Les bûches de Noël, on aime ça, mais franchement, on en a ras le bonnet à pompons. On a envie d’un peu d’exotisme pour cette fin d’année, mais attention hein, on reste des becs sucrés donc on veut des desserts qui réconfortent bien après la dinde et les Saint-Jacques. Alors on a fait un petit tour du monde des pâtisseries de Noël pour sélectionner les meilleures, celles qui nous donneraient presque envie de partager des repas en famille tous les jours, avec le papy sourd et les tontons relous…

Le Pavlova, Australie

Quelle meilleure excuse que la célébration de Noël pour faire exploser son indice glycémique ? Cela semble en tout cas être la devise des Australiens et des Néo-Zélandais ! Dans ces pays d’Océanie, le repas de Noël s’achève traditionnellement avec une pavlova, gâteau à base de meringue croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur, et souvent recouverte d’une bonne couche de crème fouettée ! Pour se donner bonne conscience, il est possible d’ajouter quelques fruits sur le dessus, comme des agrumes, des fraises ou des grains de grenade.

La sachertorte, Autriche

Cette année, mettez-vous à l’heure autrichienne en concoctant pour vos invités une sachertorte, un gâteau au chocolat agrémenté de fines couches de confiture d’abricot et surmonté d’un glaçage au chocolat noir. En plus de les régaler, vous pourrez les épater avec votre culture générale, en leur racontant que la recette a été inventée en 1832 par un jeune apprenti de 16 ans, qui a du préparer un dessert pour le prince Clément-Wenceslas-Népomucène-Lothaire, à la place de son chef, malade. Comment ça on s’en fout ?

Le christstollen, Allemagne

Vous êtes allés au marché de Noël de Cologne en 4ème B ? Vous devez donc vous souvenir des christstollen, ces brioches allemandes saupoudrées de sucre glace, bien plus riches et bourratives que ses équivalentes françaises : à l’intérieur, on trouve des fruits confits, des noix et même des amandes. Un petit déjeuner complet quoi !

Les kulkuls, Inde

On le reconnaît, son nom ne donne pas très envie de la mordre à pleines dents. Pourtant, cette pâtisserie de Noël indienne est très bonne, enfin, il paraît. En tout cas, il n’y a que de bonnes choses dedans (comme disent les mamies) : de la noix de coco, du sucre et du beurre, entre autres !

Le panettone, Italie

Un Noël italien sans Panettone, c’est un peu comme Pise sans sa tour. Quel rapport ? Aucun, à part peut être sa construction en hauteur, le panettone arborant généralement une taille supérieure à 10 cm, ce qui en fait un géant dans le club très fermé des pâtisseries de Noël. Une caractéristique qu’il doit à sa pâte levée, qui gonfle lors de la cuisson. Les autres ingrédients de ce gâteau originaire d’Italie du Nord ? Des raisins secs, du miel, des fruits confits et des zestes d’agrumes. Buono !

Les bunuelos, Colombie

En Colombie, le beignet est la gourmandise star de Noël, alors qu’en France il nous accompagne plutôt les 364 autres jours de l’année. Mais le « bunuelos » colombien n’est pas tout à fait identique à celui que l’on trouve dans nos boulangeries-pâtisseries hexagonales : s’il est frit et sucré comme en France, à l’intérieur, point de chocolat ni de compote de fruit, mais… du fromage !

Le bibingka, Philippines

Aux Philippines, on dégaine le bibingka à chaque événement exceptionnel, dont bien sûr, le jour de Noël ! Il s’agit d’un gâteau à base de farine de riz ou de manioc, lait de coco ou fromage selon les variantes, que l’on fait traditionnellement cuire dans des feuilles de bananier et légèrement brûler sur le dessus et le dessous. On trouve que ça manque de chocolat nous, pas vous ?

Le beigli, Hongrie

Non, ce n’est toujours pas du chocolat que l’on aperçoit entre les couches de ce gâteau roulé hongrois (à croire qu’il n’y a qu’en France que l’on s’en empiffre pour Noël), mais une préparation à base de graines de pavot et de noix. Le beigli est le gâteau traditionnel hongrois par excellence, et il est le dessert incontournable des repas de fêtes.

Les polvorones, Espagne

Si vous pouvez en trouver en Espagne à tous les moments de l’année, les polvorones sont omniprésents, en magasins ou sur les marchés, pendant la période de Noël. Il s’agit de petits biscuits sablés, contenant de l’amande en poudre, de la cannelle et du saindoux. Des ingrédients qui les rendent particulièrement fondants à la dégustation malgré leur aspect friable.

Les kourabiedes, Grèce

À l’image de leur gastronomie en générale, les Grecs optent traditionnellement pour un dessert de Noël plutôt « light » comparé aux nôtres, les kourabiedes. Ronds ou en forme de demi-lune, ces petits gâteaux sont préparés avec des amandes concassées mélangées à la pâte. Ils sont ensuite parfumés à l’eau de fleur d’oranger ou de rose avant d’être saupoudrés de sucre glace.

Il y a une chose qui est pareille partout : c’est papa Noël qui finit les restes !