Depuis début novembre, voire mi-octobre, jusqu’à fin décembre, on est envahi de pubs à la télé, dans les journaux, dans la rue, globalement partout donc, nous ventant les mérites de produits formidables par différentes familles merveilleuses dans des décors sublimes pour les fêtes. Alors qu’on sait tous que dans la vraie vie, il y a plein de raisons qui font que les fêtes de fin d’année, en vrai ça craint sérieusement. En voilà 10 parmi tant d’autres.

Les traditions familiales, c'est un passé religieux qui ne passe pas

La messe de minuit que vous ne pouvez pas refuser tant votre grand-mère vous attendrit en vous affirmant que ce sera peut-être sa dernière. Et c’est le même numéro chaque année. Parfois vous avez même l’impression qu’elle en rajoute un peu pour paraître crédible.

La famille, quand tu t'en moques un peu, ça se voit vite

Parce qu’à force, chaque année, de ne pas se rappeler de du prénom et de l’âge des trop nombreux petits cousins, ça devient vexant pour les parents. Qui trouvent de toute manière que ce n’est pas normal que tu n’aies pas encore d’enfants à ton âge. Et finiront par te le lâcher juste avant le fromage.

Les retrouvailles, tous les ans à la même date, c'est un signe non ?

Si on parle de « retrouvailles » c’est bien parce qu’on n’est pas habitué à la voir souvent cette famille. Il y a surement une bonne raison, et pas seulement la distance. Vous ne supportez pas la cousine Brigitte, l’oncle Pierrot, ni tati Georgette, mais il faut faire semblant quelques heures. Vos proches ne le sont que parce qu’ils sont à vos côtés au dîner.

Les fêtes en famille, ça flingue un budget

Un budget que vous aviez certes prévu, mais ça fait toujours mal au coeur de de penser que vous devez payer les huîtres, parce qu’on partage tout dans cette famille, alors que vous, des huîtres, vous n’en mangez pas. Et c’est tonton René, limite facho, qui prend votre part, tous les ans. Bon, donner c’est recevoir il parait. Damned.

Les fêtes en famille, ça flingue un régime

Parce que vous avez la réputation depuis que vous avez 8 ans d’être « celui/celle qui ne mange rien ». Alors on vous ressert. Encore. Et encore, « allez pour faire plaisir ». Il n’y a besoin que d’un dîner pour exploser caloriquement parlant. Les suivants c’est des kilos bonus. Vous en prenez 8 en une semaine, mais rassurez-vous, vous aurez 6 mois pour les perdre avant l’été.

Les fêtes en famille, ça nuit gravement au QI

Si l’on part du principe qu’il faut entrainer son cerveau pour développer son QI, les activités de fin d’année pendant quelques jours doivent produire l’effet contraire. On doit se farcir les redifs de TF1 pour faire plaisir à papi René, les remarques racistes de tonton Pierrot quand on fait une belote, et la compagnie des enfants qui ne s’expriment encore qu’en petits cris stridents et regarderont Cars 7 fois en 2 jours. Oui, 7 fois. Restons zen.

Les fêtes en famille, c'est un révélateur

Même si vous n’aimez pas toute votre famille (est-ce humainement possible ?), certains « privilégiés » auront droit à un cadeau d’exception de votre part. C’est en tout cas ce que vous pensiez. Avant, bien sûr, de retrouver sur Ebay le surlendemain, le skateboard personnalisé (donc reconnaissable entre 1000) que vous avez offert à votre neveu. Et à un prix ridicule qui défit l’entendement et la logique. S’il savait combien vous l’aviez payé ce petit ingrat…

Les fêtes, c'est politiquement incorrect

Parce qu’entre la poire et le fromage, l’alcool aidant, les langues se délient. Et c’est là qu’on se rend compte qu’on a peu choses en commun, si ce n’est le nom. Entre les vétérans de la guerre d’Algérie et les étudiants en socio, ça coince un peu. Alors vous reprenez un peu de champagne, en attendant que ça passe.

Les fêtes en famille, c'est l'aube d'une longue année qui s'annonce

On a tout repoussé à « après les fêtes », mais les fêtes c’est maintenant. Alors, pendant les repas gargantuesques, on imagine déjà les mails qui s’accumulent et les problèmes qui nous attendent. L’après-fêtes, des fois, c’est pire.

Les fêtes en famille, c'est des moments qu'on n’a pas su saisir et qui sont déjà partis

Parce qu’on se plaint et on se dit que cette année sera à nouveau comme les autres. Mais on comprend que plus tard, quand ces moments n’existent plus, que Mamie, Tonton Pierrot et les enfants qui crient avaient quelque chose d’unique, une marque qu’on est toujours là, un rite de passage. « Vous saurez plus tard qui vous aimiez » disait Lou Reed… Vivement Noel, finalement.

Et vous, vous en voyez d’autres?

Top écrit par Alias Aka