Au Moyen-âge, il y avait deux types de femmes. Celles qui fermaient bien leurs gueules et ne parlait pas trop de sexe, et puis les sorcières. Les sorcières, non contentes d’être mignonnes et donc potentiellement tentatrices, avaient fait un pacte avec le diable et tout et tout. Mais comme on était pas des sauvages, on vérifiait, avant, qu’elles étaient bien des sorcières en usant de petites tortures sympas. Et si elles étaient bien des sorcières, on les torturait à nouveau à mort.

L'ordalie

Comment savoir si une femme est une sorcière ? Une bonne technique consistait à les plonger dans de l’eau bénite. On leur attachait les mains et les pieds, avant, pour être sûr. Si elles coulaient, c’était OK, mais si elles flottaient ça voulait dire que Dieu rejetait leur corps marqué par le diable. Et dans ce cas-là, SORCIÈÈÈÈRE !!!!! Plus qu’à la noyer pour finir le boulot.

Les marques du diable

Un autre truc pratique pour vérifier si une femme était une sorcière, c’était de chercher des taches de naissance, notamment sur le côté gauche du corps. Parce que dans ce cas-là, pas de doute, on avait affaire à une sorcière portant le stigmate de sa rencontre avec le Malin infligée par la queue ou la griffe dudit. Les filles étaient donc présentées nues à des juges qui devaient évaluer le caractère diabolique des marques. On prenait une épingle et on les piquait pour voir si elles saignaient. Si elles ne saignaient pas… SORCIÈÈÈÈRE !!!!!

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L'estrapade

Tout ça, c’est sympa, mais le mieux c’était encore d’avoir des aveux. Et pour avoir des aveux, une technique qui marchait bien et qui marche bien encore aujourd’hui, c’est la torture. L’estrapade consistait dès lors à nouer les bras d’une supposée sorcière derrière son dos, à accrocher des poids à ses pieds, puis à la suspendre brutalement via une sorte de levier plusieurs fois de suite. Bras désarticulés, os cassés dans tous les sens, aveux ou mort. Autant tuer direct du coup.

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Les brodequins

Autre instrument idéal pour obtenir des aveux dûment signés, les brodequins consistaient en deux planches de bois attachées de part et d’autre des jambes de l’accusée que l’on resserrait peu à peu jusqu’à que tous les os des jambes éclatent. SYMPA.

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Les poucettes

Regardez la photo. Maintenant imaginez que le truc est de plus en plus resserré sur des doigts qui éclatent. Imaginez aussi que les pics sont utilisés pour être glissés sous les ongles de la sorcière présumée. A votre avis : en combien temps elle avouait ? Vous avez plus de temps pour y réfléchir que la sorcière pour avouer à mon avis.

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La vierge noire

Un sarcophage noir dans lequel on enfermait la sorcière. A l’intérieur du sarcophage, des lames qui percent sans tuer. On ouvre, on ferme, on ouvre, on ferme, on ouvre, on ferme, on ouvre SORCIÈÈÈÈREEEEEE !!!!

La privation de sommeil

On enfermait une sorcière dans une pièce avec un truc dans sa bouche relié au mur par une corde. Si la sorcière essayait de s’allonger, elle s’arrachait les dents et était donc obligée de rester debout, incapable de dormir. Aux premiers signes d’hallucinations, les juges se félicitaient : SORCIÈÈÈÈÈRE ON A LA PREUVE !!!!

Le bûcher

La purification par le feu, c’est un truc qui marche solide solide. Le mieux du mieux, c’était de couvrir la sorcière de goudron pour vraiment s’assurer qu’elle prendrait bien feu parce qu’on savait jamais avec les sorcières, elles auraient été capables d’en réchapper on sait pas trop comment.

Ecouter Comportement, bah ouais en boucle

Certains chasseurs de sorcière absolument démoniaques obligeaient les accusées à écouter Comportement, bah ouais 700 fois de suite pour les obliger à avouer qu’elles étaient de mèche avec le diable. Une horreur indicible.

Dur dur d’être une sorcière.

Sources : Listverse, Pleine lune