« Ouiiiiii, les Japonais sont des êtres sophistiquééééés, ils mangent de la nourriture raffinéééée… » : voilà ce que t’entends en général sur la bouffe du pays du Soleil-Levant. Nous on te le dit, c’est de la grosse bullshit. Les Nippons sont comme tout le monde, ils ont des plats super fins et délicieux qu’eux seuls maîtrisent à la perfection certes, mais ce sont aussi, tel le reste de l’humanité, des gros craspouilles qui de temps en temps mangent des trucs qui crient « vomi » quand on les regarde. Rétablissons la vérité par le top : le Japon est un pays chelou.

Le Natto

Un grand classique, tout le monde ou presque connaît. Se déguste notamment au petit déjeuner. Parce que qui n’a pas envie de bouffer le matin au réveil un amas de haricots fermentés et gluants qui sent le munster et qui fait des fils ?

Ika no shiokara

Ça ressemble à un plat déjà digéré, et finalement c’est pas si loin que ça de la vérité. Ce sont des petits morceaux de calmar englués dans une sauce obtenue à partir de la fermentation des viscères dudit calmar, fermentation qui peut aller jusqu’à un mois. Normalement tu dois avoir une remontée de bile et c’est bien, tu restes dans le thème.

Shirako

Le shirako c’est tout simplement la laitance de morue. La laitance c’est quoi ? Eh ben c’est la poche à sperme, en gros. Il paraît que ça a un goût crémeux. Pour parachever le malaise, sache que shirako veut dire textuellement « enfants blancs ». Voilà voilà.

Inago no tsukudani

Eh oui même au Japon, ça bouffe de l’insecte. Rarement, mais quand même. Là par exemple, ce sont des criquets caramélisés dans de la sauce soja. Si t’es pas trop branché criquet, rassure-toi, il existe aussi une version vers à soie. De rien, ça nous fait plaisir.

Nankotsu

La brochette de poulet c’est surfait. Ce qui est cool, c’est la brochette de CARTILAGE de poulet. Ben oui, comment ça pourrait être une mauvaise idée, de faire cuire un morceau qu’habituellement on jette, et qui ne contient absolument aucune viande ?

Funazushi

Considéré comme un produit de luxe, le funazushi est du poisson qui a fermenté pendant 3 à 4 ans. Du coup, on peut penser qu’ils ne connaissent pas l’expression « puer le poisson pourri ». Ou en tout cas, que ce n’est pas un plat à choisir lors d’un premier rendez-vous.

Cerveau de crabe d'Hokkaido

Tu vois cette mixture verdâtre sur la moitié gauche du sushi ci-dessous ? Oui ce truc là, où on dirait qu’un pigeon a chié une énorme fiente sur ta bouffe ? Eh ben c’est une purée de cerveau de crabe. Les Japonais se disent sans doute qu’on bouffe pas assez de trucs kakis dans la vie.

Tamagogani

Les tamagogani, c’est un snack version japonaise. Un truc qu’on grignote quand on a un petit creux, voilà. Bon sauf que là, c’est des mini-crabes frits. Qu’on mange entièrement, carapaces, pinces et yeux inclus. Perso, on va rester sur les crackers Belin, nous, hein.

Horumon yaki

C’est un grill où chacun fait cuire lui-même son bout de bidoche, ambiance barbeuc. La viande ? Des abats de porc ou de bœuf, au choix : de l’œsophage, du cœur, de l’intestin, de l’utérus, du diaphragme… Ben reviens gamin ! Le top n’est pas fini…

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Il n'a pas souffert, promis

Absolument TOUT ce qui provient du restaurant Chinju Ya

Pudding au vers de terre, patte de crocodile entière, cafards en salade : voilà un infime aperçu de ce que ce restaurant propose. En terme de dégueulasse, on a pas trouvé pire. Ou mieux. On sait plus là, on aimerait juste avoir un petit sac à vomi tout près de nous.

Et itadakimasu (l’équivalent de notre bon appétit), hein, comme ils disent là-bas. Ou bon courage, c’est au choix. Et soyez sympa de ramenez pas ces aliments au bureau si vous voulez conserver un temps soit peu le respect de vos collègues.