On retient surtout le nom du vainqueur, mais il y a quand même certains cas où le perdant reste à jamais gravé dans l'histoire du sport. Ou du moins dans nos mémoires à nous. Ces défaites françaises en sont une parfaite illustration. Des compétitions avec plus ou moins d'enjeu mais qui ont vu l'adversaire nous coiffer au poteau. Quand la mémoire collective se s'auto-flagelle...

  1. RFA-France, 3-3, 5-4 t.a.b (football, coupe du monde 1982) : ou comment un match de football peut relancer à lui seul l'animosité entre la France et l'Allemagne. Tout y était, une coupe du monde, des buts, un suspense incroyable, un gardien karateka, un arbitre digne de la ligue 1. Et à la fin, l'Allemagne gagne toujours.
  2. Allemagne-France, 32-31 a.p (handball, championnat du monde 2007) : quand à quinze secondes de la fin l'arbitre décide d'annuler l'égalisation française pour une faute inexistante, on se demande quand même si le fait de jouer en Allemagne (encore eux décidement) n'y était pas un petit peu pour quelque chose. A peine.
  3. France-Italie , 1-1 3-5 t.a.b (football, coupe du monde 2006) : une finale de coupe du monde, ça se gagne. Tout se passait plutôt bien, on se dirigeait vers une séance de tirs aux buts qui allait donner encore plus de saveur à cette finale, jusqu'à ce que Zidane tombe dans le côté obscur et lâche ses nerfs sur Materazzi. Et puis Trezeguet et son tir sur la barre...
  4. Grèce-France 67-66 (basketball, championnat d'Europe 2005) : alors que la France menait largement de 7 points en toute fin de match avec moins d'une minute à jouer, elle s'écroule jusqu'à ce que Diamantidis ne la crucifie d'un panier à trois points à trois secondes de la fin du match...
  5. France-Bulgarie, 1-2, (football, qualifications coupe du monde 1993) : quelques secondes à jouer, un centre trop long, des joueurs fantomatiques et kostadinooooooov. On regardera la coupe du monde aux USA à la télé. Ou mieux on ira à la plage.
  6. Isner-Mahut 4-6, 6-3, 7-6, 6-7, 70-68 (tennis, tournoi de Wimbledon 2010) : même le déplacement de la reine est passé inaperçu tant ce match a captivé la foule. 11h05 de jeu sur 3 jours, 8h pour le cinquième set, Mahut qui sert 62 fois pour rester dans la partie et qui ne s'inclinera qu'au bout de la 63e.

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    Il n'a pas souffert, promis

  7. Laurent Fignon, Tour de France 1989 (cyclisme) : un contre-la-montre sur les Champs Elysées qui n'en finit pas. Malgré son avance de 50 secondes avant la dernière étape, Fignon, blessé, ne peut empêcher LeMond de l'emporter pour 8 secondes. Laurent Fignon, connu pour cette défaite historique autant que pour ses deux victoires dans le Tour.
  8. Serbie-France 3-2 (tennis, coupe Davis 2010) : dans la salle bouillante de Belgrade, les Bleus semblent avoir fait le plus dur en menant 2-1 grâce à un double magique. Hélas, Djokovic puis Troicki se sont sentis pousser des ailes et ont laminé les espoirs français.

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    Il n'a pas souffert, promis

  9. Italie-France 22-21 (rugby, Tournoi des 6 nations 2011) : si mêmes les Italiens nous empêchent de priver la perfide Albion de sacre, où va-t-on ? Une pénalité de Bergamasco à quelques minutes de la fin annonce la fin des espérances pour les français qui semblent très loin de figurer lors de la coupe du monde.
  10. Jeux Olympiques 2008 (natation) : lors du relai 4x100m, les français font figure de favoris, mais quand Lezak dépose Bernard pour 8 centièmes, la rage change de camp. Phelps peut savourer.

Et vous, vous en voyez d'autres?