Toi là, l’amateur de cyclisme qui tous les étés se pose devant sa télé une bière bien fraîche dans une main et la télécommande dans une autre aime les randos à velo. Pourquoi ne pas imiter les champions et aller à la rencontre des côtes les plus violentes de France ? Une belle occasion de découvrir notre magnifique pays en suant comme un veau, sans dopage d’aucune sorte, avec au-dessus de la tête la menace constante d’une insolation carabinée et la promesse de se payer de méchantes courbatures le lendemain…

Le Mont Ventoux (Vaucluse)

Un dénivelé de 1611 mètres, un parcours de 21,8 km qui met à l’épreuve les mollets les plus balèzes et les palpitants les plus résistants, un beau panorama et souvent un méchant Mistral qui freine les ardeurs des cyclistes. Pas de doute, celui que l’on surnomme le Géant de Provence n’a pas usurpé sa réputation. L’Anglais Tom Simpson y est d’ailleurs décédé pendant le Tour de France de 1967.

Le col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées)

C’est le col le plus souvent grimpé par les coureurs du Tour de France. On peut l’appréhender par son flanc Ouest ou son flanc Est, et dans les deux cas, on transpire un max. Culminant à 2115 mètres, c’est le plus haut col routier des Pyrénées. À certains endroits, la pente dépasse les 10% pour se maintenir à une moyenne approximative de 7,5%. Dis comme ça, ça a l’air simple, mais en fait non.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Le Portet d'Aspin (Hautes-Pyrénées)

D’une longueur de 12 km pour une déclivité qui tourne autour des 6,7%, le Portet d’Aspin est un autre incontournable de la Grande Boucle. La route qui serpente entre les prairies n’étant encore une fois pas très effrayante sur le papier, se révélant quand on tente de l’apprivoiser avec son vélo.

Le col du Grand Colombier (Ain)

Un redoutable parcours et un vrai challenge pour le cycliste qui veut savoir où il en est avec ses mollets. Les sportifs confirmés mettront à peu près 2 heures pour couvrir les 15 km pour une déclivité moyenne de 7%. On trouve même des portions qui atteignent les 20% c’est dire !

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Le col de Peyresourde (Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées)

Ce col, qui relie les vallées du Louron et du Larboust affiche une déclivité maximum de 11,3%, ce qui est plutôt costaud. Les plus inexpérimentés pourront choisir le parcours qui ne fait que 8,3 bornes tandis que les autres opteront pour le plus long, qui cumule 15,2 km.

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Il n'a pas souffert, promis

L'Alpes d'Huez (Isère)

La star des stars des cols français. Un passage obligé pour le Tour de France et pour toutes celles et ceux qui veulent tester leurs limites, les grands vainqueurs du Tour le savent bien ! 13,8 km à 7,9% de moyenne et 21 virages. C’est d’ailleurs l’un des points de rendez-vous les plus populaires pour les spectateurs pendant la compétition tous les étés.

Le col de la Croix de Fer (Savoie)

Une bonne fondue et c’est parti ! On enfourche sa monture de métal et on se lance à l’assaut de la trentaine de bornes qui constituent ce col, où la déclivité dépasse à certains endroits les 10%. Le tout en étant récompensé par un des plus spectaculaires paysages de France.

Le col du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes)

On reste dans la région pour un col qui s’entreprend de deux façons différentes. Soit en version longue soit en version courte. 8,5 km ou 18,1 km. Dans tous les cas, la déclivité moyenne de 7%, avec des pics à 12% ne fait pas de cadeau.

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Le col de l'Iseran (Savoie)

Toujours la belle Savoie et ses montées de légende ! Ici, on parle quand même d’un parcours de 47 km (13,4 en version débutant) qui culmine à 2764 mètres d’altitude. C’est d’ailleurs le premier col routier des Alpes. Ce qui le rend spécial, en plus de sa faculté à opposer aux cyclistes des côtes qui peuvent aller jusqu’à plus de 11%.

Le col d'Izoard (Hautes-Alpes)

Les spécialistes estiment que si le triathlon de l’Embrunman est réputé comme l’un des plus difficiles au monde, c’est justement parce qu’il passe par le col d’Izoard. Un endroit, qui en plus de proposer des paysages souvent décrits comme « lunaires », propose de belles côtes alternant entre 6 et plus de 11%. Le tout pendant quasiment 20 bornes pour les plus braves.

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Il n'a pas souffert, promis

Et vous, vous êtes plutôt mer ou montagne ?

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