jamais vues autrement, et les petits recoins qui font le charme de la ville, vous ne les chinerez pas dans un bus à moins que vous ne soyez un champion au Lynx. Alors oui tu peux tomber sur des chemins plus difficiles, plus sales et te retrouver à manger des brochettes de chien sur un trottoir d’Hanoi mais ce sont clairement ces souvenirs là qu’on raconte plus tard à la machine à café.

Pour se sentir tout petit

Flâner dans la rue, ça permet de regarder partout autour de soi à gauche à droite sans avoir à se grouiller de retenir tous ces paysage comme on le ferait contre la fenêtre d’un TGV. Tu peux t’arrêter, écouter, sentir, et toucher car tu as toute la place autour de toi. Bon sauf si tu visites Le Louvre, là je peux pas grand chose pour toi.

C'est GRATUIT

Deux pieds, un devant l’autre, ça coûte rien et ça fait bosser le cuisseau, la nature nous a ainsi fait, alors autant s’en servir. Et puis quand on regarde le prix d’une Oyster Card à Londres ou d’un trajet avec une Leap Card à Dublin, le choix est vite vu.

C'est plus facile pour rencontrer des gens

Être dans la rue avec les gens, c’est comme si on faisait partie de la ville, finalement. Au lieu d’être un visiteur qui ne fait que jeter un coup d’œil par ci par là, on peut faire de agréables rencontres au détour d’un café, d’une visite ou même en demandant son chemin à un parfait inconnu. Et paf, on se retrouve à passer ses vacances à Melbourne chez le pote Sean, le type de la 5ème avenue l’été suivant.

Pour profiter de l'instant présent

C’est connu, marcher donne à réfléchir sur soi-même et sur le le monde qui nous entoure. Que ce soit en monologue dans sa tête ou avec son ou son acolyte de marche, on se surprend à raconter sa vie et refaire le monde, en balayant les rues du regard pendant des heures.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Pour ne rien avoir à planifier

Pas simple de vivre au jour le jour dans un monde où ton calendrier vomit du stabilo tellement tu as tout le temps plein de trucs à faire. La spontanéité, ça nous apprend à relativiser, prendre du recul et puis être #yolo quoi finalement comme disent les jeunes.

Parce que ça fait du bien de se perdre

Vous connaissez Nicolas Bouvier ? Moi bof mais un jour il a dit que « en route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement que le voyage commence. » et non seulement c’est vrai, mais en plus c’est pas faux.

Marcher, c'est bon pour le corps

Faire l’expérience de votre destination à pied est un remède au poil pour épuiser toute son énergie et ressentir une bonne « vraie » fatigue en fin de journée. C’est comme si chaque courbature était un souvenir finalement… À méditer…

Tu peux facilement squatter un groupe de touristes et apprendre tout plein de trucs gratuitement

Le tout sans avoir à attendre Janine et José les retraités choupis mais bien trop lents face à cette fresque murale locale qu’on appelle communément street art.

Pour pouvoir dire à ton date avec un regard ténébreux "j'ai pas mal baroudé ouais"

Parce que bon tu n’impressionneras personne à dire que « New York en bagnole foulala c’était si dépaysant t’as pas idée. »

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Et non, avec une trottinette électrique ça ne marche pas désolée bien tenté les riders.