Et voilà, la magie du direct est là et les candidats-chanteurs vont devoir tout donner pour parvenir à leur rêve. Nous, on en a déjà eu plein la tronche avec 8 saisons, sans compter les autres émissions qui n'ont pas le même nom mais que l'on ne peut s’empêcher de confondre. Donc logiquement il y "quelques" raisons de ne pas regarder ces grands espoirs morts-nés de la chanson française qui vont s'arracher pour gagner, mais qui disparaitront aussi vite qu'ils sont apparus.

  1. La délocalisation, c'est cheap
    La TNT c’est un peu la campagne, ça peut être bien le week-end mais ça ne vaut pas les grandes villes… Et si aujourd’hui c’est D8 qui diffuse l’émission c’est parce que les grosses chaines n’en voulaient pas, M6 en tête de file. Après 8 saisons, ils doivent avoir leurs raisons pour ne pas avoir rempilé. Les audiences du coup ? 1.5M de téléspectateurs : nouveau record pour la huitième chaine… C'est pas M6, mais ça marche.
  2. Trop de Cyril Hanouna tue le Cyril Hanouna
    On l’aime bien Cyril, mais à un moment c’est un chouilla l’overdose. Le matin à la radio, le soir sur "Touche pas à mon poste", quelques piges sur D17, et maintenant la Nouvelle Star le mardi, la redif le Dimanche à 20h50… On aurait presque l’impression que notre TV écran plat coin carré qui coute une blinde est en panne ! Il s’est déjà crouté avec "Fa Si La Chanter", la musique c’est pas pour toi Cyril.
  3. La Nouvelle Star ? Laquelle ?
    Jonathan Cerrada, Steeve Estatof, Myriam Abel, Amandine Bourgeois, Soan, Luce… A la base le programme s’appelait « A la recherche de la Nouvelle Star » mais on est forcé de constater que le jury ne l’a pas trouvé. Si Julien Doré et Christophe Willem sont arrivés à tirer leur épingle du jeu ce n’est pas le cas pour d’autres vainqueurs. Quitte à regarder des vrais loosers, autant se taper des pros avec "Confessions Intimes".
  4. L'arrogance des "réarrangements"
    Des mecs qui reprennent en version rock/acoustique/métal des tubes dance ou électro, il y en a plein le web. Des reprises de Britney Spears à la guitare folk, des versions "gros rock qui tâche" de classique, ça pullule. Alors quand la Nouvelle Star a l'impression d'avoir réinventé la musique sur une version rock de Gangnam Style et que Cyril Hanouna prophétise "ça va buzzer!" on a envie de l'encourager à se calmer.
  5. Ça tombe le mardi, pas de cul
    TF1 diffuse l’ultime saison de Dr House, c’est la dernière fois que l’on pourra profiter des excentricités du médecin le plus détestable du monde médical. Et en Février, la Ligue des Champions revient elle aussi le mardi. On a toujours la rediffusion de la Nouvelle Star le dimanche mais ce jour-là c’est aussi (et surtout) le jour de football. Donc il reste le replay sur le Net… Et le replay, quand on connait les résultats, c'est moins drôle.
  6. Le vote du Public, enfin de "la" public
    Durant la saison 8, Ràmon parvenait en demi-finale malgré tous les avis négatifs émis par le Jury. Mais le bel espagnol faisait craquer les filles, et les votes par SMS avaient réussi à le hisser sur la troisième marche du podium. Cette année on repart pour un tour et l’objectivité des votes du public est à peu près aussi grande que celle de Jean Pierre Pernault en matière d'infos. « Bleus » et "rouges" du Jury, peu importe, les votants sont majoritairement des votantEs, donc les bo gosses garçons sont en général représentés en masse dans les derniers rounds. Vidéo kills the radio star.
  7. Un ratio musique/temps d'émission catastrophique
    Si vous êtes venus écouter de la chansonnette, sachez qu'il y en aura une petite douzaine en 2h15, qu'elles sont en général réduites à 1min30 chacune et que vous devrez passer le reste du temps à écouter les analyses pointues du jury, suivre les palpitantes "coulisses" de l'émission et vous taper une séquence "montage doublé par un collaborateur rigolo avec des accents hilarants", comme le faisait Secret Story, mais (encore) moins drôle. Beaucoup moins drôle.
  8. Le programmateur musical qui a l'impression d'être un punk
    On ne va pas se plaindre d'entendre un peu de rock à la télé, mais quand on diffuse une version de "Are You Gonna be my Girl" de Jet, utilisée dans une dizaine de BO de film ou de génériques télés et qu'on souligne que c'est assez gonflé de programmer ça, c'est curieux. Et ça nous rappelle quand Benjamin Castaldi trouvait que diffuser du Nirvana et du U2 en prime, c'était sacrément rock'n'roll. Ouais, c'était rock'n'roll comme Steeve Estatof.

Alors ce soir c'est plateau, mais sans télé

Top écrit par Doc