Les 11 pires mascottes des J.O d’hiver nous avaient déjà ôté 3 points de vue à chaque oeil, c’est au tour des mascottes des J.O d’été de heurter les âmes les plus sensibles. Elles suffiraient à décourager quelques fans de faire le déplacement jusqu’à la ville organisatrice. Paris 2024 approche, il faut se préparer à avoir les yeux qui brûlent. Petit classement.

Waldi le chien (Munich 1972)

Pourquoi un teckel multicolore ? Parce qu’il s’agit de la première mascotte officielle de l’histoire des J.O et qu’il n’y avait, du coup, aucun repère en terme de mascotte. Ca se voit.

Amik le castor (Montréal 1976)

Ils avaient au moins compris que la mascotte devait plus ou moins représenter le pays à l’inverse de leurs prédécesseurs allemands. En revanche le coup de crayon est plus que bâclé. A moins que ce soit au contraire un panneau pour interdire les castors. Le mystère demeure.

Izzy (Atlanta 1996)

Izzy comme la contraction de « What is this? ». Au moins c’est assumé et revendiqué, cette mascotte ne représente rien, mais en moche et en fluo.

Wenlock et Mandeville (Londres 2012)

Fruits d’une relation sexuelle non protégée entre le petit cyclope rond et vert de Monstres & Cie et Lala des Teletubbies.

Athena et Phevos (Athènes 2004)

On sent le mec qui refourgue le dessin de son enfant de 4 ans pour en faire une mascotte. « Soyez sympa les gars, ça lui ferait tellement plaisir! ». Et après on s’étonne que le pays fasse faillite.

Beibei le poisson, Jingjing le panda, Huanhuan la flamme olympique, Yingying l'antilope tibétaine et Nini l'hirondelle (Pékin 2008)

Comme dans la vie réelle, les animaux ne se distinguent que par leur couleur, bien entendu.

Misha l'ours (Moscou 1980)

A la rigueur il n’est pas vraiment laid. Il a même l’air plutôt gentil. Il a néanmoins sa place dans ce classement parce que les hôtes moscovites ne se sont pas foulés. Un nounours et une ceinture rappelant vaguement les Jeux c’est limite. Surtout vu l’ambiance guerre froide en 1980, on avait peur que la ceinture soit piégée (ce qui était visiblement le cas).

Sam l'aigle (Los Angeles 1984)

On était pourtant persuadé que l’oncle Picsou était un canard. On avait tout faux. A noter le flambeau, super dangereux avec une boule de poil, qui fait définitivement tendre cette peluche vers le kitsch.

Cobi le chien (Barcelone 1992)

Un chien des Pyrénées humanisé dans un style cubiste. Surtout un chien en costume qui a l’air de se moquer de quiconque le regarde. Pourquoi pas ? Aucun rapport avec les J0 mais pourquoi pas quand même.

Wikimedia - Stillmed.olympic.org

Olly le kookaburra, Syd l'ornithorynque et Millie l'échidné (Sydney 2000)

L’Australie, c’est loin, c’est un autre monde. La preuve, il y en a qui trouve ça joli.

Vinicius (Rio 2016)

« Vinicius est un mélange de différents animaux typiques du Brésil » disait la presentation. On dirait plus un Marsupilami sous acides.

Miraitowa et Someity (Tokyo 2020)

Miraitowa est un mot composé formé de « mirai (futur) » et « towa (éternité) ». Le nom a été choisi dans l’espoir qu’un avenir radieux se poursuive à l’infini.

Les Phryges (Paris 2024)

Deux bonnets phrygiens à l’effigie des prochains JO. Mais les mecs, qu’est-ce qui vous a pris ?

L’important c’est de participer qu’il disait. On va dire ça oui.

Source : wikipedia