Quand on fait un truc bien, il y a toujours un imbécile pour tout gâcher et faire n’importe quoi avec ! On va se faire un peu de psychologie de comptoir (la meilleure), mais notez que toutes choses, aussi merveilleuses soient elles, peuvent devenir un enfer si elles sont mises dans les mains des mauvaises personnes. Des vraies mauvaises personnes. Les gros méchants tout pourris, ouais. MERCI LES GARS, ON N’ÉTAIT PAS ASSEZ AIGRIS COMME ÇA !!!

La fonctionnalité "Airdrop" des iPhones, pour harceler

Selon cet article du Monde, le Airdrop n’est pas toujours utilisé à bon escient dans les cours d’écoles. Dick pics envoyées à gogo ou revenge porn : certains lycéens font du Airdrop (envoie de médias par Bluetooth, d’un iPhone à un autre) un outil d’harcèlement, dangereux et humiliant. Selon les témoignages recueillis par le média, de plus en plus d’adolescents, parfois encore mineurs, voient des photos d’eux nus ou dénudés balancées aléatoirement sur des centaines d’autres téléphones. En France, et selon le code pénal, envoyer des images à caractère sexuel de cette manière est considéré comme du harcèlement sexuel, passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Notez toutefois que, par défaut, la fonctionnalité AirDrop est configurée pour n’autoriser le partage qu’entre contacts. Pour éviter toute réception de données problématiques, évitez d’autoriser le partage avec « Tout le monde ». La fonctionnalité peut être désactivée complètement depuis le centre de contrôle du téléphone.

Les Air tags, pour tracer des inconnues

L’idée n’était pas mauvaise : inventer un petit objet à accrocher à ses objets de valeurs (les clés de l’appart, de la voiture, le portefeuille, la pochette d’ordi, etc.) pour pouvoir les localiser depuis son téléphone. Brillant. Mais voilà, certains harceleurs ont décidé de détourner le premier usage à des fins bien plus glauques : les glisser dans le sac d’inconnus dans la rue, pour les tracer et savoir où ils/elles vivent. Oui, c’est glauque, et particulièrement inquiétant.

Pour éviter que ce genre de faits divers se répète, Apple met à disposition plusieurs types d’alertes. Sur iPhone, iPad ou iPod touch, l’application « localiser » envoie une notification à votre appareil si un AirTag inconnu se balade avec vous. Si vous n’avez pas d’appareil Apple, sachez que le AirTag va se mettre à sonner au bout de plusieurs heures loin de son propriétaire. Sur Android, vous pouvez également installer une application de détection des traqueurs.

Les écouteurs sans fils, pour écouter d'autres personnes

Eh non, les écouteurs sans fils ne permettent pas seulement d’écouter de la musique, une vidéo ou de téléphoner ! En utilisant l’option « écoute en temps réel », certains laissent volontairement un de leurs écouteurs proche d’une conversation qu’ils souhaitent entendre. Oui, c’est super vicieux.

Les assistants vocaux qui pètent un plomb et donnent des directives dangereuses

Globalement, il existe tout un tas d’intelligences artificielles pas si intelligentes que ça, qui ont vrillé et qui ont complètement basculé du côté sombre de la force. À titre d’exemple, l’assistante audio « Alexa », qui a conseillé à une enfant de 10 ans de « brancher à moitié un chargeur de téléphone, puis de déposer une pièce de monnaie sur la partie visible des broches ». Idéal pour causer une électrocution, un incendie et multiples dommages corporels.

Autre biais et danger : la question de l’espionnage, ici aussi. En 2018, le même assistant vocal a enregistré la discussion d’un couple, puis l’a envoyé à une tierce personne, sans que les « victimes » ne se rendent compte qu’elles étaient enregistrées. Flippant x10000. (Source)

Les caméras de vidéo-surveillance, pour observer les gens dans leur intimité

À la base, ces caméras ont pour but d’assurer la sécurité d’un logement et de ses habitants. Une caméra dans une entrée, dans le jardin ou sur la façade, why not. Une caméra dans une salle de bain, des toilettes ou des endroits intimes, là, ça devient plus que problématique. Récemment, des dizaines et des dizaines de témoignages ont pullulé sur la toile, dénonçant ce type de découvertes légèrement surprenantes et dérangeantes dans des Airbnb. Le site a d’ailleurs fait un petit rappel des autorisations/interdits en termes de surveillance, dans les locations. Le détournement glauque des caméras existe aussi dans l’autre sens : certains locataires déposent des caméras dans les logements en location, pour observer le propriétaire ou les futurs vacanciers. En résumé : soyez vigilants.

Les webcams, utilisées aussi à des fins de voyeurisme

Meilleure révolution pour les couples à distance, le télétravail, les périodes de pandémies mondiales, les covidés, et toutes les personnes éloignées d’une manière ou d’une autre par la distance. Problème : l’apparition du « webcam hacking ». Comme son nom le laisse entendre, il s’agit de personnes qui piratent les caméras à distance, les allument, et observent la vie de ceux qui n’ont pas éteint (ou débranché) leur ordinateur. Ils s’en servent ensuite à des fins personnelles ou pour du cyber-chantage. Depuis, la plupart des caméras sont accompagnées d’un voyant lumineux quand elles sont allumées. Également utile et accessible : les caches webcams, qui obstruent simplement l’objectif.

Les téléphones et les ordinateurs, évidemment

Bon bah là clairement, je ne vous apprends rien. Les téléphones et les ordinateurs sont initialement deux technologies bien pratiques, mais comme partout… Y’a toujours des abrutis pour rendre le truc moins sympa, en piratant d’autres appareils, en les utilisant pour harceler, pour faire chanter, pour faire des montages photos ou vidéos problématiques,… Bref, la liste des usages négatifs qui en sont faits aujourd’hui est malheureusement bien trop longue pour être détaillée dans ce point.

... Tout comme Internet et les réseaux sociaux

Même chose que pour le point précédent : tout le monde le sait, mais il reste important de rappeler qu’Internet n’est (malheureusement) pas toujours utilisé à bon escient. Pour ne citer que quelques exemples, on y trouve notamment des fake news en pagaille, des piratages de comptes, des déferlements de haine, des jeunes qui transforment les réseaux en outil de harcèlement,… Bref, ici aussi, le liste des usages problématiques est bien longue.

Les antidiabétiques, utilisés par des influenceurs comme amincissants

En juin 2022, des influenceurs australiens se sont mis à faire l’éloge de l’Ozempic, médicament pour les diabétiques de type 2, revendiquant ses vertus amincissantes. Conséquence : le traitement a été pris d’assaut dans les pharmacies, et les malades du pays ont souffert d’une pénurie de traitement. Problématique et égoïste. Sans compter que la médecine n’a aucun recul sur les possibles effets indésirables d’un tel médicament sur la santé des non-diabétiques. Breeeef, CE N’EST PAS FAIT POUR ÇA !

Et vous serez étonnés de savoir que certains objets de notre quotidien sont en fait détournés !